Il
ne pouvait y avoir meilleure illustration de l’incohérence de notre politique
de l’immigration que l’expulsion de Leonarda, cette jeune lycéenne franco-italo-kosovar.
Il y a une certaine délectation à voir le Président pris dans les
contradictions du socialisme à la sauce hollandaise. Après deux circonvolutions,
l’une sur la nécessité pour un Président, garant de la loi, de l’appliquer et l’autre
sur les fleurons du socialisme de l’école et de l’action humanitaire, le
président, tel Saint-Louis sous le chêne de la justice, a utilisé son droit de
grâce pour une solution hypocrite dont il a le secret.
Solution
hypocrite et inhumaine puisque Leonarda peut revenir mais seule donc sans ses sœurs
et frères, eux-mêmes scolarisés en France, et sans ses parents… autant dire que
Hollande mise sur le refus d’une mineure, attachée à sa famille, de revenir
dans notre pays. Grâce à ce subterfuge, il peut donner acte à Valls de son
respect du droit, à sa compagne de son intervention humanitaire, à ses groupies
de ministres, aux jeunes culottes des bancs de l’école sanctuarisée par Vincent
Peillon, ainsi qu’à son paltoquet de secrétaire du parti, et se parer d’une
grande écoute de la misère du monde et de la jeunesse manipulée.
Pour
faire bonne mesure et montrer que tout évènement amène une réflexion du guide
de la nation, on promet une accélération des procédures administratives d’accueil
de l’immigration et une circulaire pour préciser qu’il sera de plus en plus
difficile de renvoyer un enfant immigré, sans papiers mais scolarisé… et s’il
est mineur, que l’on ne peut le séparer de sa famille à défaut de le mettre
dans une structure d’accueil payée par le contribuable. On comprend facilement
que l’accélération des procédures sera facilement acquise en demandant d’être
beaucoup moins pointilleux sur les conditions et les papiers à fournir, ouvrant
ainsi encore plus grande l’arrivée d’immigrés. A l’attirance du niveau de vie,
des prestations sociales, on peut encore ajouter la facilité de régularisation
du séjour.
Cette
affaire, montée en épingle pour des buts politiques beaucoup plus qu’humanitaires,
a montré que cette famille avait épuisé tous les recours dans le respect de la
loi et que le père, après avoir essayé nombre de pays européens, avait jugé que
la France était la meilleure « planque ». Vu la nombreuse fratrie
actuelle, il pouvait d’ailleurs lui être encore permis de faire un enfant sur
notre sol, ce qui rendrait son cas inexpugnable. On voit combien notre
politique d’immigration, que l’on prétend limiter dans les paroles, est en fait
une pompe aspirante d’une nouvelle population que l’on entend cajoler pour leur
donner assez vite la naturalisation dont les critères d’admission viennent d’être
encore adoucis.
Toutefois
cet évènement révèle que les trois quarts des français n’acceptent plus cette
dérive à but politique dont les classes moyennes et populaires « autochtones »
mesurent de plus en plus les effets pervers. Le dernier quart est constitué d’élites,
de privilégiés, protégés d’un contact physique avec la pauvreté, de jusqu’au-boutistes
des Droits de l’Homme et de l’égalité de la Femme, d’enseignants mal payés en
mal de considération, et d’immigrés en majorité musulmans. C’est le dernier
quarteron du socialisme dont la politique détruit notre Armée, notre économie,
nos valeurs sociétales au nom du progrès, laisse ses pouvoirs régaliens à une Europe
anti-démocratique, ouvre au libre-échange transatlantique le portefeuille de
ses citoyens pour l’enrichissement d’une minorité économiquement puissante.
Cette
reculade volontaire devant les exigences des populations immigrées rend de plus
en plus urgente la révolte du peuple. Il est temps de revenir sur le droit du
sol qui empêche tout contrôle strict de l’immigration, sur l’admission non
contrôlée à l’école qui est à l’origine de centaines d’expulsions inhumaines de
jeunes. Les règles d’admission sur notre territoire doivent être simplifiées de
façon à ne pas permettre d’aussi longues procédures judiciaires dont se
nourrissent les avocats. L’immigration de vagues humaines ne peut que croître
avec des conditions d'accueil de plus en plus accommodantes.
Le
secours porté aux immigrés de Lampedusa est un geste humanitaire que toute
nation doit faire mais le renvoi dans le pays d’embarquement doit être effectué
dès que l’état de santé le permet. Encore une fois, je veux redire que Philippe
De Villiers a donné la voie impérative à suivre, celle de faire en sorte que l’envie
de venir chez nous soit la moins forte possible. Pour cela il faut aider les
pays pourvoyeurs d’immigration à donner sur place du travail à leurs citoyens,
renvoyer chez eux leurs élites formées chez nous. Dans le même temps il faut
durcir les conditions d’admission en France. Ce n’est que par cette double
action que l’on peut espérer limiter les flux migratoires du sud vers le nord.
L’utilisation de l’enfance pour forcer
la porte de l’immigration
Montre que la politique humanitaire d’immigration
devient
Inhumaine et insoutenable !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire