dimanche 16 septembre 2012

La véritable entrave au sauvetage de la France… la pensée unique !

Chers lecteurs, vous me faites l’honneur de me lire, et pour certains depuis plus d’un an. Il me faut  vous en remercier. Certains d’entre vous ne partagent pas le mouvement politique que je représente, je dirais peu importe car ce qui nous réunit c’est un courant de pensée dans une liberté d’expression, un sens critique, un besoin de regarder les choses autrement. C’est ce que j’essaye de faire, jour après jour, car nous baignons dans un climat de pensée unique où tout écart est vilipendé, ridiculisé. Les médias sont presque tous à la solde de groupes  financiers et la liberté des journalistes est limitée à une stricte neutralité sur les dogmes de la pensée unique.


On ne touche pas au dogme de l’euro, on ne touche pas au multiculturalisme, on ne touche plus à la vassalisation aux États-Unis. Depuis trente-huit ans la France vit à crédit, même si deux gouvernements de droite ont subi des chocs, pétrolier sous Giscard et d’effondrement boursier sous Sarkozy qui méritent quelques excuses. Toutefois la France en sort toujours plus faible par rapport à l’Allemagne. Souvenons-nous que cette dernière était au trente-sixième dessous dans les années 80 et que la France était promue au plus bel avenir de première puissance dans l’Europe par la presse internationale.

Que s’est-il passé ? La France se l’est coulée douce, chantant à tue-tête les bienfaits de l’Etat-Providence et de la société des loisirs, oubliant que son passé colonial et la présence de sa langue dans tous les continents du monde nécessitait de ne pas se limiter au champ de tir de Guyane. Elle a guerroyé déci-delà dans des croisades perdues pour la liberté, une démocratie impossible ou pour une cause qui n’était pas la sienne, perdant par la-même le crédit que lui avait donné sa puissance passée.

Elle a creusé la dette publique, fait passer aux générations montantes l’idée de l’exploitation de l’homme par le travail en vantant les trente-cinq heures. Dans le même temps elle a ouvert le pays à la concurrence étrangère sans s’inquiéter que sa compétitivité déclinait au fur et à mesure que le coût du travail augmentait. Elle a accepté les conditions allemandes pour créer le rêve de l’euro de Delors et milité pour agrandir l’Europe à un rythme insoutenable avec des pays totalement différents socialement, économiquement, voire culturellement.

Elle a voulu une Europe, où toute idée de puissance est exclue dans les traités, ce qui en fait un nain politique puisqu’elle doit affronter des blocs qui cherchent à imposer la leur. Elle a ouvert l’Europe et la France à tous les vents de l’immigration créant un appel irrépressible des populations maghrébines et sub-sahariennes qu’elle ne sait plus gérer, ni intégrer mais en leur proposant, à nos frais, le chômage, le logement, les soins gratuits et les aides financières. La France, terre d’accueil, s’est transformée en terre d’écueils.

La France a perdu ses repères et erre désormais sans boussole entre l’Allemagne et les États-Unis faisant sienne les dogmes de la mondialisation, de l’euro et du multiculturalisme. Nos gouvernants se sont mis en dépendance des banquiers et n’existent plus que par eux. Ils ne gouvernent plus rien. Seule l’Allemagne surnage pour l’instant mais ses jours sont comptés, elle cèdera seulement après nous. Il est pourtant des grands principes qu’avait énoncés le général De Gaulle qui voulait une France à la tête haute :

 - L’essentiel pour jouer un rôle international c’est d’exister par soi-même, en soi-même chez soi. (1959)

 - Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République. (1963)
 
 - On peut faire des discours sur l’Europe supra nationale, ce n’est pas difficile : Il est facile d’être un jean foutre ! (10 juin 1965)

La pensée unique empêche la refondation d’une Europe viable

Elle nous mène tout droit à la pauvreté et la dhimmitude

Si nous échappons au conflit mondial qui couve !

Combattons-là !

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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