Nous vivons une période
où les dangers affluent de toutes parts. La situation internationale prend un
tour inquiétant avec le conflit en Syrie et celui qui est mitonné sur l’Iran.
Bachar el-Assad est en train de reprendre la main en Syrie avec la prise et la
réouverture de l’aérodrome d’Alep. Face aux djihadistes, qui ont pris le
contrôle des forces libres, et les appuis occidentaux et des monarchies
sunnites, la Russie et l’Iran ont intensifiés leur aide au gouvernement légal. Nul
doute que l’opération de déstabilisation de la Syrie par les américains sous
couvert de démocratie et d’armes chimiques est provisoirement vouée à l’échec.
Mais
le plan mûri de mise au pas de l’Iran, comme a été obtenue la collaboration du
Pakistan (d’ailleurs assez ambiguë par les liens connus de son président avec
les talibans et l’hostilité d’une population musulmane), ne s’arrêtera pas là.
La destruction par la voie armée des installations nucléaires de ce pays permet
de mettre en même temps le pays à genoux par les dommages collatéraux et les
émissions de radioactivité. La mascarade des pourparlers en cours ne laisse
aucun doute. Les exigences sur l’Iran seront poussées toujours plus loin, jusqu’au
refus de l’Iran d’y consentir. Ce pays souffre du blocus imposé et a unilatéralement
demandé la négociation mais les mondialistes occidentaux, dont le bras armé est
représenté par l’OTAN, n’ont aucune envie d’un accord.
De
même que la tâche de régir l’Afrique francophone a été confiée à la France,
celle-ci sert de paravent aux Etats-Unis. Fabius fait capoter la première négociation
et Hollande va en Israël pour parler en filigrane des Palestiniens et surtout pour
assurer, sur l’Iran et la Syrie, la communication Etats-Unis - Israël sans que
ceux-ci soient en première ligne. Cela lui vaut bien un tapis rouge dans ce
pays. Nous continuons dans une vassalisation tous azimuts. Si l’on y réfléchit
bien, de quel droit pouvons-nous interdire à un pays la possession de l’arme
nucléaire ? Serions-nous les seuls pays sages du monde ? Non, nous en
avons décidé ainsi pour garder une puissance sur le reste du monde tout
simplement. Par contre nous n’avons pas détruit les armes nucléaires du
Pakistan, pays hautement sûr ! Accepter le contrôle des armes par l’AEIA
(Agence internationale de l’Energie Atomique) ne garantit pas qu’un pays puisse
l’utiliser quand bon lui semble.
L’offensive
d’ingérence et de mise au pas du monde se heurte frontalement à l’opposition
russe et chinoise et nous sommes partie prenante dans le camp adverse sans que
nous puissions, par démocratie directe, nous opposer à la vassalisation de
notre gouvernement. NOUS RENTRONS DANS LA ZONE DE TOUS LES DANGERS. L’offensive
mondialiste, s’aidant d’un conflit de prédominance religieuse entre chiites et
sunnites, veut introduire une situation chaotique dans le monde au risque d’une
guerre mondiale qui satisferait ses objectifs d’eugénisme. Tout est bon pour
que l’idée de la nécessité d’une gouvernance mondiale s’avère indispensable aux
survivants.
On
voit se dérouler sous nos yeux le plan machiavélique pour lequel les vies humaines
n’ont aucune importance et où le chaos se répand déjà sur tout le pourtour sud
de la Méditerranée, chaos que nous ne cessons d’attiser. La destruction des
nations européennes est déjà bien avancée et les pouvoirs régaliens réduits en
gros à la force militaire que nous venons de vassaliser. Avec le Tribunal de La
Haye et la Cour européenne de Justice, celle-ci ne nous appartient plus, la
monnaie non plus et le budget doit avoir l’aval de la Commission européenne. On
peut passer outre mais les sanctions tombent avec les avis défavorables que
reprendront les agences de notation et qui feront monter les taux d’emprunt.
Hollande
ne fait rien parce que le chaos social fait partie de la destruction des
nations. Notre mise sous tutelle arrivera à son heure après sans doute l’Italie
et l’Espagne mais elle se prépare. Notre colère et notre désillusion actuelles,
qui se manifestent dans la rue, nous masquent les vrais enjeux et nous faisons en
fait le jeu de ceux qui veulent notre soumission. La seule issue encore
possible est de suivre la voie des islandais mettre dehors tous ceux qui nous
gouvernent depuis quarante ans, rétablir une démocratie plus directe comme en
Suisse, sortir de l’UE et mettre en prison les banquiers. Si les pays du sud
nous suivaient, nous pourrions rebâtir une nouvelle Europe des Nations.
Seul un peuple lucide et informé peut
construire son avenir
Dans son propre intérêt et non dans
celui
Des puissances de l’argent !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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