samedi 19 octobre 2013

Une expulsion… rétroactive !


Il ne pouvait y avoir meilleure illustration de l’incohérence de notre politique de l’immigration que l’expulsion de Leonarda, cette jeune lycéenne franco-italo-kosovar. Il y a une certaine délectation à voir le Président pris dans les contradictions du socialisme à la sauce hollandaise. Après deux circonvolutions, l’une sur la nécessité pour un Président, garant de la loi, de l’appliquer et l’autre sur les fleurons du socialisme de l’école et de l’action humanitaire, le président, tel Saint-Louis sous le chêne de la justice, a utilisé son droit de grâce pour une solution hypocrite dont il a le secret.

Solution hypocrite et inhumaine puisque Leonarda peut revenir mais seule donc sans ses sœurs et frères, eux-mêmes scolarisés en France, et sans ses parents… autant dire que Hollande mise sur le refus d’une mineure, attachée à sa famille, de revenir dans notre pays. Grâce à ce subterfuge, il peut donner acte à Valls de son respect du droit, à sa compagne de son intervention humanitaire, à ses groupies de ministres, aux jeunes culottes des bancs de l’école sanctuarisée par Vincent Peillon, ainsi qu’à son paltoquet de secrétaire du parti, et se parer d’une grande écoute de la misère du monde et de la jeunesse manipulée. 

Pour faire bonne mesure et montrer que tout évènement amène une réflexion du guide de la nation, on promet une accélération des procédures administratives d’accueil de l’immigration et une circulaire pour préciser qu’il sera de plus en plus difficile de renvoyer un enfant immigré, sans papiers mais scolarisé… et s’il est mineur, que l’on ne peut le séparer de sa famille à défaut de le mettre dans une structure d’accueil payée par le contribuable. On comprend facilement que l’accélération des procédures sera facilement acquise en demandant d’être beaucoup moins pointilleux sur les conditions et les papiers à fournir, ouvrant ainsi encore plus grande l’arrivée d’immigrés. A l’attirance du niveau de vie, des prestations sociales, on peut encore ajouter la facilité de régularisation du séjour. 

Cette affaire, montée en épingle pour des buts politiques beaucoup plus qu’humanitaires, a montré que cette famille avait épuisé tous les recours dans le respect de la loi et que le père, après avoir essayé nombre de pays européens, avait jugé que la France était la meilleure « planque ». Vu la nombreuse fratrie actuelle, il pouvait d’ailleurs lui être encore permis de faire un enfant sur notre sol, ce qui rendrait son cas inexpugnable. On voit combien notre politique d’immigration, que l’on prétend limiter dans les paroles, est en fait une pompe aspirante d’une nouvelle population que l’on entend cajoler pour leur donner assez vite la naturalisation dont les critères d’admission viennent d’être encore adoucis. 

Toutefois cet évènement révèle que les trois quarts des français n’acceptent plus cette dérive à but politique dont les classes moyennes et populaires « autochtones » mesurent de plus en plus les effets pervers. Le dernier quart est constitué d’élites, de privilégiés, protégés d’un contact physique avec la pauvreté, de jusqu’au-boutistes des Droits de l’Homme et de l’égalité de la Femme, d’enseignants mal payés en mal de considération, et d’immigrés en majorité musulmans. C’est le dernier quarteron du socialisme dont la politique détruit notre Armée, notre économie, nos valeurs sociétales au nom du progrès, laisse ses pouvoirs régaliens à une Europe anti-démocratique, ouvre au libre-échange transatlantique le portefeuille de ses citoyens pour l’enrichissement d’une minorité économiquement puissante. 

Cette reculade volontaire devant les exigences des populations immigrées rend de plus en plus urgente la révolte du peuple. Il est temps de revenir sur le droit du sol qui empêche tout contrôle strict de l’immigration, sur l’admission non contrôlée à l’école qui est à l’origine de centaines d’expulsions inhumaines de jeunes. Les règles d’admission sur notre territoire doivent être simplifiées de façon à ne pas permettre d’aussi longues procédures judiciaires dont se nourrissent les avocats. L’immigration de vagues humaines ne peut que croître avec des conditions d'accueil de plus en plus accommodantes. 

Le secours porté aux immigrés de Lampedusa est un geste humanitaire que toute nation doit faire mais le renvoi dans le pays d’embarquement doit être effectué dès que l’état de santé le permet. Encore une fois, je veux redire que Philippe De Villiers a donné la voie impérative à suivre, celle de faire en sorte que l’envie de venir chez nous soit la moins forte possible. Pour cela il faut aider les pays pourvoyeurs d’immigration à donner sur place du travail à leurs citoyens, renvoyer chez eux leurs élites formées chez nous. Dans le même temps il faut durcir les conditions d’admission en France. Ce n’est que par cette double action que l’on peut espérer limiter les flux migratoires du sud vers le nord. 

L’utilisation de l’enfance pour forcer la porte de l’immigration 

Montre que la politique humanitaire d’immigration devient 

Inhumaine et insoutenable ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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