Un
politicien responsable ne peut s’abstraire des chiffres sans tromper
honteusement les citoyens et plus encore dans le cas des élections majeures,
présidentielles et législatives. On ne peut pas présenter un programme national
quand près de 80% de nos lois sont issues des directives européennes. C’est le
cas de la loi Travail, dite loi Macron-El Khomeri. Qu’y a-t ’il encore de
national dans les programmes ? Comment
peut-on dire que le quinquennat socialiste a été une réussite quand la dette a
augmenté de 600 Mds€, que les demandeurs d’emploi ont augmenté de 1,363 million
(4,853 en décembre 2011 et 6,226 en
décembre 2016) toutes catégories confondues, soit +28% en 5 ans, que notre
croissance est devenue inférieure à celle de la moyenne des pays de l’UE ?
Comment peut-on dire que notre arrivée dans l’euro a été bénéfique quand notre
solde du commerce extérieur était de +9 Mds€ en 2002 est désormais de -48,3 Mds€
alors que les conditions économiques ont vu la baisse, de l’euro par rapport au
dollar, du prix du baril de pétrole et des taux d’intérêt des emprunts ?
Les chiffres
ennuient les politiciens car ils les obligent à un cadrage des discours qui ne
permet pas d’envolée réaliste sur l’avenir et de constats éthérés sur le passé.
On peut dire que la France sera le premier pays du monde en 2020, cela ne mange
pas de pain car personne ne peut l’infirmer mais personne non plus ne peut l’affirmer…
sauf un candidat à la Présidence. On peut dire qu’il faut que tout le monde
soit au-dessus du seuil de pauvreté, car personne ne peut tenir devant ses
compatriotes un discours contraire sans se faire lyncher. Là encore c’est
porteur de proposer un salaire universel. Malheureusement lorsque le candidat
annonce les chiffres du coût de l’opération, il récolte un rétropédalage qui
tue le mirage de départ. L’idée est bonne car la robotisation va tuer de l’emploi
mais la solution apportée n’est pas associée à des chiffres crédibles. Quand un
candidat distribue des bons points à sa gauche et à sa droite, il ne parle pas
de chiffres mais de puits de recettes sans que personne ne puisse évaluer la
réalité de son importance.
Les seuls
chiffres livrés à l’opinion et sur lesquels surfent les candidats sont les
sondages. Qu’ils soient truqués ou donnant une présentation orientée ou non,
les candidats font marcher leur campagne à leur rythme. Je suis en avance et je
préfère les grandes envolées et les chimères. Je suis en retard et j’attaque
mes concurrents. Je modifie mon programme au gré des réactions épidermiques de
l’opinion souvent sectorielle. Cette attitude est irresponsable car le candidat
doit se nourrir avant du ressenti de ses concitoyens et regarder la position de
son pays dans le concert européen et mondial. Ensuite il propose une vision de
l’avenir et les grands objectifs de sa Présidence, ce qui n’a rien à voir avec
un programme de gouvernement. Prenons le SMIC. Est-on pour le maintien du SMIC
ou sa suppression comme cela était en Allemagne il y a peu ? Est-on oui ou
non pour son relèvement ? Est-on pour ou contre le développement du
régionalisme ? Est-on pour ou contre la monnaie unique ? Est-on pour
ou contre la libre circulation des capitaux et des hommes ? Est-on oui ou
non pour une Défense plus autonome et une augmentation de son budget ? Ces
questions et bien d’autres sont de nature présidentielle. Il appartiendra au
gouvernement d’y adapter les chiffres pour les rendre faisables.
Les chiffres
doivent être globaux et donner, les valeurs globales et les niches des recettes
et les grands sujets de dépense avec quelques clés de répartition. Le discours
des candidats ne peut être un discours d’épicier. Les sondages devraient serrer
la réalité de beaucoup plus près pour donner une évolution de l’opinion. J’ai
montré que l’on pouvait avoir des indications intéressantes même à partir de
comptages simplistes sur celui des « j’aime » de Facebook qu’il est
plus difficile de truquer. Mais, lorsque l’opinion est globalement volatile
comme aujourd’hui où l’abstention est de loin le premier parti de France, les
sondages qui donnent les attirances pour tel ou tel candidat n’ont pas grande
valeur. Les résultats des sondages sur les intentions sûres de vote sont plus
intéressants même si ce n’est qu’une photo instantanée de l’opinion et que l’importance
des opinions non formulées reste grande.
Ces sondages ci-dessus d'IFOP et IPSOS donnent
des résultats très différents et la menace d’une victoire de Marine Le Pen n’apparaît
pas. C’est donc un épouvantail brandi par les « dépendantistes » du
Système pour récupérer des voix à bon compte. Rien ne garantit que ces sondages
ne soient pas truqués quand on sait que Frédéric Dabi, qui apparaît auprès de
Macron est le directeur-adjoint de @IfopOpinion ! Vu le matraquage
médiatique fait sur ce candidat on peut émettre un doute sur la réalité
des chiffres le concernant. Il est intéressant de faire la comparaison entre
les sondages d’IFOP et IPSOS du 07/03/13 donnant les opinions favorables, ceux
du 09/03/17 donnant les votes sûrs et ceux du 11/03/17 collectés sur Facebook.
On note que les votes pour les « dépendantistes » de Hamon à Fillon sont
nettement plus élevés chez les sondeurs et beaucoup moins pour Mélenchon que
les j’aime de Facebook. Par contre les votes pour Marine Le Pen se rapprochent
sensiblement. Les premiers débats de campagne sont encore sérieusement modifier
la carte des résultats de sondages.
Les sondages, dans la mesure où ils ne
sont pas fiables,
Ont une importance démesurée par rapport
Aux chiffres sociaux et économiques
Qui devraient servir de base
Aux programmes de
Nos candidats !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Un
politicien responsable ne peut s’abstraire des chiffres sans tromper
honteusement les citoyens et plus encore dans le cas des élections majeures,
présidentielles et législatives. On ne peut pas présenter un programme national
quand près de 80% de nos lois sont issues des directives européennes. C’est le
cas de la loi Travail, dite loi Macron-El Khomeri. Qu’y a-t ’il encore de
national dans les programmes ? Comment
peut-on dire que le quinquennat socialiste a été une réussite quand la dette a
augmenté de 600 Mds€, que les demandeurs d’emploi ont augmenté de 1,363 million
(4,853 en décembre 2011 et 6,226 en
décembre 2016) toutes catégories confondues, soit +28% en 5 ans, que notre
croissance est devenue inférieure à celle de la moyenne des pays de l’UE ?
Comment peut-on dire que notre arrivée dans l’euro a été bénéfique quand notre
solde du commerce extérieur était de +9 Mds€ en 2002 est désormais de -48,3 Mds€
alors que les conditions économiques ont vu la baisse, de l’euro par rapport au
dollar, du prix du baril de pétrole et des taux d’intérêt des emprunts ?
Les chiffres
ennuient les politiciens car ils les obligent à un cadrage des discours qui ne
permet pas d’envolée réaliste sur l’avenir et de constats éthérés sur le passé.
On peut dire que la France sera le premier pays du monde en 2020, cela ne mange
pas de pain car personne ne peut l’infirmer mais personne non plus ne peut l’affirmer…
sauf un candidat à la Présidence. On peut dire qu’il faut que tout le monde
soit au-dessus du seuil de pauvreté, car personne ne peut tenir devant ses
compatriotes un discours contraire sans se faire lyncher. Là encore c’est
porteur de proposer un salaire universel. Malheureusement lorsque le candidat
annonce les chiffres du coût de l’opération, il récolte un rétropédalage qui
tue le mirage de départ. L’idée est bonne car la robotisation va tuer de l’emploi
mais la solution apportée n’est pas associée à des chiffres crédibles. Quand un
candidat distribue des bons points à sa gauche et à sa droite, il ne parle pas
de chiffres mais de puits de recettes sans que personne ne puisse évaluer la
réalité de son importance.
Les seuls
chiffres livrés à l’opinion et sur lesquels surfent les candidats sont les
sondages. Qu’ils soient truqués ou donnant une présentation orientée ou non,
les candidats font marcher leur campagne à leur rythme. Je suis en avance et je
préfère les grandes envolées et les chimères. Je suis en retard et j’attaque
mes concurrents. Je modifie mon programme au gré des réactions épidermiques de
l’opinion souvent sectorielle. Cette attitude est irresponsable car le candidat
doit se nourrir avant du ressenti de ses concitoyens et regarder la position de
son pays dans le concert européen et mondial. Ensuite il propose une vision de
l’avenir et les grands objectifs de sa Présidence, ce qui n’a rien à voir avec
un programme de gouvernement. Prenons le SMIC. Est-on pour le maintien du SMIC
ou sa suppression comme cela était en Allemagne il y a peu ? Est-on oui ou
non pour son relèvement ? Est-on pour ou contre le développement du
régionalisme ? Est-on pour ou contre la monnaie unique ? Est-on pour
ou contre la libre circulation des capitaux et des hommes ? Est-on oui ou
non pour une Défense plus autonome et une augmentation de son budget ? Ces
questions et bien d’autres sont de nature présidentielle. Il appartiendra au
gouvernement d’y adapter les chiffres pour les rendre faisables.
Les chiffres
doivent être globaux et donner, les valeurs globales et les niches des recettes
et les grands sujets de dépense avec quelques clés de répartition. Le discours
des candidats ne peut être un discours d’épicier. Les sondages devraient serrer
la réalité de beaucoup plus près pour donner une évolution de l’opinion. J’ai
montré que l’on pouvait avoir des indications intéressantes même à partir de
comptages simplistes sur celui des « j’aime » de Facebook qu’il est
plus difficile de truquer. Mais, lorsque l’opinion est globalement volatile
comme aujourd’hui où l’abstention est de loin le premier parti de France, les
sondages qui donnent les attirances pour tel ou tel candidat n’ont pas grande
valeur. Les résultats des sondages sur les intentions sûres de vote sont plus
intéressants même si ce n’est qu’une photo instantanée de l’opinion et que l’importance
des opinions non formulées reste grande.
Ces sondages ci-dessus d'IFOP et IPSOS donnent
des résultats très différents et la menace d’une victoire de Marine Le Pen n’apparaît
pas. C’est donc un épouvantail brandi par les « dépendantistes » du
Système pour récupérer des voix à bon compte. Rien ne garantit que ces sondages
ne soient pas truqués quand on sait que Frédéric Dabi, qui apparaît auprès de
Macron est le directeur-adjoint de @IfopOpinion ! Vu le matraquage
médiatique fait sur ce candidat on peut penser émettre un doute sur la réalité
des chiffres le concernant. Il est intéressant de faire la comparaison entre
les sondages d’IFOP et IPSOS du 07/03/13 donnant les opinions favorables, ceux
du 09/03/17 donnant les votes sûrs et ceux du 11/03/17 collectés sur Facebook.
On note que les votes pour les « dépendantistes » de Hamon à Fillon sont
nettement plus élevés chez les sondeurs et beaucoup moins pour Mélenchon que
les j’aime de Facebook. Par contre les votes pour Marine Le Pen se rapprochent
sensiblement. Les premiers débats de campagne sont encore sérieusement modifier
la carte des résultats de sondages.
Les sondages, dans la mesure où ils ne
sont pas fiables,
Ont une importance démesurée par rapport
Aux chiffres sociaux et économiques
Qui devraient servir de base
Aux programmes de
Nos candidats !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire