Au fronton de la République il y avait trois
mots : Liberté – Égalité – Fraternité, mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
D’abord doit-on les citer dans cet ordre ? Évidemment non puis que c’est au
nom de l’Égalité que la politique règne sur notre pays. L’Égalité des droits se
profile partout oubliant même l’Égalité des devoirs. En son nom on pressure le
riche et le moyennement riche pour soustraire le travailleur pauvre à son
devoir de contribuer même modestement à l’impôt. Le serf n’échappait pas à l’impôt
mais désormais il peut se complaire dans l’illégalité du non-respect de son
devoir de citoyen puis que l’illégalité est couverte par la loi.
De même le clandestin, arrivé
en France dans la plus pure illégalité, est devenu un sans-papier résidant en France
dans la légalité. Le sans-papier est un
individu qui affirme son droit à avoir des papiers au nom de l’Égalité. Il va
donc avoir le droit de faire fonctionner toute la machine judiciaire pour sortir
de l’illégalité admise de la vie du sans-papier qui autorise l’Égalité devant
le droit à la santé, au logement et à l’aide alimentaire. Le sans-papier
expulsé est devenu une atteinte aux Droits de l’Homme, une sorte de cancer que
l’on n’a pas voulu soigner préférant livrer l’individu à la mort ou à la faim. Le
clandestin est par définition celui qui doit être porté d’une situation
illégale mais admise vers une légalité lui donnant l’Égalité des droits. C’est
pourquoi étant résident en France, il va falloir lui donner la possibilité de
voter, aux municipales d’abord et après pour tout, au nom de l’Égalité des
droits.
Il en est de même pour le
couple qui renie l’association de sexes différents et obtient les mêmes droits
que les autres couples en demandant le droit au mariage au nom de l’Égalité des
droits. L’institution du mariage a été conçue pour officialiser l’union d’un
homme et d’une femme et permettre la procréation dans les meilleurs conditions
d’accueil pour l’enfant. Qu’à cela ne tienne, il suffit de changer le but de
cette institution poussiéreuse en gommant la notion de père et mère pour avoir
l’Égalité des droits pour tous. Le jour où les ménages à trois voudront se
faire « légaliser », il suffira de gommer la notion de couple, notion
beaucoup trop restrictive puisqu’elle ne garantit pas l’Égalité. D’ailleurs on
ferme pudiquement les yeux sur les musulmans qui ont plusieurs femmes les
obligeant parfois à les disperser dans plusieurs logements. Cette atteinte à l’Égalité
du vivre ensemble devra être corrigée au fur et à mesure que la charia s’imposera.
Il en est de même du
coupable qu’il est indécent de laisser pourrir dans des geôles car ce faisant
on le « victimise ». Il est impensable d ’entasser les coupables dans
des locaux insuffisants, il est de notre devoir de respecter l’Égalité dans le
confort de vie et de permettre à ce coupable, ce déshérité de la vie, de
retrouver une liberté que l’on surveillera le plus discrètement possible. On
peut ainsi éviter aux victimes de ce coupable, d’ailleurs victime lui-même de
la société inégalitaire, de financer des prisons coûteuses qui enlaidissent le
paysage. La Justice est priée de tenir compte des conditions d’accueil des
coupables avant de prononcer des peines qui risquent de priver l’individu d’une
liberté de vivre comme il l’entend en surchargeant inutilement les « lieux
d’incarcération »… quels mots horribles ! Afin de compléter le
tableau, toute victime ayant porté atteinte à l’intégrité physique du prétendu
coupable devra se justifier de son acte sous peine d’être coupable d’un acte
beaucoup plus grave et de remplacer le coupable dans la geôle que celui-ci va
quitter. D’ailleurs si la sanction ne plaît pas au coupable, il peut faire
appel, dans le cas de la victime ce n’est pas possible sinon ce serait une
double peine infligée au coupable devant repasser au tribunal !
C’est ainsi qu’il faut
profiter de la difficulté d’obtenir un permis de conduire et du coût de
celui-ci, pour établir une Égalité des droits à la conduite. Le permis est trop
cher pour beaucoup de jeunes et les délais d’obtention sont trop longs. Ils
empêchent des jeunes de trouver un emploi. La solution doit être toujours conduite
par la nécessité de chercher l’Égalité. La non présentation d’un permis aux
autorités policières ne doit plus être un délit traumatisant pour des jeunes en
difficulté et au volant d’un véhicule. D’ailleurs comme il y a un nombre de
plus en plus grand de personnes qui conduisent sans permis, dont ceux à qui on
a supprimé le permis pour alcoolisme, délit de fuite dans un accident, accident
mortel, etc., il est préférable au nom de l’Égalité des droits de ne verbaliser
que pour une amende. Son montant sera calculé de façon à autoriser l’individu
verbalisé à pouvoir l’être au moins trois fois avant d’atteindre le coût de
passage d’un permis. Devant l’Égalité, le nombre supplémentaire de victimes d’accidents
de la route doit être admis.
Ainsi va la nouvelle France de 1789 dans
un laxisme généralisé au nom de l’Égalité, devenu le symbole numéro un de la
République. En effet la Liberté est de plus en plus bafouée, restreinte, et la
Fraternité se noie dans le corporatisme, le racisme et le nationalisme dans une
Europe déliquescente. Le socialisme, celui qui est « dévoyé » et
idéologique, fait son œuvre égalitaire. L’Égalité, entre coupable et victime,
entre papiers et sans-papiers, entre permis et sans-permis, entre couple homo
et hétéro, entre méritant et non-méritant, entre mosquée et église, entre halal
et non halal au mépris de l’hygiène et de la souffrance animale, règne en maître
sur notre société. Personne n’y échappe sauf les très riches car l’Égalité chez
les autres leur est égale et équilatérale tant qu’elle ne les touche pas… et
puis on a besoin d’eux pour avoir les moyens de niveler la société dans l’Égalité.
Je vous le dis en toute Fraternité mes chers compatriote,
C’est parce que nous n’avons plus la Liberté de pensée
Que l’on nous berce dans l’illusion de l’Égalité !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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