Lorsque
la rivière déborde il y a des raisons liées à la quantité d’eau et à la
conformation du terrain. On peut néanmoins agir sur les deux. On peut réduire l’apport
d’eau non pas celle venant du ciel, encore que l’on puisse imaginer agir sur
les nuages comme on prévient la grêle, mais on peut dériver le trop plein vers
des déversements moins dangereux pour l’homme et l’environnement. Toutes les
catastrophes sont évitables… après ! Notre immigration de peuplement est
comme un flot inondant l’Europe, un flot ininterrompu qui s’infiltre par le
moindre interstice. On peut le ralentir, on ne peut l’arrêter complètement.
Plus l’attractivité d’un pays sera faible et plus la fermeture des frontières
sera efficace, plus le flot d’entrée sera donc faible, un point c’est tout.
Nous avons vu dans le précédent article qu’il y a de nombreux moyens de diminuer l’attractivité de notre pays pour les candidats à l’émigration des pays d’Afrique et d’Asie. Notre attractivité demande à être mise au moins au niveau moyen des autres pays européens. Par contre la fermeture des frontières est d’une étanchéité très faible puisque nos frontières sont celles de l’Europe, dont pour la plupart nous ne sommes pas maîtres. Il nous faut bien sûr reprendre le contrôle des entrées dans notre pays mais il est tout aussi important de diminuer autant que possible le désir d’émigration, en particulier des peuples africains.
C’est
donc une politique de concertation et même de connivence que nous devons avoir
avec les pays qui fournissent cette émigration. Les pays qui nous concernent le
plus sont les pays francophones où les candidats à l’émigration sont attirés
par la langue que nous pratiquons en commun. Contrairement à ce qui se passe
actuellement, ce n’est pas des conventions assurant un quota d’émigrés à chacun
de ceux-ci mais à l’inverse des accords d’autant plus intéressants pour le pays
qu’il retient son flux d’émigration. Cette position a déjà été comprise par
certains chefs d’Etat comme le Bénin avec lequel Philippe De Villiers avait
conclu un accord d’aide de la Vendée quand il était Président du Conseil
Général.
Ce n’est
donc pas mission impossible et les aides sont très diverses. En particulier il
n’est pas de l’intérêt d’un pays du tiers monde de voir ses élites se former en
France et ne pas revenir dans son pays d’origine. Ce n’est pas notre intérêt
non plus si cela vient prendre des emplois qui peuvent être pourvus par des
français. L’obtention de bourses françaises pour étudier chez nous doit être
liée à l’obligation de retourner au pays d’origine pour une durée définie
longue. Cet argent est alors doublement bien placé parce que cela diminue le
flot d’entrée et cela redonne des cadres et des gouvernants qui dynamiseront l’activité
en rentrant chez eux. De plus ils auront lié des contacts avec des français qui
favoriseront les échanges économiques et culturels.
Cette
politique de reflux de l’émigration est non seulement complémentaire de celle
du contrôle du flux migratoire mais elle pourrait même finir par être le
meilleur moyen grâce à l’accession des pays, qui émigrent chez nous, à un
meilleur niveau de vie qui diminuerait d’autant le désir d’émigrer. Pour s’en
persuader il n’y a qu’à voir à l’inverse le sentiment grandissant chez nos
élites et nos entrepreneurs de quitter la France parce que son attraction est
moins grande que d’autres pays outre-Atlantique par exemple.
Force
est de constater que nous menons une politique à l’inverse de ces deux
dispositions, ce qui se traduit par des queues dans les préfectures pour les
permis de séjour et les demandes de naturalisation, des communautés qui se
regroupent dans des ghettos où la délinquance est plus importante (40% des
détenus dans les prisons sont des musulmans d’où la demande d’augmenter le
nombre d’imams qui les visitent), des jeunesses qui se détournent vite de l’école
pour devenir des guetteurs rémunérés assurant la sécurité des trafics de
drogues et ensuite des dealers, voire des trafiquants mafieux.
Si nous contrôlons un
peu les naturalisations, un peu car les filons pour se faire naturaliser sont
publiés en terre africaine, les permis de séjour fleurissent pour éviter les
sans-papiers qui ne sont que des « clandestins ». Les différentes
aides que nous distribuons aux immigrés les font même parfois choisir de rester
dans la clandestinité en profitant de celles-ci par personnes interposées. L’État
ferme plus ou moins les yeux sur une situation ubuesque où les âmes charitables
œuvrent en permanence pour que des solutions soient trouvées pour des personnes
qui ont violé les lois de notre République et qui vivent la plupart du temps
mieux que dans leur pays d’origine. Si tel n’était pas le cas, le téléphone « arabe »
aurait vite donné l’indication que la France est à éviter. Évidemment ils
attirent la pitié par rapport à notre niveau de vie et nous rentrons dans un
humanisme qui nous ferait accueillir toute la misère du monde pour finir aussi
pauvres qu’eux.
Les
mesures humanitaires immédiates sont un encouragement à venir chez nous, elles
ne doivent donc être considérées que comme des palliatifs à une situation de
laxisme de notre pays vis-à-vis de l’immigration. La véritable solution est de
faire en sorte qu’ils soient suffisamment bien chez eux pour que notre
attractivité ne les encourage pas à partir et que les risques de la
clandestinité chez nous soient suffisamment dissuasifs.
Il n’est point de porte qui résiste à
ceux qui veulent entrer.
Mais comme les délices de Capoue ont
endormi
L’envie
de guerroyer de l’armée d’Hannibal
L’aide au reflux de l’émigration
Fait renaître l’envie de…
Rester au pays !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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