mardi 11 novembre 2014

Pour une écologie, mais celle du bon sens ! (1ère partie : les doutes)

On doit tout d’abord séparer l’écologie de l’écologisme qui est une idéologie, une secte. Si l’écologie s’appuie sur le bon sens de survie de l’humanité, l’écologisme nous enferme dans un raisonnement orienté qui occulte facilement la référence au bon sens et adopte n’importe quelle information qui conforte cette idéologie sans se poser la question de savoir pourquoi cette information est diffusée. Pour être admis dans cette idéologie, on doit avoir adopté trois vérités fondamentales, d’abord le réchauffement climatique et l’arrêt du nucléaire, autrement dit la lutte contre le CO2 et l’atome, et enfin une résistance au progrès, suspect de nouvelles nuisances.

Le cas du réchauffement climatique est particulièrement symptomatique de la puissance de l’écologisme mis au service de ceux qui en tirent profit, c’est-à-dire ceux qui ont lancé l’idée de contrôle de tous les pays du monde par des directives précises non contestables puisque scientifiquement démontrées ou tout au moins validées comme telles au niveau mondial. L’instrument scientifique est le Giec, organisme financé par l’ONU où les USA jouent un rôle prépondérant. Les vérités livrées par le Giec, enfin par les rapporteurs du Giec, sont dites représenter le consensus scientifique mondial. La preuve serait donnée par le nombre de publications scientifiques très largement supérieur en accord avec celles du Giec par rapport à celles les contestant. On oublie simplement de dire que les chercheurs qui ne publient pas dans le sens du Giec ne peuvent espérer aucune subvention pour leurs études. La controverse est pourtant loin d’être éteinte. 

La vérité est que, malgré cela, la contestation, sur le réchauffement climatique et son origine, s’amplifie de plus en plus par des sommités scientifiques mais dont la voix est toujours étouffée le plus possible. Il ne nous reste qu’une seule solution, c’est celle du doute et de l’observation par le bon sens. Sur cette affaire il y a quatre constatations à faire. La première est que le réchauffement climatique est mesuré par la température moyenne du globe. La seconde est que la prévision climatique ou économique n’est basée que sur des modèles mathématiques qui ne rendent des résultats qu’en fonction de ce que l’on y entre comme hypothèses de calcul et comme données. De surcroît plus on pousse loin la prévision dans le temps plus la certitude diminue. La troisième est que si la climatologie date de l'invention du thermomètre, la prévision climatologique est une science beaucoup plus jeune que celle du passé où les évolutions du climat ont été lentes mais incessantes à l’échelle de plusieurs milliards d’années alors que l’homme n’existait pas sur terre. Dans l’ère primaire du crétacé, la température du globe est évaluée à 25°C au lieu de 14,4°C actuellement et le niveau des mers était de 300m plus élevé. La quatrième est qu’on ne doit pas se laisser influencer par des constatations météorologiques journalières ou même annuelles qui n’ont rien à voir avec les prévisions climatologiques à long terme. 

Le « vulgum pecus », le commun des mortels que nous sommes, n’a que le bon sens pour éviter de gober n’importe quelle sornette que des gens bien intentionnés tentent et réussissent souvent à nous inculquer. Mais revenons à nos moutons. On va nous mettre sous pression en 2015 sur l’urgence de mesures de limitation du CO2 dans l’atmosphère. Mais la première validation des prévisions des modèles mathématiques est de regarder s’ils rendent bien compte des variations climatiques du passé récent, celui depuis lequel ils moulinent leurs données et leurs hypothèses. Comme je l’ai déjà publié antérieurement, la température moyenne du globe, que l’on mesure assez précisément depuis 1995, soit près de vingt ans en arrière, n’a pas significativement évolué contrairement aux résultats des modèles mathématiques. Alors que l’on pouvait lire : « En utilisant les modèles numériques, les chercheurs ont conclu que le réchauffement climatique verrait une hausse des températures moyennes annuelles de deux degrés d’ici à 2010 aux États-Unis. » 15 Mai, 1989, Associated Press. Du coup la certitude des prévisions annoncées pour le siècle à venir devient beaucoup moins fiable et la solidité des modèles mathématiques aussi… enfin si l’on oublie l’idéologie pour le bon sens. 

Alors revenons sur ces modèles mathématiques. Ils sont bâtis sur l’hypothèse, que l’idéologie monte en certitude, que la teneur en CO2 est à l’origine des évolutions de la température. D’autres scientifiques renommés pensent que le facteur prépondérant serait la vapeur d’eau qui favoriserait l’effet « cocotte-minute ». D’autres encore remettent en cause le CO2 suivant l’énigme de « la poule et l’œuf », celui-ci ne serait pas la cause mais le résultat du changement climatique. Ces derniers remettent souvent le soleil à l’origine des variations climatiques sur le long terme. Il n’est pas de ma compétence de trancher, ni même d’émettre une autre hypothèse mais lorsque les prévisions à court terme d’un modèle mathématique ne sont pas corroborées par les mesures réelles de la température en l’occurrence, il n’est pas « validable » et ses prévisions à plus long terme ne doivent pas sortir comme des règles de conduite pour l’humanité entière. 

Même si l’on admet provisoirement l’hypothèse de l’influence du CO2 sur le climat, il se pose la question de l’influence humaine par rapport à celle de son cycle naturel qui inclue même les immenses rejets volcaniques. Le graphique ci-contre (je vous fais grâce des réactions chimiques) montre que ce phénomène existait au crétacé comme de nos jours et que les variations d’alors étaient d’un tout autre ordre de grandeur dans cette ère éloignée. Les catastrophes comme les inondations, les tempêtes, les cyclones, les tsunamis, etc. dont on se plait à dire qu’ils augmentent dès que l’on en est victime, voire l’évolution des nappes phréatiques et autrefois l’augmentation de la radioactivité dans l’atmosphère dont on disait qu’elle déréglait le climat, n’ont, lorsqu’elles ne sont pas constatées sur une période longue, aucune valeur scientifique de preuve pour des prévisions centenaires. 

Les glaces fondent au pôle nord, on en parle beaucoup, l’épaisseur de glace augmente au pôle sud, on en parle pas. La conclusion est que nous sommes scientifiquement dans une période de doute d’une jeune science de la prévision climatologique qui ne peut pas encore s’appuyer sur des certitudes. Le malheur est que les pseudo-certitudes sont répandues sur la planète entière et deviennent contraignantes pour les États, bien que certains comme l’Australie et le Canada aient résolument mis de côté celles-ci. Plus les gouvernements sont pénétrés par l’idéologie écologiste, plus ils bâtiront des politiques énergétiques et environnementales contraignantes. C’est le cas de la France. Nous reparlerons de ces conséquences dans un prochain article. 

Quand on assène des vérités que la science ne peut encore assurer 

C’est que derrière tout cela il y a cette interrogation 

« A qui profite le crime » ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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