Nos hommes
et femmes politiques vivent pour la plupart dans les grandes villes où nos
concitoyens se réfugient pour trouver du travail car c’est encore là que l’on
peut en trouver tant les offres sont diverses à défaut d’être en surnombre.
Pour la nécessité des campagnes électorales, ils arpentent la France rurale en
ciblant des exploitations encore prospères et des villages où, la curiosité
aidant, une petite foule se presse autour d’eux. L’essentiel est que les
télévisions, les radios et les journaux soient là. C’est donc encore les restes
d’une France vivante qui s’étale devant eux. Vous ne les voyez pas sillonner
les déserts agricoles, les villages qui meurent où le café, et l’école disparaissent.
Dans ceux-ci il y a longtemps que le « proposé à la distribution du
courrier » (facteur de cohésion et de vivre ensemble) n’est plus qu’un
météore motorisé, et que la poste chez l’épicier est partie avec lui. Le nombre
d’agriculteurs qui faisaient vivre ces villages diminue au rythme d’un suicide
par jour et à celui de la diminution des revenus pour un travail où la notion
de smic horaire a depuis longtemps perdu son sens.
On
voit aussi disparaître l’hôpital et le dispensaire. Il revient aux maires de
trouver un médecin et de lui offrir un logement et un cabinet, à eux d’organiser
les transports scolaires pour des distances de plus en plus grandes. Le
gendarme, le juge, l’avocat, le laboratoire d’analyses, s’éloignent aussi. L’hypermarché
ne s’implante qu’après une étude de marché qui la conduit vers les
concentrations suffisantes de population, c’est-à-dire des villes importantes
détruisant au passage les commerces des centres-villes. Cette destruction est
particulièrement visible dans les villes moyennes si les maires ne mettent pas
une priorité sur la politique municipale pour les laisser vivre. Il suffit de
se rendre dans ces villes moyennes, en particulier dans les régions plus
sensibles au chômage, pour le constater. Que l’on aime ou pas Robert Ménard,
force est de constater qu’il essaie d’y pallier dans sa ville de Béziers.
Vannes et Auxerre par
exemple ont un centre-ville qui présente un visage de désolation. Le montage
photo ci-contre, réalisé par Sébastien Dieu, le dessinateur et caricaturiste,
montre les boutiques fermées dans le centre d’Auxerre. Il nous dit : "Le centre-ville d’Auxerre est dans un
piteux état. Voici une photo-patchwork des boutiques fermées (et encore il en
manque) résultat de prêt de 20 ans de socialisme. Plus de 50 commerces fermés
sans parler des artisans qui sont de moins en moins nombreux, j’en atteste, mon
carnet de clientèle se vide inexorablement dans le secteur. Annulation des spectacles
et animations d’été dès cette année pour des raisons de budget et de caisses
soudainement vides. La ville d’Auxerre empruntait dès le mois d’avril chaque
année pour payer la masse salariale.
Les centres commerciaux voient leur
chiffre d’affaire en baisse également, il y aura 36 fermetures de classes dans
le département cette année pour 8 ouvertures, 300 familles quittent le
département chaque année, (mes sources sont fiables puisque je m’appuie sur les
chiffres de l’inspection académique). Même les rats responsables du désastre
quittent le navire, puisque dernièrement et ça a fait la une des journaux, un
des trois haut responsables de la Mairie s’est barré aux Canaries à la cloche
de bois en abandonnant subitement son poste et en laissant derrière lui des
dettes monstrueuses à son propriétaire, quand on sait qu’il était le premier
secrétaire du PS dans l’Yonne, personnage odieux, suffisant et donneur de leçons.
Voilà, la politique qui consistait à désindustrialiser
le secteur au profit des centres commerciaux, des consommateurs compulsifs de
l’objet transitionnel, a fait son œuvre, et je l’ai vue arriver à ce stade en
l’espace de vingt ans. Tout comme l’école publique, où j’y ai mis mes trois
enfants, 7 ans en tant que délégué de parent d’élève et 4 ans comme conseiller municipal
à me battre contre les nouveaux rythmes scolaires (...) J’ai démissionné de
cette commission un an après, parce que quand il a fallu nous battre contre
l’inspecteur d’académie, plus personne n’était là, ni les parents d’élèves et
encore moins les instituteurs qui à l’époque me brandissaient leur droit de
réserve !!?? Aujourd’hui ces mêmes gens perdent leurs postes à la pelle, les
parents "chialent" devant les classes fermées. La révolution n’aura
lieu que lorsqu’ils n’auront plus rien à manger, pas avant, la lâcheté ambiante
me sidère. Je vais dans beaucoup de pays, Est, Ouest surtout au Nord, je n’ai
jamais vu une décrépitude aussi accélérée partout, mais elle va deux fois plus
vite en France c’est un véritable désastre, le département de l’Yonne est comme
la Grèce pour l’Europe, c’est le canari dans la mine."
J’ai laissé cet homme
déverser sa bile sans tronquer ce texte car il est révélateur même si le
socialisme est loin d’être le seul responsable de cet état de fait. Le constat
lui peut être fait par chacun de nous. Le constat le plus grave, dans cette
campagne présidentielle, c’est que la plupart des candidats, et les politiques
qui les soutiennent, sont vraiment incroyables et totalement déconnectés de la
réalité de leurs concitoyens. Malheureusement ce mal commence partout. La France,
exclusivement agricole, s’est mise tardivement à l’industrialisation. Mais
actuellement les usines ferment ou ne sont que des industries de passage où des
financiers étrangers trouvent des conditions d’accueil et des infrastructures
qui les attirent. Nous payons pour leur implantation mais ils ne sont là que
tant qu’ils ne trouvent pas mieux ailleurs. Alors ils partent, insouciants des
drames humains. Centralisation, délocalisation, fuite à l’étranger, ruinent le
corpus industriel français. La propension de l’Etat à ne regarder et chouchouter
que les multinationales a même atteint les PMI, PME et TPE. La France se
réfugie dans les Services, le Tourisme et les marchés de l’armement. Après la cession
d’Alsthom à vil prix à General Electric, même notre industrie navale est en
passe de nous échapper entre des mains étrangères. Les privés n’auront alors de
cesse de faire fabriquer à l’étranger tout ce qui peut rentrer dans les bateaux
en cale sèche et licencieront.
Les
réussites dans l’aérospatiale et l’aéronautique ne sont pas de notre seul fait
mais montre la voie européenne à suivre. La casse entreprise par le
gouvernement socialiste de la société AREVA, fleuron mondial, par la stigmatisation
du nucléaire et son incapacité à concurrencer la Chine et le Danemark sur les
énergies renouvelables, ne fait qu’aggraver une situation économique de
désertification, et de désindustrialisation qui ne peut mener qu’à une perte de
croissance et un appauvrissement du peuple.
Il faut qu’enfin une majorité de
citoyens échappent au matraquage médiatique.
Les multinationales et l’oligarchie
financière pompent les ressources du pays,
Et nos gouvernements depuis plus de
quarante ans sont leurs agents.
L’argent ne cesse d’aller de bas en haut
et la pauvreté de croître.
La France se meurt lentement mais ne
doit pas se résigner.
C’est un pays de cocagne que la nature
nous a donné.
Ne laissons plus aux prédateurs
mondialistes
Les outils pour nous saigner encore.
Chassons-les et vite !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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