Comment les représentants de la France peuvent-ils enfreindre ainsi les principes
mêmes de la Liberté qu’ils prétendent arborer aux yeux du monde ? Leur premier devoir est de défendre la liberté
d’expression, la première liberté que réduisent les gouvernements
dictatoriaux. Lorsque la pratique de l’humour, du pastiche est menacée alors la
liberté au sens large est aussi menacée.
Ce qui différencie le film qui a mis en lumière la colère
profonde contre les Etats-Unis et qui, à tort ou à raison, s’est répandue dans
tout le monde musulman, c’est justement l’humour dont le film est dépourvu.
Mais que l’humour y soit ou que la bêtise prime, le fait de ne plus pouvoir s’exprimer
par la littérature, le cinéma, la peinture ou la caricature, le fait de ne plus
tolérer la moindre allusion à un représentant d’une religion montre que le
seuil de l’intolérance est dépassé.
Une peinture a été présentée en Avignon avec une
représentation de Jésus particulièrement dégradante. Les chrétiens en ont été
offusqués, ils n’en ont pas pour autant soulevé dans le monde une telle
réaction. Je ne l’ai pas vue de près, mais si elle est vraiment une œuvre reconnue,
en dehors du message qu’elle contient, elle mérite de faire partie de notre
patrimoine, sinon elle ne mérite que l’oubli.
Je remercie la rédaction de Charlie Hebdo pour son courage,
car, plus que tout autre média, elle savait le risque encouru pour avoir déjà
été agressée. Le courage manque à la plupart de nos politiques et les propos d’un
Ayrault et d’un Fabius, fustigeant immédiatement l’irresponsabilité de ces
journalistes et condamnant une telle publication, sont affligeants. Leur piteux
retour en arrière du lendemain montre que ces hommes ne méritent pas le poste
qu’ils occupent. Seul Manuel Valls s’est comporté de manière claire et responsable.
En effet il est évident que les milieux salafistes, fers de
lance du djihad de l’islamisme conquérant, n’attendaient qu’une occasion,
mettant en cause leur religion, pour manifester leur détermination dans le
monde entier. Les Frères musulmans œuvrent en sous-main, ce sont les véritables
organisateurs de la conquête sunnite du monde. Ils arrivent dès que le chaos a
été mis par les troupes radicales. Les chiites profitent alors de l’occasion pour s’opposer
aux américains. Ils règleront leur compte après que la bataille
Liban-Syrie-Iran aura pris fin.
Charlie Hebdo a fait prendre conscience aux français que nous
ne devons plus reculer. L’islam est une religion comme une autre que nous avons
laissé s’introduire, il faut l’accepter. Mais elle porte en elle l’islamisme
qui projette devant lui le djihadisme et toutes les formes de conquête du
monde. Les plans sont clairs. Une progessive mais continue et forte procréation permet
de doubler rapidement les pratiquants. Quand elle atteint 8 à 10%, il faut
mettre des responsables politiques, bien sous tout rapport et appartenant à la
religion musulmane ou ayant une double nationalité française-maghrébine (Dati,
Belkacem, Bariza Khiari au Sénat...). Dès lors les francs-tireurs, qui couvent dans les ghettos, conditionnés
par les imams, la pauvreté et la délinquance, peuvent plus ou moins spontanément
défier le pouvoir.
Philippe De Villiers crie depuis vingt ans que le danger est
là, sournois mais réel. Une fatwa a été prononcée contre cet homme courageux. Il
avait vu juste mais il manque des faits, des images qui matérialisent ce danger dans les médias. Elles
arrivent mais si elles ne nous parlent pas rapidement, il sera trop tard. Le
rouleau compresseur de l’islamisme passera sur notre patrie et sur notre façon
de vivre. Les lois se seront mises en conformité avec la charia ou nous aurons
cédé de vastes lieux urbains où elle sera appliquée… comme en Belgique et déjà
en France où fonctionnent des tribunaux islamiques.
Il faut absolument qu’une politique d’intégration et même d’assimilation
soit mise en place. Si nous ne réussissons pas, eux le feront. Le « Tu
aimes la France, ou tu la quittes » est impératif. A nous de la faire
aimer et de faire que la France, sa langue, son histoire, ses valeurs, ses
lois, sa laïcité, son sens de la Liberté soient assimilés par ceux qui viennent
s’y réfugier… s’y réfugier, ne l’oublions pas.
Charlie Hebdo a du courage et montre l’exemple aux pleutres
qui reculent, excusent, modifient nos lois pour se conformer aux pressions de
cette religion, ferment les yeux sur ses actes répréhensibles, vont d’accommodements
en reculades, pressent police et justice à n’agir qu’avec d’infinies précautions
et vident les prisons peuplées au trois-quarts de cette population immigrée.
Pendant ce temps on voit de plus en plus de policiers qui sont frappés dans des
guets-apens, sont blessés ou meurent.
Il y a des musulmans qui affichent une attitude modérée,
parmi eux il y a des musulmans parfaitement assimilés et qui défendront notre
pays s’il le faut. Mais il y a dans notre armée même des soldats, voire
officiers, qui ne se battront pas contre des musulmans. Le mal est donc
profond. Un musulman même modéré ne résistera pas à l’appel de la religion
lorsque la situation conduira à un affrontement dans le pays. Il ne faut pas
croire les belles paroles qui n’ont que le souci de nous endormir. Vraies
aujourd’hui, elles perdront toute valeur demain. C’est la dualité
caractéristique de cette religion.
Le « Courage, fuyons » ne peut nous assurer de
garder notre identité, forgée par la religion chrétienne, par nos rois depuis
Clovis, Charlemagne, Hugues Capet et Philippe Auguste et redéfinie par la
Révolution. L’histoire ne peut conserver de nos générations actuelles le
souvenir d’une capitulation en rase campagne où nous offrons les clés de l’Etat
comme les bourgeois de Calais pour éviter d’être massacrés.
«Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud
pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car
ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant
de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire»
(Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU)
Un peuple qui ne sait
plus dire non
Est un peuple qui a
déjà perdu sa liberté.
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon