Les actes de terrorisme, accomplis ou en instance
d’accomplissement, sont en nombre croissant et l’affaire Mehra en a fait un martyr
pour une population musulmane, jeune et au chômage, des banlieues chaudes. Une
prise de conscience, que cette montée du terrorisme fait courir au peuple et à
la nation toute entière, se fait jour. Les autorités clament que tout sera fait
pour punir et éradiquer ce terrorisme, dit d’islamisme radical. On n’en
attendait évidemment pas moins, même si la lutte est engagée depuis longtemps
et que le terrorisme est toujours là et même de plus en plus présent.
On peut parier que, si une accalmie de quelques mois se
produit, la peur sera moins grande, les sujets mis à la une des médias seront
autres et les préoccupations des français aussi. Ces moments sont donc
privilégiés pour se poser les véritables questions et engager des actions
correctrices efficaces. Les discours politiques et leurs relais médiatiques
sont donc révélateurs de leur prise de conscience et de leur volonté d’agir.
Le djihadisme ne se produit pas qu’en France, c’est une
composante fondamentale de l’Islam. Les actes terroristes sont spectaculaires
et tachés de sang. Ils sont perpétrés en France par des individus qui n’aiment
ni la France, ni la civilisation occidentale. Qu’ils soient manipulés ou non
n’est pas le fond du problème. Le vrai problème est que nous accueillons, et que
nous avons accueilli, sur notre sol un grand nombre d’immigrés dont une part ne
voit dans la France qu’une mère nourricière que l’on renie ou que l’on tue
parce qu’elle n’appartient pas à la même culture et à la même religion.
La jeunesse désœuvrée, vivant d’expédients et de trafics,
n’est plus intégrée et encore moins assimilée. L’Islam est très présent auprès
d’eux et leur distille de l’espoir en même temps que le sentiment que cette
religion va dominer le monde et que leur sort s’en trouvera amélioré. Le
sentiment d’utilité à une cause suffit à mobiliser des jeunes en désespérance.
C’est dans leurs rangs que se forgent les unités combattantes de l’Islam et que
le djihadisme recrute. C’est là que le sunnisme Wahhabite vient distribuer des
aides financières et cultuelles.
Le problème majeur est donc celui de l’assimilation d’une
population de plus en plus nombreuse et de plus en plus désœuvrée. C’est le
vaste défi de l’immigration. Or dans les informations distillées par les médias
et les politiques, on évite soigneusement de parler du multiculturalisme et de
l’immigration pour focaliser l’attention du peuple sur l’horreur du terrorisme
et la nécessité de le combattre. On ajoute à cela que le terroriste abattu est
français. Autrement dit ce n’est pas un arabe, un étranger, qui allait tuer,
mais un bon français que nous n’avons pas su garder dans la droite ligne. Honte
à nous qui ne donnons pas à nos petits français des conditions matérielles,
sociales qui puissent éviter cette dérive.
C’est ainsi qu’une affaire, qui rentre dans une guerre de
l’islamisme, devient un sujet de culpabilité du français des Droits de l’Homme,
masque le fait que l’immigration de peuplement nourrit le terrorisme et évite
de se poser la question du bien-fondé du multiculturalisme et de l’immigration.
C’est ainsi qu’avec quelques paroles rassurantes sur les actions policières de
l’Etat, la dissolution de nos mémoires dans une actualité qui mobilise les
esprits, on peut reprendre les affaires courantes et laisser le fond du
problème pour plus tard. C’est le type de débat qui fâche et mieux vaut
l’enterrer le plus vite possible grâce au dévoiement de l’information.
La France qui veut renaître doit regarder la vérité en face.
L’immigration va bientôt poser un grave problème sociétal et pose déjà un
problème économique. Les actes terroristes, le vote des étrangers sont des
occasions d’en débattre mais nous vivons dans une manipulation du peuple qui
s’avère chaque jour de plus en plus mortifère.
La Révolution française
a ouvert les Droits de l’Homme à l’immigration
Le dogme du
multiculturalisme a fait entrer le cheval de Troie
La Vème République
pourrait bien s’étouffer sous le nombre…
Claude Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon