Les prévisions de croissance mondiale
à 3,4% en augmentation pour 2017 restent largement au-dessus de celles de
l’Union Européenne. En ce qui la concerne et en particulier la France, les
Perspectives économiques mondiales, formulées par le FMI en octobre 2016, sont
particulièrement bien adaptées et la conclusion est : « la nature encore faible et précaire de la
reprise mondiale, ainsi que les risques auxquels elle est confrontée. En particulier
dans un contexte caractérisé par une demande faible où les principaux
taux d’intérêt directeurs sont proches de leur borne inférieure, une croissance
molle risque de s’auto entretenir tandis que l’investissement diminue,
que la croissance de la productivité fléchit, que les marchés du travail
perdent de leur dynamisme et que le capital humain s’érode. Par
ailleurs, la baisse des taux de croissance, de même que la hausse des
inégalités de revenus et les craintes concernant l’impact des
migrations, contribuent à des tensions politiques qui bloquent des réformes
économiques constructives et risquent de provoquer une volte-face dans
l’intégration commerciale. Ces tensions ne feront que s’accentuer tandis que les
pouvoirs publics auront de plus en plus de mal à tenir leurs engagements sur le
plan des prestations sociales face à la réduction des assiettes fiscales. »
La France avec son taux de croissance
de 1,1% en 2016 fait pâle figure avec la croissance de l’Allemagne à 1,9% et
celle du Royaume-Uni à 1,8%. Le pire pour nous est que la moyenne de la zone
euro est à 1,7%. De toute évidence le chômage ne peut avoir été réellement
réduit avec une croissance aussi faible et les chiffres qui nous sont livrés
sont donc manipulés et ne reflètent pas la réalité. On note au passage le
décalage entre la croissance mondiale à 3,3% et celle de la zone euro à 1,7%.
Voilà qui devrait faire réfléchir les tenants de la mondialisation et de l’euro.
D’ailleurs si l’on fouillait les chiffres des PIB de l’UE, on découvrirait que la
croissance des pays hors UE a été plus forte que ceux de la zone euro comme en
2015. Il faut définitivement arrêter de porter l’euro comme la panacée qu’il
est pour l’Allemagne et le Royaume-Uni, la Suisse montre que l’on peut aussi
bien vivre sans lui.
Il nous reste à parler de la
politique énergétique de notre pays qui est un pilier de notre économie. Un
pays, n’ayant pas une indépendance énergétique, et qui produit à un coût du kWh
handicapant les consommateurs et les entreprises, a une mauvaise politique
énergétique. La France avant l’écologisme, vision idéologique de l’écologie,
avait une indépendance énergétique et un coût du kWh qui faisait l’envie de ses
voisins. La focalisation de l’écologisme sur le nucléaire, laissant de côté
toute la pollution engendrée par les industries chimiques, métallurgiques et
pharmaceutiques, a finalement détruit notre industrie nucléaire et engendré des
perspectives de pollution et des coûts en croissance comme en Allemagne. J’ai
en effet montré en regardant les variations des productions électriques entre
2014 et 201, puis entre 2016 et 2015, que l’augmentation de production des
énergies renouvelables intermittentes (EnRi), solaire et éolien, entraînait une
augmentation de la production des centrales thermiques polluantes (gaz,
pétrole, charbon) qui était entre 2/3 kWh et 1 Kwh pour 1 kwh d’EnRi. Par ailleurs
les investissements nécessaires entre 2018 et 2023 sont, suivant la stratégie
basse ou haute retenue, entre 76 et 107 milliards par an. Si l’on tient compte
des économies sur le carénage de 20 à 25 réacteurs, soit la moitié du parc, on
a tout de même une dépense entre 56 et 82 Mds€ sur 5 ou 6 ans.
Il faut redire que la production
nucléaire ne participe à la pollution en CO2 que pendant la construction des
centrales et de ses éléments constitutifs, c’est-à-dire très peu. Mais il en est
de même sur ce point pour les EnRi. Le seul grief qui est fait au nucléaire est
sa dangerosité, danger qui n’a généré aucun accident en France depuis ½ siècle.
Il faut se demander pourquoi l’Inde, la Chine, le Royaume-Uni, la Russie
développent un plan énergétique nucléaire. Est-ce des inconscients ? Que
dire alors du Japon qui remet progressivement en service les réacteurs arrêtés
par précaution à la suite de Fukushima ? Le stockage des déchets, peu
importants en France où l’uranium et le plutonium sont recyclés, est une
inquiétude relayée par l’écologisme qui n’a pas d’argument scientifique solide
et manie la « peur de l’inconnu ». Le stockage sera réversible
pendant un siècle, les générations futures auront donc le temps d’accumuler de
l’expérience. Nos ingénieurs ont montré qu’il avait la maîtrise de la
radioactivité et il serait bon que l’on cesse d’opposer l’idéologisme à la
science.
En réalité ce qui se cache derrière ces attitudes c’est
tout un processus destiné à développer les EnRi en partant du réchauffement
climatique proposé comme validé par un consensus mondial… qui n’existe pas. En
dehors du fait que les modèles mathématiques n’ont toujours pas réussi à coller
à la réalité depuis 1979, il y a énormément d’interrogations posées par des
sommités du monde entier qui étayent un doute scientifique. En réalité la
climatologie est une science jeune et d’une énorme complexité où les facteurs
agissant et leurs importances relatives sont innombrables comme un résumé en
est présenté sur le graphique ci-contre.
La
maîtrise du monde par les
multinationales et les banquiers a poussé, sous l’impulsion des
Etats-Unis, un
organisme dépendant de l’ONU, le GIEC, à diffuser des informations qui
auraient
dues rester dans le domaine scientifique. Les envoyés des Etats ont
rédigé, à
partir du groupe des scientifiques du GIEC, des résumés pour les Etats
qui font
fi des doutes de ces scientifiques transparaissant dans leurs rapports
qui ne
sont pas lus par les populations. C’est cette précipitation qui est
condamnable. La politique et l’argent ont pris le pas sur la science.
Ceci peut
nous conduire à des politiques économiques coûteuses qui ne répondent
finalement ni à l’objectif de pollution, ni à celui de l’indépendance
énergétique, ni à celui du kWh bon marché. Ce sera le cas si le
réchauffement n’est
pas prouvé sur une période de dimension humaine et si en plus le carbone
n’est
qu’un facteur dont l’influence est nulle ou très marginale par rapport
aux
autres. Je dois redire que les deux pays les plus armés pour produire
les
éoliennes sont le Danemark et la Chine, que le solaire et l’éolien
demandent d’utiliser
des terres rares dont la Chine détient 90% de la production mondiale,
que 1 kWh d’EnRi entraîne la production de 2/3 à 1 kWh thermique, que le
solaire et l’éolien
restent beaucoup plus chers que le nucléaire comme on peut le consulter
sur les
publications de RTE, que les fermes solaires et éoliennes demandent de
multiplier les réseaux de distribution de l’électricité, que notre
consommation
stagne, et que nous sommes globalement un pays exportateur même sans les EnRi.
Fermez le ban !
Mais le citoyen est ainsi fait que :
« Il est incroyable de voir comment
dès qu’il est assujetti, il tombe soudain dans un si profond oubli de sa
liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il
sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement
perdu sa liberté mais gagné sa servitude… » La Boétie 1576
La France ne peut se permettre de jouer
l’austérité,
De continuer avec une monnaie
défavorable
Et de se permettre des dépenses inutiles
En suivant un écologisme manipulé
Par les Maîtres de l’argent !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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