Cette chronique a déjà largement
montré que nous sommes le lieu d’une invasion de peuplement par l’Islam,
même si cette immigration ne représente pas l’immigration totale. On peut constater
que la population de ce que l’on peut désigner d’autochtone, c’est-à-dire
implantée depuis au moins deux générations, ne procrée plus suffisamment pour
permettre le seul remplacement des générations. A contrario la population immigrée
musulmane progresse beaucoup plus vite.
Notre avenir est donc inscrit dans les chiffres. Les données
statistiques ne sont pas facilement accessibles puisque les statistiques
religieuses sont interdites en France. On peut toutefois se faire des idées
assez précises grâce aux informations sur les pays d’origine. Par exemple les
immigrés en provenance du Maghreb sont musulmans à 97 ou 98%.
Les différents recoupements
permettent donc de penser que 60% des immigrés arrivant en France sont
musulmans. Le graphique ci-contre montre que le pourcentage d’immigrés croît de
plus en plus vite chaque année alors que globalement le pourcentage d’augmentation
de la population totale décroît chaque année.
Une déduction simple
s’impose, le pourcentage de la population autochtone décroît et le pourcentage
de musulmans augmente. Notre croissance démographique est donc due à l’immigration.
Cette dernière est en majorité musulmane. Le taux de fécondité des immigrés, issus du maghreb et sud-saharien est évalué à
2,6, alors qu’il est désormais de 1,7 pour les femmes de souche européenne
selon les démographes.
Je reviendrai sur
les conséquences chiffrées sur le nombre de musulmans en 2030 mais on prévoit qu’alors
les populations d’origine extra-européenne représenteront 15% de la population
et 30% des naissances.
Nous sommes donc en
face d’une véritable immigration de peuplement car avec de tels chiffres notre
pays sera profondément modifié. Il reste alors trois solutions. La première est
d’interrompre l’émigration mais j’ai déjà pu montrer que l’accroissement des
immigrés vient pour la plus grande part de leur taux élevé de fécondité. La
réduction à zéro du flux d’entrée ne fait que ralentir la progression de leur
nombre.
La seconde est de
mettre rapidement en place une politique de la natalité en tirant un trait sur
la politique immigrationniste de la France introduite par la Révolution Française,
politique du coÏtus interruptus, en
oppostion à celle du Clergé de l’époque. Au rythme actuel les français de souche ne sont encore les
plus nombreux que pour un petit demi-siècle. Il ne semble pas pourtant que l’on perçoive pour l’instant
le moindre frémissement dans le sens de la natalité autochtone d’autant plus que la politiuqe européenne
est immigrationniste, se calquant sur les directives de l’ONU.
La troisième est de
mettre en place une grande politique d’assimilation de cette population, dont
la religion tue l’individualisme et met la religion avant l’Etat auquel ils
appartiennent. Il faut qu’elle se fonde dans notre identité nationale et non l’inverse.
Il faut camper sur nos valeurs culturelles, nationales et républicaines sans
céder un pouce de terrain. Il faut que l’apprentissage et la pratique de la
langue française soit l’unique moyen de communication publique. Il faut que
notre morale, nos usages vestimentaires, notre culture, notre enseignement ne
soit pas perturbés par ce nouveau peuplement.
C’est la fin des
reculades, la fin des accomodements raisonnables, la fin de l’interdiction de
publier, la fin d’une victimisation que promeut le racisme qui devient
progressivement anti-blanc. Il est temps de réagir et sur ce point les deux
meurtres d’Echirolles sont d’une extrême importance par le mal qu’ils mettent en
lumière. Les jeunes de cette population immigrée qui sortent du rang et s’occidentalisent
avec une pratique de la tolérance deviennent dangereux et personna non grata dans cette population qui ne veut pas s’assimiler.
De Gaulle et
Mohammed V ont tous deux exprimés leur certitude de l’impossibilité d’assimiler
la population musulmane qui forme la plus grande part de l’immigration. Le
drame d’Echirolles vient de le mettre en
lumière de manière tragique. La politique d’assimilation se heurte à une
civilisation, une religion qui ne lâchera pas un pouce de terrain et qui a
compris, comme le disaient Boumedienne, Arafat et Khadafi, que la victoire par
le ventre des femmes leur est assurée. Pourquoi cela changerait-il ?
L'arrêt de l'immigration et une politique d'assilimilation s'avèrent nécessaires mais insuffisantes. La France et l’Europe
ne pourront sauver leur culture, et plus généralement leur identité, qu’en
relançant une grande politique de la natalité dans les dix ans qui viennent,
après il sera trop tard.
Le taux de natalité est l’un des plus forts facteurs de puissance.
La revanche démographique du sud sur le nord est en route.
L’idéologie immigrationniste de l’Europe est suicidaire.
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon