Les énergies renouvelables sont devenues l’un des objectifs de
production énergétique des gouvernements européens entre autres. La motivation
mondiale est issue des prévisions de changement du climat. Le GIEC, sous l’obédience
de l’ONU, a donné des preuves dites scientifiques d’un réchauffement climatique
en cours et fait des prévisions sur le siècle à venir. Ceci induit des changements
fondamentaux dans la politique énergétique et industrielle des Etats. Les
énergies non renouvelables, extraites de l’écorce terrestre, sont censées être
non polluantes et ne pas participer à « l’effet de serre », annoncé
comme la cause du réchauffement climatique.
Cette orientation mondiale sur la foi des études du GIEC
mérite quelques commentaires. D’abord peut-on définitivement dire que la terre
se réchauffe pour longtemps ? Notre vieille planète a subi des variations
climatiques dans les différentes ères qu’elle a traversées mais plus proche de
nous le Moyen-âge a connu une période particulièrement froide. On pourrait donc
en déduire que la terre s’est refroidie puis réchauffée. Ce serait une
conclusion très hâtive de justifier ces variations par l’action de l’homme qui
était faible à cette époque, mis à part les émissions de nos bovins, émissions
non négligeables de gaz carbonique.
Le constat actuel est de dire que le réchauffement s’est
accéléré depuis quelques dizaines d’années, d’où des projections
prévisionnistes sur le siècle futur, et de lier cela à l’activité humaine par
le lien du gaz carbonique. Chacun peut constater que la science météorologique
n’a réellement progressé que grâce aux satellites et que les prévisions
deviennent peu fiables au-delà de la semaine. La climatologie est une science
encore plus récente et qui demande, non pas d’observer l’existant mais de
plonger dans le très long passé climatique de la terre. Ses conclusions sont d’autant
plus fragiles que le passé est mal connu et que toute prévision est un pari
risqué sur l’avenir.
La vision d’un ours sur un glaçon de la banquise suffit pour
frapper les esprits mais ne suffit pas comme preuve scientifique. Par exemple
le pôle nord fond indéniablement mais le pôle sud accumule de la glace sauf en
face du détroit de Magellan. Les conclusions du GIEC, propagées par l’ONU où
règnent des lobbies, ne font pas l’unanimité du monde scientifique
contrairement à ce qu’on nous laisse croire. Des scientifiques, et non des
moindres, essaient de se faire entendre dans un étouffoir mondial de toute
critique du GIEC.
Il n’est pas de mon propos de donner raison ou tort aux uns
ou aux autres, laissons aux spécialistes ce qui est une affaire de scientifiques
mais laissons-les s’exprimer. Ce n’est pas la voix des politiques et des
lobbies qu’il faut écouter mais celle des scientifiques. C’est ainsi que le
réchauffement climatique est devenu un dogme que nul n’a plus le droit de remettre
en question. Or ce dogme est combattu sur différents plans, l’analyse du passé
climatique de la terre, la relation cause à effet du couple gaz carbonique-réchauffement,
la validité des prévisions, etc.
Par exemple pour certains, ayant une grande notoriété
scientifique, le gaz carbonique n’est pas la cause du réchauffement mais une
conséquence comme le montrerait une étude du passé. On voit que si ceci s’avérait
dans le futur proche, toutes les dispositions énergétiques et industrielles
prises actuellement seraient en porte-à-faux et que nous investirions sans
espoir de retour. Le problème posé serait radicalement changé car l’émission
humaine de ce gaz serait très faible en comparaison de l’émission naturelle.
Certains avancent des arguments scientifiques sur l’influence du soleil et
prédisent même une entrée dans une période de refroidissement.
Qui croire ? Les gouvernements ? Les lobbies ?
Sûrement pas, mais ce qui est certain c’est qu’il n’y a pas de vrai certitude
dans les prévisions, déjà hasardeuses par elles-mêmes, quand les fondements sur
lesquels elles sont basées ne sont pas validées par l’ensemble du monde scientifique
ayant les compétences pour s’exprimer. Pourtant notre avenir est lié à ce dogme
considéré comme indestructible.
Si cette certitude se révèlait erronée, l’énergie solaire
perdrait de l’intérêt ne garantissant pas l’indépendance énergétique à cause de
ses composants extraits en Chine. La voiture électrique perdrait un de ses
intérêts lié à l’absence d’émission de gaz carbonique. Le choix de l’Allemagne qui
revient au charbon et au gaz pour sa production électrique serait d’autant plus
justifié dans le but de se séparer du nucléaire.
L’écologie demande donc de faire appel à l’intelligence et à
la science en dehors de tous les intérêts financiers, stratégiques et
électoralistes des Etats. Or le changement climatique est un moyen idéal pour
faire admettre qu’un Nouvel Ordre Mondial est nécessaire, comme le fut la grippe
aviaire pour l’OMS. Les Etats sont interdépendants et seul un ordre mondial,
sous-entendu américain, peut raisonnablement gérer notre planète. Derrière tout
cela grouille d’énormes intérêts financiers… alors méfiance…Il n’y a pas de
pire danger que celui des certitudes et des dogmes.
Notre monde médiatique
manipule aisément les foules
Nous nous comportons
souvent comme des moutons de Panurge
En toutes choses il
faut raison garder… et rester les yeux ouverts.
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon