Il
manque au moins 2 milliards pour tenir le déficit budgétaire selon le Ministère
des Finances et Ségolène continue à jeter les subventions écologiques, sûre d’être au-dessus des restrictions budgétaires.
Son ex ne peut lui faire ça. Elle a donc livré à la presse le dernier rapport
climatologique du Giec pour les 50 ans à venir. Excusez du peu quand on a du
mal à avoir des prévisions météorologiques fiables au-delà de 5 jours. La
climatologie c’est autre chose me direz-vous, on ne peut pas comparer. C’est
vrai la climatologie est une science jeune qui fait des prévisions à long terme
à partir d’informations sur le passé et d’hypothèses sur les paramètres influents
au moyen de modèles mathématiques censés capables de représenter le climat
futur.
Pour
avoir été moi-même créateur de modèles mathématiques, j’atteste de la
puissance des représentations modélisées sur des phénomènes physiques complexes
lorsque les lois qui les lient entre eux sont parfaitement connues. C’est ainsi
que l’on pilote automatiquement les avions et les réacteurs nucléaires, qu’on
place des satellites en orbite autour d’un astre. Malheureusement la
climatologie ne peut pas s’appuyer pour l’instant ni sur des lois certaines, ni
sur l’exhaustivité des paramètres influents. Quelle est l’influence relative de
la vapeur d’eau, du gaz carbonique, du soleil, des courants marins, etc. sur le
climat ? Les scientifiques n’ont pu encore donner aucune certitude.
Toutefois on peut toujours entrer des données dans des modèles mathématiques et les faire
parler. Seulement pour donner un semblant de preuve de leur efficacité, il faut
pour le moins montrer qu’ils ont bien prévu le climat depuis le commencement de
leur utilisation. Force est de constater qu’ils ont failli depuis quatorze ans sur
l’évolution des températures moyennes du globe, comme le montre le graphique
ci-contre de 1997 à 2012. Il en résulte que les prévisions, faites avec les mêmes modèles,
jusqu’en 2050 n’ont aucune valeur scientifique. Si les paramètres ou les
modèles ont été « perfectionnés » aujourd’hui, il va falloir attendre
au moins une dizaine d’années pour pouvoir faire des prévisions valables jusqu’en
2050.
Nous
sommes donc dans le domaine du n’importe quoi scientifique et dans l’emploi
systématique du catastrophisme à des fins électorales ou d’aura personnel de
notre nouvelle Ministre de l’Écologie. En effet les médias n’ont répercuté que
cela d’un rapport qui met beaucoup de précautions sur ses prévisions, les
réchauffements insupportables, les ouragans, les pluies diluviennes, etc.
Autrement dit, attendez-vous au pire. Il en est ainsi de tout. Tout est
dangereux, tout peut amener la destruction de la race humaine. Citons en vrac,
la grippe aviaire, le virus Ebola, les OGM, les réacteurs nucléaires, etc. qui
remplacent la peste et le choléra, lesquels ont ravagé l’humanité, pourtant
ressorti vivante jusqu’à nos jours malgré la faiblesse des connaissances
scientifiques de l’époque.
Ajoutons,
à la manipulation du catastrophisme, le principe de précaution, dont on
commence à mesurer les dégâts qu’il engendre. Il nous fait nous protéger de
tout, à priori, avant même d’avoir évalué scientifiquement la nocivité sur l’homme.
Cette attitude, dont se repaissent les médias parce que cela fait vendre, ne
permet plus de mesurer les véritables dangers qui nous menacent à court, moyen
ou long terme. Nous perdons le sens de la relativité et nous vivons dans un
sentiment d’angoisse permanente, alimentée à plaisir. Si le Giec manie le
catastrophisme c’est que c’est sa raison d’exister et de voir arriver les
crédits d’étude. Si Ségolène Royal accueille avec jubilation un rapport
catastrophique, c’est que cela va permettre de valoriser son poste et de
dépenser des centaines de millions dans des subventions aux énergies
renouvelables qui conduisent l’Allemagne, l’Espagne et la Belgique dans l’impasse
budgétaire. Peu importe l’importance accordée à l’Écologie justifie celle du
Ministère de Ségolène Royal.
Ceci
est valable pour d’autres sujets comme la menace terroriste en France. Vu la
volonté, exprimée par les plus hautes autorités de l’Islam, de rendre musulmane
l’Europe, vu notre politique étrangère qui tantôt aide les djihadistes en
Syrie, tantôt les combat au Mali, il ne peut en être autrement. Quand nous nourrissons
des jeunes sans travail, cibles faciles de l’endoctrinement, le goût de l’aventure,
la volonté de donner un sens à leur vie, cela ne peut que donner des candidats
djihadistes. Ceci étant, le danger d’actes isolés, qui seront très médiatisés,
est non seulement possible mais probable. Il mettra à l’épreuve notre capacité
de résistance mais cela n’a rien à voir avec une guerre à nos portes. Il s’agit
d’une maladie auto-immune, nous fabriquons les acteurs de notre propre
angoisse. Le vrai danger est dans l’immigration de peuplement d’une autre
civilisation. C’est un danger grave mais à moyen terme porté pour les ¾ par la
différence de fécondité entre l’ancienne et la nouvelle population et notre
incapacité à créer les conditions d’une véritable assimilation.
Depuis
près de soixante-dix ans, nous n’avons pas connu la guerre en métropole. C’est
unique dans notre histoire, mais nous entrons dans une période où ce vrai
danger nous menace sérieusement. Il n’est plus temps de se soumettre à des
angoisses hypothétiques. Le peuple doit rester solide dans un État en
déconfiture. C’est de lui et de lui seul que dépendra finalement l’avenir de
notre pays. Son exploitation par les puissances de l’Ombre est en cours et la
guerre, pour elles, fait partie de la panoplie des moyens. Chassons les
manipulateurs de fausse angoisse, comme Valls justifiant la poursuite de son
action, par le catastrophisme de l’arrivée du FN, ou Jupé avec celui de la
sortie de l’euro.
La vraie catastrophe pour la France
Ce n’est pas le climat en 2050.
Non, c’est l’incompétence,
L’appétit du pouvoir,
La soif d’argent…
De notre Élite !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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