L’article précédent a montré qu’une autre
civilisation se substitue progressivement à la nôtre, civilisation soutenue par
une religion qui remplit entièrement la vie de ses adeptes et s’impose comme ne
pouvant être contestée par aucune autorité humaine autre que celle contenue
dans les paroles du prophète. Ce point est très important et différencie ce
type d’immigration de tous les autres. Il caractérise les difficultés d’assimilation
pour ceux qui tentent de s’intégrer. Elle concourt à un regroupement dans une
communauté qui identifie ces difficultés. L’immigration de travail sous contrat
qui a présidé aux premières arrivées était d’abord relativement peu nombreuse
et prête à tout accepter tant le salaire était attractif. Avec le regroupement
familial et notre droit du sol tout a changé.
Nous avons ouvert les portes à une immigration
continue et importante avec une naturalisation de familles entières. Avant que
l’Europe s’ouvre à l’Est, cette immigration était quasi exclusivement issue du
Maghreb. Désormais elle représente environ 50% du flux migratoire et s’est
beaucoup étendue au sub-saharien avec une forte population noire et en Turquie.
A titre d’illustration, on peut projeter que de 2013 à 2014 la civilisation
musulmane se sera augmentée d’environ 195.0000 habitants dont 130.000 grâce à
la procréation, dit solde naturel, et de 65.000 par le solde migratoire tandis que
la population dite « de souche » aura régressé de 200.000, le reste
de l’augmentation de population étant apporté par les autres immigrations et
leur procréation, d’ailleurs plus faible. C’est probablement 5,1 millions de
musulmans qui habitent notre sol, en tous cas connus de nos services et ils
seront près de 6 millions en 2017. C’est 1,3 millions de plus qu’en 2012. Ceci pèsera
encore plus dans les élections futures.
Nous
devons donc résoudre les difficultés entrainées par un flux migratoire qui ne
trouve pas suffisamment de travail et qui augmente le chômage plus que le font les
français de souche et assimilés. La première solution est de stopper le flux
migratoire ou le réduire à une immigration choisie très restrictive. La contrainte
démographique veut que nous ne fassions progresser notre population que pour
autant que nous puissions lui donner du travail. En dix ans notre taux d’emploi
n’a pas varié en se situant à 69,5% mais nous avons un taux de chômage de
catégorie A qui augmente, ce qui veut dire que les emplois à temps partiel augmentent.
Puisque
notre chômage est surtout dans les emplois non qualifiés, il est inutile et
dangereux d’importer ces travailleurs de l’extérieur. Il faut donc réduire l’entrée
du flux migratoire, ce qui ne changera pas le taux d’emploi mais fera diminuer
le chômage qui a un coût plus élevé que les ressources affectées. Ce serait
déjà plus intelligent que réduire la durée ou le montant des indemnités comme
le propose notre Ministre de l’Économie. Cette mesure passe par la remise à plat
des contrats d’immigration passés avec certains pays comme l’Algérie et le
Sénégal. L’aide à leur apporter serait plutôt de les former à des emplois
qualifiés et de cadres ainsi que de soutenir leur économie par des importations,
des investissements et des missions de conseil.
Le malheur
est qu’un certain nombre d’employeurs français poussent à l’immigration pour
faire baisser les salaires selon la loi
bien connue de l’offre et de la demande qui influe les prix, donc ici les coûts
salariaux. Pour les métiers très qualifiés dans le domaine de la santé, entre
autres, il est anormal que les infirmières, les médecins et les chirurgiens
étrangers se substituent à nos ressortissants par manque de personnel. Si les
médecins quittent les campagnes pour rejoindre l’hôpital ou la concurrence va
devenir plus vive avec l’apport étranger, c’est que nous vivons une situation
anormale. Il y a là aussi un lien étroit avec la politique de rémunération des
professions libérales ou salariées face aux contraintes du métier qui s’ajoute
au problème du numérus clausus. Il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir
satisfaire la demande dans ce domaine. Les médecins libéraux par exemple
deviennent des salariés mal payés de la Sécu pour les années d’étude, les
heures travaillées et les contraintes du métier et les urgences des hôpitaux accueillent
bien au-delà des réelles urgences.
La
gestion du flux migratoire passe donc en interne par la satisfaction des
demandes d’emploi grâce à la formation qualifiante adaptée (600.000 emplois non
pourvus) et l’adaptation du numerus clausus aux besoins. En externe l’immigration
doit être jugulée drastiquement pour un temps et ouverte pour des contrats de
travail à durée limitée n’engageant en rien le pays à la naturalisation ou à la
prolongation du permis de séjour en dehors du contrat. Elle ne doit s’adresser qu’à
des individus qualifiés ayant trouvé un contrat en France et sur demande de l’employeur.
Le
mariage des couples mixtes à l’étranger hors UE ne doit plus donner droit à
vivre en France, ni à la naturalisation, sauf en cas de CDI ou de contrat longue
durée avec permis de séjour. Il faut revoir les droits au regroupement
familial. De même le droit du sol doit être modifié dans son application pour
éviter, par exemple, que les Comoriennes viennent accoucher à Mayotte pour
avoir un enfant français et musulman. Par ailleurs les allocations familiales
ne doivent être dues qu’à ceux qui cotisent par leur travail en France. Une
période probatoire d’acquisition de la nationalité française doit être
instaurée pendant laquelle un certain nombre de délits entraîneraient la
déchéance de nationalité et le renvoi dans le pays d’origine.
Par
ailleurs une action doit être entreprise pour que l’arrivée clandestine en
Europe n’entraîne pas l’acquisition d’un droit de circulation dans toute l’Europe
comme le font ceux qui arrivent par Lampedusa et par les Canaries entre autres.
Il est évident que les accords de Schengen doivent être revus pour permettre un
contrôle aux frontières. Le droit à la santé ne doit pas pouvoir être acquis
par n’importe quel étranger souhaitant se faire soigner gratuitement en France et
repartant dans son pays après. Les conditions d’accès à la CMU et à l’AME
doivent être plus restrictives et mieux contrôlées.
En
résumé l’immigration doit être contrôlée au strict nécessaire et choisie. L’accueil
des réfugiés politiques ne doit pas devenir une porte ouverte à tout ce qui se
passe dans le monde mais à ceux que notre civilisation doit protéger. Il doit s’agir
d’une solidarité internationale répartie en fonction des histoires, des
religions et des cultures de chacun des pays. Tout ceci n’est qu’un inventaire
non exhaustif des mesures à prendre avec une ligne directrice claire de gestion
du flux migratoire mais nous avons vu que nous ne résoudrions ainsi qu’un tiers
des conséquences d’une immigration de peuplement. Ajoutons à cela que ce n’est
pas pour autant que va se tarir le flux des candidats à l’émigration de leur
pays qui, au pire, les poussent à la clandestinité comme l’a très justement dit
Philippe De Villiers. C’est ce sujet et celui des 2/3 restants du flux
migratoire que nous aborderons dans un prochain article.
L’apathie de nos politiques et leur appétence
à l’argent et au pouvoir
Nous conduit à des acceptations de fait
qui nous nuisent.
Les décisions dites humanitaires d’aujourd’hui
Peuvent s’avérer plus tard comme
Humainement destructrices !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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