Depuis le Brexit et l’élection de
Donald Trump nous avons tous pu constater deux choses : une quasi-unanimité
de la presse pour soutenir un choix ou l’un des candidats. Dans les deux cas l’oligarchie
ploutocratique était à la manœuvre et dans les deux cas le résultat final a
donné une énorme claque aux sondeurs et aux médias. Dans le cas de l’élection
présidentielle française le même scénario s’est mis en place avec Emmanuel
Macron, pur produit marketing dont Jacques Attali, son mentor, disait lui-même
que son programme était vide ! Nous sommes devant ce genre de publicité
qui fait fureur actuellement où l’on vous dit finalement rien sur le produit
mais on vous vend juste un clip attrayant n’ayant souvent rien à voir avec le
produit. Dans ce scénario, comme le fond n’existe pas, il faut le plus
longtemps possible empêcher le débat de fond. Les attaques possibles contre les
autres candidats sont depuis longtemps dans les tiroirs de ceux qui mènent la
danse pour être mis en action au bon moment. On en a vu l’exemple aux États-Unis où le candidat Trump n’a vu sortir les affaires « pédophilie,
harcèlement sexuel, magouille financière, complicité avec l’ennemi russe »
qu’au moment où celui-ci a commencé à inquiéter Hillary Clinton.
Alors je vous propose modestement d’oublier les
sondages et de jouer avec moi sur une donnée Facebook qui sera difficilement
manipulée même si elle peut être contestée parce qu’elle ne répond pas au
modèle des quotas utilisé par les sondeurs. Je suis parfaitement conscient que
l’utilisation de Facebook n’est pas la même suivant l’âge et la catégorie
sociale par exemple. Mais on peut tout-de-même penser que les résultats ne
devraient pas être complètement différents… Pourtant c’est le cas du graphique
ci-contre qui représente les « j’aime » de Facebook le 1er
mars 2017. Ce n’est pas 12% de sympathisants mais 25% que l’on trouve pour
Jean-Luc Mélenchon. Ce n’est pas 26% de sympathisants pour Emmanuel Macron mais
seulement 7% ! D’ailleurs Benoît Hamon n’est pas loin avec 5%. Les petits « candidats »
qui n’intéressent pas pour l’instant les manipulations des sondages sont à 2,6%
pour Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau.
On peut même aller plus loin dans l’analyse et
comparer les résultats du 1er mars avec ceux du 22 février. Cela
donne le graphique ci-contre où l’on constate une poussée des sympathisants
chez Macron et Dupont-Aignan. Ce n’est pas choquant puisque les affaires qui
touchent François Fillon profitent naturellement à Macron et Dupont-Aignan qui
l’encadrent politiquement. Ceci s’étend même au camp socialiste qui y retrouve
des couleurs puisque l’opprobre est sur les camp adverse. Je me garderai d’aller
plus loin car toutes les précautions statistiques sont loin d’être requises
comme j’ai pu le faire professionnellement. Il y a néanmoins un juge de paix si
je puis dire, c’est la réalité des votes en avril. Ce regard simpliste sur l’opinion
peut devenir alors un indicateur beaucoup plus fiable pour l’avenir.
Mais il n’est pas interdit de passer au deuxième tour
de la Présidentielle en regardant ce qui sera le résultat qui se jouera entre
Marine le Pen et X. La première estimation c’est Marine Le Pen contre tous. Le plafond
de verre ne peut être franchi et son socle d’électeurs ne peut s’étendre à
gauche ou à droite. Il n’y a pas report des électeurs des autres candidats sur
elle mais sur l’autre candidat. Dans ce cas extrême Marine Le Pen serait battue
à 47% contre 53%. Par contre si les sympathisants actuels, devenus électeurs de
Dupont-Aignan et d’Asselineau, se reportent sur Marine Le Pen, c’est elle qui
est gagnante avec 52% contre 48%.
Ceci fait fi de tous les autres
candidats présents au premier tour qui globalement représenteront une masse non
négligeable dans un deuxième tour où le 1% compte. Mais ce regard montre au
moins que cette collecte simple de données sur Facebook n’est pas sans
cohérence avec ce que des études statistiques beaucoup plus complexes
commencent à dire. Le victoire de Marine Le Pen n’est plus impossible.
Toutefois il faut savoir que le Système qui a entrepris de mettre des haies de
plus en plus haute à franchir pour François Fillon, le fera sur Marine Le Pen dès
que le duel Macron-Fillon aura rendu son verdict. On voit d’ailleurs que cela a
commencé dès que l’on a senti que le chevalier Fillon a dû poser pied à terre
et lutter à mains nues.
On dit toujours les sondages ne sont
qu’une photo instantanée de l’opinion donc n’allons pas plus loin dans les
pronostics. Chaque jour peut amener un évènement qui brouille les cartes mais
il est clair que les sondages sont payés et que nous ne connaissons pas les
vrais payeurs. Dans ce regard sur Facebook cela ne coûte rien et par les temps qui
courent c’est un gage de vérité. Le Brexit était tellement donné perdant que la
veille du vote des traders sont partis en vacances en laissant des positions
boursières qui leur était favorable après la défaite du Brexit. Mal leur en a
pris ils ont perdu beaucoup d’argent. Hillary Clinton était tellement sûre de
gagner que certains de ses conseillers hantaient déjà la Maison Blanche. Il ne
manquait que le tapis rouge. Elle complote désormais pour entraver son rival,
voire en œuvrer à sa destitution. Les sondages n’ont rien vu venir ou ont été
sciemment payés pour masquer la vérité et influencer les votes selon le vieux
principe qui veut que le leader attire à lui les hésitants.
La leçon qu’il faut retenir c’est qu’on nous manipule toujours
D’autant plus facilement que l’on n’est moins informé.
Les réseaux sociaux sont le poison des médias
Qui sont à la solde des manipulateurs.
Là est le vrai contre-pouvoir
Celui du peuple averti !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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