On
doit tout d’abord séparer l’écologie de l’écologisme qui est une idéologie, une
secte. Si l’écologie s’appuie sur le bon sens de survie de l’humanité, l’écologisme
nous enferme dans un raisonnement orienté qui occulte facilement la référence
au bon sens et adopte n’importe quelle information qui conforte cette idéologie
sans se poser la question de savoir pourquoi cette information est diffusée.
Pour être admis dans cette idéologie, on doit avoir adopté trois vérités
fondamentales, d’abord le réchauffement climatique et l’arrêt du nucléaire,
autrement dit la lutte contre le CO2 et l’atome, et enfin une
résistance au progrès, suspect de nouvelles nuisances.
Le
cas du réchauffement climatique est particulièrement symptomatique de la
puissance de l’écologisme mis au service de ceux qui en tirent profit, c’est-à-dire
ceux qui ont lancé l’idée de contrôle de tous les pays du monde par des
directives précises non contestables puisque scientifiquement démontrées ou
tout au moins validées comme telles au niveau mondial. L’instrument
scientifique est le Giec, organisme financé par l’ONU où les USA jouent un rôle
prépondérant. Les vérités livrées par le Giec, enfin par les rapporteurs du
Giec, sont dites représenter le consensus scientifique mondial. La preuve serait
donnée par le nombre de publications scientifiques très largement supérieur en
accord avec celles du Giec par rapport à celles les contestant. On oublie
simplement de dire que les chercheurs qui ne publient pas dans le sens du Giec
ne peuvent espérer aucune subvention pour leurs études. La controverse est pourtant
loin d’être éteinte.
La
vérité est que, malgré cela, la contestation, sur le réchauffement climatique et
son origine, s’amplifie de plus en plus par des sommités scientifiques mais
dont la voix est toujours étouffée le plus possible. Il ne nous reste qu’une
seule solution, c’est celle du doute et de l’observation par le bon sens. Sur
cette affaire il y a quatre constatations à faire. La première est que le
réchauffement climatique est mesuré par la température moyenne du globe.
La seconde est que la prévision climatique ou économique n’est basée que sur
des modèles mathématiques qui ne rendent des résultats qu’en fonction de ce que
l’on y entre comme hypothèses de calcul et comme données. De surcroît plus on
pousse loin la prévision dans le temps plus la certitude diminue. La troisième
est que si la climatologie date de l'invention du thermomètre, la prévision climatologique est une science beaucoup plus jeune que celle du passé où les évolutions du climat
ont été lentes mais incessantes à l’échelle de plusieurs milliards d’années alors que l’homme
n’existait pas sur terre. Dans l’ère primaire du crétacé, la température du
globe est évaluée à 25°C au lieu de 14,4°C actuellement et le niveau des mers était
de 300m plus élevé. La quatrième est qu’on ne doit pas se laisser influencer
par des constatations météorologiques journalières ou même annuelles qui n’ont
rien à voir avec les prévisions climatologiques à long terme.
Le « vulgum
pecus », le commun des mortels que nous sommes, n’a que le bon sens pour éviter
de gober n’importe quelle sornette que des gens bien intentionnés tentent et
réussissent souvent à nous inculquer. Mais revenons à nos moutons. On va nous
mettre sous pression en 2015 sur l’urgence de mesures de limitation du CO2
dans l’atmosphère. Mais la première validation des prévisions des modèles
mathématiques est de regarder s’ils rendent bien compte des variations
climatiques du passé récent, celui depuis lequel ils moulinent leurs données et
leurs hypothèses. Comme je l’ai déjà publié antérieurement, la température
moyenne du globe, que l’on mesure assez précisément depuis 1995, soit près de
vingt ans en arrière, n’a pas significativement évolué contrairement aux
résultats des modèles mathématiques. Alors que l’on pouvait lire : « En utilisant les modèles numériques,
les chercheurs ont conclu que le réchauffement climatique verrait une hausse
des températures moyennes annuelles de deux degrés d’ici à 2010 aux États-Unis. »
15 Mai, 1989, Associated Press. Du coup la certitude des prévisions annoncées
pour le siècle à venir devient beaucoup moins fiable et la solidité des modèles
mathématiques aussi… enfin si l’on oublie l’idéologie pour le bon sens.
Alors
revenons sur ces modèles mathématiques. Ils sont bâtis sur l’hypothèse, que l’idéologie
monte en certitude, que la teneur en CO2 est à l’origine des
évolutions de la température. D’autres scientifiques renommés pensent que le
facteur prépondérant serait la vapeur d’eau qui favoriserait l’effet « cocotte-minute ».
D’autres encore remettent en cause le CO2 suivant l’énigme de « la
poule et l’œuf », celui-ci ne serait pas la cause mais le résultat du
changement climatique. Ces derniers remettent souvent le soleil à l’origine des
variations climatiques sur le long terme. Il n’est pas de ma compétence de
trancher, ni même d’émettre une autre hypothèse mais lorsque les prévisions à
court terme d’un modèle mathématique ne sont pas corroborées par les mesures
réelles de la température en l’occurrence, il n’est pas « validable »
et ses prévisions à plus long terme ne doivent pas sortir comme des règles de
conduite pour l’humanité entière.
Même si l’on admet
provisoirement l’hypothèse de l’influence du CO2 sur le climat, il se pose la
question de l’influence humaine par rapport à celle de son cycle naturel qui
inclue même les immenses rejets volcaniques. Le graphique ci-contre (je vous
fais grâce des réactions chimiques) montre que ce phénomène existait au crétacé
comme de nos jours et que les variations d’alors étaient d’un tout autre ordre
de grandeur dans cette ère éloignée. Les catastrophes comme les inondations,
les tempêtes, les cyclones, les tsunamis, etc. dont on se plait à dire qu’ils
augmentent dès que l’on en est victime, voire l’évolution des nappes
phréatiques et autrefois l’augmentation de la radioactivité dans l’atmosphère
dont on disait qu’elle déréglait le climat, n’ont, lorsqu’elles ne sont pas
constatées sur une période longue, aucune valeur scientifique de preuve pour des
prévisions centenaires.
Les
glaces fondent au pôle nord, on en parle beaucoup, l’épaisseur de glace augmente
au pôle sud, on en parle pas. La conclusion est que nous sommes
scientifiquement dans une période de doute d’une jeune science de la prévision climatologique
qui ne peut pas encore s’appuyer sur des certitudes. Le malheur est que les
pseudo-certitudes sont répandues sur la planète entière et deviennent contraignantes
pour les États, bien que certains comme l’Australie et le Canada aient
résolument mis de côté celles-ci. Plus les gouvernements sont pénétrés par l’idéologie
écologiste, plus ils bâtiront des politiques énergétiques et environnementales
contraignantes. C’est le cas de la France. Nous reparlerons de ces conséquences
dans un prochain article.
Quand on assène des vérités que la science
ne peut encore assurer
C’est que derrière tout cela il y a
cette interrogation
« A qui profite le crime » !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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