Comme pour toutes les difficultés
auxquelles notre pays est confronté, l’immigration n’échappe pas à la règle du pourquoi,
du qui, du comment et du quand. C’est justement le pourquoi qui pose la vraie
question initiale. A-t-on besoin de l’immigration ? Lorsqu’un pays a un
bas taux de chômage et manque de main-d’œuvre, ou lorsque les perspectives
démographiques sont alarmantes, le recours à l’immigration fait partie des
solutions. Dans le premier cas il suffit de définir les besoins et contrôler la
politique d’immigration pour qu’il y ait adéquation entre l’apport et le besoin.
Dans le second cas on doit corriger la démographie par une politique familiale
d’incitation à la natalité à effet long terme et y adjoindre une immigration
compensatrice dans le court terme, le temps que la politique familiale produise
un accroissement de la main-d’œuvre.
Si la France s’est trouvée dans le premier cas lors de la première vague
migratoire en provenance du Maghreb et essentiellement de l’Algérie, elle
recrutait sur la base du plein emploi des travailleurs qui quittaient leur
famille pour un travail qui n’était pas assuré dans le temps. Le ralentissement
de la démographie et l’appétit des employeurs à recruter des bas salaires a
conduit à accepter le regroupement familial. C’est là que la dérive a commencé
car ces travailleurs entendaient alors rester dans le pays d’accueil. Cette
génération s’est bien intégrée et même une bonne part est assimilée.
La pression
religieuse était faible, les revendications vestimentaires n’existaient pas,
les exigences alimentaires non plus et les prières se faisaient
individuellement ou dans des locaux non spécifiques. La volonté d’intégration
primait sur la religion pour aboutir à une vie meilleure et à des enfants
instruits trouvant du travail dans une France encore bien mieux lotie
économiquement que l’Allemagne à cette époque.
Désormais
nous traversons une période différente, la crise et le chômage sont là. L’immigration
ne cherche plus spécifiquement du travail puisque nous n’en avons pas assez à
offrir mais simplement un niveau de vie meilleur et des prestations sociales
parmi les meilleures d’Europe. Par ailleurs notre auto-dénigrement permanent de
notre société, l’éloignement de nos évolutions sociétales qui s’éloignent de la
religion et de la famille ne donne aucune image positive incitant la population
immigrante musulmane à s’y intégrer. Le repli sur soi, la ghettoïsation, les
difficultés à trouver du travail pour cette population en moyenne moins
qualifiée, la faible proportion de mariage mixte, sont autant de facteurs qui
la séparent de possibilités d’intégration. Les jeunes générations rejettent, pour
une grande part d’entre eux, notre culture, leur pays d’accueil au profit des
valeurs que leur inculque la religion et non celles enseignées par la laïcité.
Vu l’ouverture
toujours plus grande à l’apport migratoire et la fécondité très supérieure de
ces populations, il est clair que le pays se dirige vers un affrontement de
deux mondes qui vont se télescoper. Pour les autochtones auxquels les élites,
bien protégées dans leur « entre-soi »
du bien logé et dans les bureaux de l’intelligence, distribuent les valeurs de
tolérance et de l’exaspérant « vivre ensemble » (dont ils n’ont évidemment
aucune idée de ce que cela représente puisqu’ils vivent en dehors), la vie
quotidienne a vite un seuil de tolérance. Nous nous en approchons par l’arrivée
de paroles et de gestes prémonitoires à une intolérance chronique.
Alors
toute la politique d’immigration et d’assimilation est à revoir. D’abord il
faut juguler l’immigration par une voie naturelle. Le candidat à l’immigration
doit pouvoir trouver chez lui suffisamment de raison d’y rester. Une politique
d’aide aux pays fournisseurs de l’immigration est impérative. Il faut aider à
leur développement, refouler chez eux leurs élites qui se sont formées en France,
les inciter à restreindre le nombre d’enfants par famille par des mesures
appropriées. Ce doit être un effort national prioritaire que la diminution du
chômage chez nous doit permettre de financer en partie. L’Europe doit
évidemment y être associée.
Sur
notre territoire l’immigration doit entrer dans une phase de contrôle tenant
compte des besoins de main-d’œuvre dans les secteurs non pourvus en tenant
compte des qualifications nécessaires. Les permis de séjour doivent être
réexaminés annuellement (et non tous les quatre ans comme le prévoit le
gouvernement pour des raisons d’économie). Le droit du sol doit être remplacé
par le droit du sang. Le regroupement familial ne doit pas donner droit à une
naturalisation automatique. La nationalité française ne doit être donnée qu’à
une volonté d’intégration avérée.
L’école
doit enseigner les valeurs laïques sans concession à la religion. Les mosquées
ne doivent pas être subventionnées même quand elles incluent des centres
culturels comme le veut la loi de 1905. Les exigences vestimentaires ne sont
pas à accepter, ni celles alimentaires dans les cantines. Nous devons affirmer
la prédominance de notre culture, cesser de la dénigrer et de baver sur l’excellence
de l’Autre qui n’aura de cesse de supplanter la nôtre.
Le plus
grand respect doit être demandé à nos compatriotes envers ceux qui veulent
réellement s’intégrer et s’assimiler comme l’ont fait d’autres flux migratoires
à un point tel que nous les considérons naturellement comme au moins aussi
français que nous. La fermeté n’exclut pas le respect et nous devons comprendre
que l’assimilation est un effort demandé mais qui doit être aidé et remplir de
satisfaction ceux qui s’y emploient. On est bien loin du compte… faites-le
savoir... une chape de plomb s'abat sur la France !
L’assimilation est un impératif pour un
pays pacifié.
L’immigré doit assumer sa part de
responsabilité.
L’Etat ne peut tout faire et surtout il
ne doit pas
Donner l’image de son auto-dénigrement !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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