Les
tergiversations, les reculades, les
a peu-près du gouvernement sont des pertes de temps que le Président
sait
pourtant préjudiciables à l’efficacité et à la crédibilité du pouvoir.
Il a cependant décidé rapidement pour le Mali, à croire qu’il est plus
facile de
décider d’une guerre que de décider d’un budget. Le maintien de la taxe à
75%
sur les clubs de football ne répond à aucune attente des français mais
c’est
voulu comme un signe, bien faible, d’un gouvernement qui se voudrait
fort.
Taper sur les riches est mieux vu que sur les familles.
L’atmosphère
est celle d’une fin de règne. Le Président va attendre comme toujours et faire
travailler Bercy à trouver les 2 milliards qui manquent désormais après les
diverses reculades. Alors il faut trouver des recettes qui n’apparaissent pas
comme des impôts ou des taxes, la coupe est pleine dans l’opinion. Il faut donc
s’attendre à ce que des niches fiscales soient encore rabotées. On va trouver,
pour calmer l’opinion, quelques budgets ministériels à rogner d’un poil et
peut-être retarder encore la réactualisation des retraites puisque c’est la
population qui se mobilise le plus difficilement. Les vraies réformes
structurelles vont encore se faire attendre et les avantages inégalitaires
passer à la trappe de la justice sociale comme les régimes spéciaux. On ne va
pas toucher à tout ce que nous distribuons sur l’immigration car on continuera
le discours de l’immigration qui rapporte à la France.
Tout
pourrait commencer par un gouvernement à l’allemande, 15 ministres suffisent,
la chancelière est moins bien rémunérée que notre Président et paye son loyer.
On pourrait aussi éviter que le Premier Ministre crée un poste de Chef de
Cabinet dédié à son épouse. Ce serait des mesures éminemment populaires sans
lesquelles il ne faut pas attendre un assentiment populaire à l‘augmentation de
la pression fiscale. Pourtant en dehors de la fraude fiscale des entreprises et
des paradis fiscaux, il y a bien d’autres fraudes à réduire comme le signale,
Véronique Besse, député MPF :
Intervention
à l’Assemblée nationale : Véronique BESSE dénonce les insuffisances du PLFSS
2014
A
l’occasion de la discussion générale sur le budget de la sécurité sociale pour
2014, Véronique BESSE est intervenue à la tribune afin de dénoncer la triple
insuffisance d’un texte qui doit « garantir la solidarité
nationale » :
- l’absence
de réponse « face à ces Français toujours plus nombreux qui
renoncent, faute de moyens, à se faire soigner ». « C’est
le principe même de couverture universelle de notre sécurité sociale qui est
remis en cause ! »
- le
manque de volonté face au problème de la démographie médicale. « Le
Gouvernement ne propose pas de solutions pour remédier à la mauvaise
répartition des médecins et permettre ainsi l’égal accès de tous les Français
aux soins. Les grands perdants sont encore les zones rurales ».
- le
manque de courage « face à la lutte contre la fraude aux
allocations sociales ». Avec
plus de 5 milliards d’euros, c’est « sans aucun doute le poste de
dépense à partir duquel les plus grandes économies peuvent être réalisées. »
Véronique
BESSE Député de la Vendée
Entre l’AME et tous les avantages réservés aux
sans-papiers, les fraudes aux allocations sociales, les absentéismes
injustifiés, le millefeuille administratif, les organismes, commissions et
groupes de travail bidons où l’on place ses amis, les complications
administratives par des législations pléthoriques, le mammouth de l’État a de
quoi subir une cure d’amaigrissement. Encore faut-il que la politique ne prenne
pas le pas sur l’économie.
Quand un
Président court après son ombre de candidat
Il y a peu de
chances qu’il la rattrape !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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