Depuis
notre intervention au Mali, ne parlons pas de guerre tant les forces étaient
disproportionnées et l’adversaire prêt à se disperser, Hollande a tenté de
faire illusion avec la politique étrangère, mais cela marchera de moins en
moins. Enfin, pour un président affaibli dans un pays déficitaire avec un taux de chômage et une dette record,
les marges de manœuvre pour des interventions militaires à l'étranger
deviennent très minces. Notre pays, qui se pose en faiseur de paix au Mali et
en Libye, se voit renvoyé au rang de puissance hégémonique bis, supplétif d’une
politique américaine du chaos, qui n’hésite pas à se créer des ennemis pour
intervenir après les avoir comptés parmi les amis ayant aidé à mettre en œuvre cette
politique partout dans le monde.
Après
avoir soutenu l’intervention en Libye pour tuer Kadhafi, reçu auparavant sous
sa tente dans les jardins de l’Élysée, par Sarkozy, Hollande a saisi l’occasion
du Mali pour montrer sa force avec la bénédiction américaine et à la demande d’un
président malien récemment issu d’un coup d’État… Au nom de la démocratie !
Il a ainsi pu remercier son prédécesseur de cette occasion pour son action
libyenne qui a permis d’armer plus et mieux toutes les factions islamistes qui
se répandent sur l’Afrique. Nous sommes au Mali pour longtemps et pour ne pas
avoir de morts il vaut mieux ne pas trop sortir des casernements. On vient de
voir malheureusement que l’insécurité pour les représentants français se répand
comme traînée de poudre sur l’Afrique et le Moyen-Orient avec la menace d’exécution
de l’otage pris en Algérie.
Ceci montre que l’État
Islamique, dont nous voulons puérilement cacher l’importance en le désignant du
nom de Da’ech, va susciter les ralliements successifs de factions musulmanes
armées répandues dans le monde entier. La force de cet « État » autoproclamé
tient surtout dans le fait qu’il peut désormais porter la guerre intérieure
dans tous les pays qui s’opposent à lui. C’est pourquoi notre intervention
aérienne en Irak, bien modeste par rapport aux frappes américaines, nous place
néanmoins en seconde position dans la liste des pays où l’Islam doit d’abord
frapper. Or nous sommes plus près d’eux que les américains et nous avons une importante
immigration musulmane qui a introduit facilement et nourri le cheval de Troie
des candidats au djihad.
Nos
frappes n’amènent rien de significatif sur le plan militaire mais elles
attisent et concentrent la haine sur notre pays. Le risque pris est absurde,
militairement et diplomatiquement. Il est le hochet d’un président de plus en
plus faible qui rêve d’un nouveau Bamako pour redorer son blason. Le problème
est que ce hochet est une grenade qui va nous sauter à la figure. Les autres
dirigeants européens sont restés sagement beaucoup plus en retrait. N’oublions
pas que c’est sur notre territoire, sur nos possessions à travers le monde, que
le djihad, qui vient de montrer sa force aux yeux de la communauté musulmane,
va porter ses actions de déstabilisation et de mort. Les représentants de l’Islam
ont clairement dit que les dômes des mosquées sont ses casques, les minarets
ses lances et nous vaincrons par l’utérus de nos femmes.
Le
combat contre l’EI est une affaire musulmane où les puissances sunnites et
chiites doivent s’affronter pour des raisons religieuses et de dominance du
monde musulman. Notre ingérence est forcément partisane et ne peut que
brouiller et amplifier les conflits. Il y a d’autres moyens d’aider les
chrétiens d’Orient. Par contre c’est sur le plan intérieur que nous devons nous
préparer à résister. Toutes nos forces, toute notre intelligence, toute notre
détermination doivent viser à éviter puis expurger la menace. Le chantier est
immense. Nous avons grossièrement raté l’assimilation de la jeunesse musulmane
qui nourrit l’insécurité, le trafic de drogues et le chômage pour saisir toute
occasion pacifique ou non de manifester sa non-intégration. C’est de notre
propre population que viendra le danger.
Il
faut convaincre que l’Islam et la laïcité ne sont pas compatibles et que nous
avons affaire non à une religion qui veut pouvoir pratiquer ses rites mais à un
choc de civilisation. Il faut séparer le bon blé de l’ivraie. Etre musulman ne
doit pas être un opprobre mais l’influence de rites religieux sur le mode de
vie, les lois et coutumes du pays ne peuvent être tolérées. Le musulman
assimilé doit admettre comme nous la séparation de l’Église et de l’État. Le
musulman assimilé ne doit pas considérer que son vrai pays est ailleurs comme
ne l’ont pas fait les espagnols, les italiens, les portugais, les polonais, les
russes qui ont aimé la France et l’ont remerciée de leur donner l’hospitalité.
Le musulman qui veut s’intégrer doit avoir des devoirs avant de demander des
droits.
En
dehors de la mobilisation des forces armées, des réseaux de surveillance du
territoire, c’est un véritable examen de conscience que doit faire le peuple
français en se préparant au pire. La mise à l’index d’un racisme destructeur
des rapports humains ne doit pas conduire à un laxisme qui dépasse les limites
de la bienveillance. Le musulman assimilé doit être montré en exemple et nous
devons tout faire pour lui permettre d’y arriver parce que justement c’est pour
lui beaucoup plus difficile que pour les autres immigrés. Mais il faut arrêter
de stigmatiser les responsables politiques qui essaient de rétablir le respect
des comportements occidentaux de base, comme je l’ai encore entendu hier soir à
la télévision à propos d’arrêtés pris par Robert Ménard, maire de Béziers.
Interdire de mettre du linge aux fenêtres ou de cracher dans la rue, n’est pas
un signe de racisme. Stigmatiser la sympathie au FN de 25% des français n’est
qu’un ostracisme qui nie la démocratie et détourne des raisons objectives qui
les ont poussés à cette opinion.
La civilisation
musulmane s’implante chaque jour un peu plus en France par une immigration de
peuplement et ne pourra pas contribuer efficacement à la lutte contre le
djihadisme qui n’est qu’une autre forme armée de destruction de la civilisation
occidentale. L’heure est venue de s’en rendre compte comme l’analyse très
justement Mgr Nona, archevêque de Mossoul :
Le 19 août
dans une déclaration au quotidien italien Corriere de la Sera, Mgr Amel Shimoun
Nona, a adressé un avertissement solennel à l’Occident :
«Notre souffrance est un prélude à ce
que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur
proche», a crié l’archevêque à ses frères chrétiens
d’Occident.»
« Si
vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que
vous aurez accueilli dans votre maison [...] S’il-vous-plaît,
il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont
aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient,
car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en
danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en
allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains
sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine. L’Islam ne dit pas que tous
les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. »
Claude
Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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