Chers lecteurs, vous me faites l’honneur de me lire, et pour
certains depuis plus d’un an. Il me faut vous en remercier. Certains d’entre vous ne
partagent pas le mouvement politique que je représente, je dirais peu importe
car ce qui nous réunit c’est un courant de pensée dans une liberté d’expression,
un sens critique, un besoin de regarder les choses autrement. C’est ce que j’essaye
de faire, jour après jour, car nous baignons dans un climat de pensée unique où
tout écart est vilipendé, ridiculisé. Les médias sont presque tous à la solde
de groupes financiers et la liberté des
journalistes est limitée à une stricte neutralité sur les dogmes de la pensée
unique.
On ne touche pas au dogme de l’euro, on ne touche pas au
multiculturalisme, on ne touche plus à la vassalisation aux États-Unis. Depuis
trente-huit ans la France vit à crédit, même si deux gouvernements de droite
ont subi des chocs, pétrolier sous Giscard et d’effondrement boursier sous
Sarkozy qui méritent quelques excuses. Toutefois la France en sort toujours plus
faible par rapport à l’Allemagne. Souvenons-nous que cette dernière était au
trente-sixième dessous dans les années 80 et que la France était promue au plus
bel avenir de première puissance dans l’Europe par la presse internationale.
Que s’est-il passé ? La France se l’est coulée douce,
chantant à tue-tête les bienfaits de l’Etat-Providence et de la société des
loisirs, oubliant que son passé colonial et la présence de sa langue dans tous
les continents du monde nécessitait de ne pas se limiter au champ de tir de
Guyane. Elle a guerroyé déci-delà dans des croisades perdues pour la liberté, une
démocratie impossible ou pour une cause qui n’était pas la sienne, perdant par
la-même le crédit que lui avait donné sa puissance passée.
Elle a creusé la dette publique, fait passer aux générations
montantes l’idée de l’exploitation de l’homme par le travail en vantant les
trente-cinq heures. Dans le même temps elle a ouvert le pays à la concurrence
étrangère sans s’inquiéter que sa compétitivité déclinait au fur et à mesure
que le coût du travail augmentait. Elle a accepté les conditions allemandes
pour créer le rêve de l’euro de Delors et milité pour agrandir l’Europe à un
rythme insoutenable avec des pays totalement différents socialement,
économiquement, voire culturellement.
Elle a voulu une Europe, où toute idée de puissance est
exclue dans les traités, ce qui en fait un nain politique puisqu’elle doit
affronter des blocs qui cherchent à imposer la leur. Elle a ouvert l’Europe et
la France à tous les vents de l’immigration créant un appel irrépressible des
populations maghrébines et sub-sahariennes qu’elle ne sait plus gérer, ni intégrer
mais en leur proposant, à nos frais, le chômage, le logement, les soins
gratuits et les aides financières. La France, terre d’accueil, s’est transformée
en terre d’écueils.
La France a perdu ses repères et erre désormais sans boussole
entre l’Allemagne et les États-Unis faisant sienne les dogmes de la
mondialisation, de l’euro et du multiculturalisme. Nos gouvernants se sont mis
en dépendance des banquiers et n’existent plus que par eux. Ils ne gouvernent
plus rien. Seule l’Allemagne surnage pour l’instant mais ses jours sont
comptés, elle cèdera seulement après nous. Il est pourtant des grands principes
qu’avait énoncés le général De Gaulle qui voulait une France à la tête haute :
- L’essentiel pour jouer un rôle international
c’est d’exister par soi-même, en soi-même chez soi. (1959)
- Tout système
qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages
internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la
République. (1963)
- On peut faire des discours sur l’Europe supra nationale, ce n’est
pas difficile : Il est facile d’être un jean foutre ! (10 juin 1965)
La pensée unique empêche la
refondation d’une Europe viable
Elle nous mène tout droit à la
pauvreté et la dhimmitude
Si nous échappons au conflit mondial
qui couve !
Combattons-là !
Claude Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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