La
pré-rentrée des classes est l’époque des universités d’été. Une occasion pour
faire parler de soi et… de marquer sa différence. C’est beaucoup de bruit pour
peu de résultats concrets de convergence tant les égos sont en première ligne.
Ce sont des tribunes où les politiques veulent montrer leur indispensable
utilité en proposant de l’interventionnisme de l’Etat dans tous les domaines.
On prône que tout est une question de stratégie de l’Etat et on élargit sans
limite le domaine des fonctions régaliennes. La croissance, l’économie, le
chômage, le développement durable, l’immobilier, la famille, le mariage, l’énergie,
l’écologie, la formation, les relatons patrons-salariés, le climat, etc. etc.
tout est affaire d’Etat.
Depuis
quarante ans l’Etat déploie des stratégies contraires au dynamisme de ce pays.
C’est lui qui a introduit dans la Constitution le principe de précaution qu’il
faut tout-de-suite disjoindre du principe de prévention. Ce dernier est basé
sur le vieux principe du « il vaut mieux prévenir que guérir », base de
la pratique médicale. Il ne renie aucun progrès, aucune avancée de la science,
mais il impose une évaluation des risques et des mesures pour les rendre
acceptables. Le principe de précaution honnit le risque, donc il honnit le
progrès et les avancées de la science.
Comprendre,
toujours avancer dans la connaissance est ce qui a amené l’humanité jusqu’à
aujourd’hui. Le feu brûle celui qui le touche mais l’homme a compris qu’il
fallait le dompter et utiliser sa production de chaleur pour réchauffer les
corps exposés au froid, rendre comestibles de nouveaux aliments et forger des outils.
Plus proche de nous la machine à vapeur, l’automobile, l’électricité ont fait
un grand nombre de morts, mais que
serait la vie aujourd’hui sans ces avancées du progrès ?
Le
principe de précaution, c’est le principe de la peur. C’est ainsi que la France
se prive de trésors tels que le gaz de schiste, les OGM et autres
nanoparticules dont elle prétend alors que le risque encouru à ouvrir une telle
boîte de Pandore, pourtant remplie à ras-bord d’une formidable
richesse potentielle, ne vaut pas la peine d’être pris ! C’est un des
signes les plus révélateurs qui permet de discerner qu’un peuple dirigé par de
fausses élites a pris, peut-être sans retour possible, le chemin mortifère
d’une intense régression. L’écologisme devient alors de l’anti-humanisme.
Ces
fausses élites se gargarisent de mots, tel le développement durable, qui n’est
que de l’économie de marché. Ils dévoient même les bons principes de la
protection de l’homme que la nature agresse en permanence, nature qui est non
pas protectrice mais hostile à priori et qu’il finit par privilégier. Le
socialisme, mixé avec l’écologisme, ajoute encore une vision malthusienne du
monde dans cette dérive vers la stagnation et la destruction sociale.
Alors
puisque nous sommes dans la science, il faut savoir que la science avance en se
trompant. Chaque erreur la conduit vers de nouveaux progrès. Nos politiques ont
intégré dans leur stratégie le réchauffement de la planète avec 2 à 5 degrés d’ici
la fin du siècle sur les affirmations du GIEC qui dicte par l’ONU la stratégie
mondiale sur le climat. Il participe donc au Nouvel Ordre Mondial qui est la
mise sous tutelle des Etats telle que le veulent les représentants d’une oligarchie
économique et financière.
Toute
l’économie est impactée par les affirmations du GIEC pourtant le doute
scientifique est loin d’être éteint. On doit s’étonner, si l’on omet la raison
exposée ci-dessus, qu’un fait scientifique qui a une telle importance sur l’économie
de la planète soit mis en œuvre alors que la certitude scientifique de la cause
n’est pas définitivement acquise et que les prévisions à long terme montrent en
permanence leur fragilité.
Alors
il faut savoir que des scientifiques de grande valeur pensent que l’augmentation
du gaz carbonique dans l’atmosphère est non pas la cause du réchauffement
climatique mais sa conséquence. Des mesures par satellites permettent de
soupçonner une corrélation entre épaisseur de nuages et intensité des rayons
cosmiques.
Ceci est tellement à l’opposé de ce qui est
considéré comme acquis que les yeux sont rivés sur l’expérience CLOUD (Rayons
cosmiques produisant des gouttelettes extérieures) qui exploite une chambre à
brouillard pour étudier un lien possible entre les rayons cosmiques galactiques
et la formation des nuages. Elle est alimentée par le Synchrotron franco-suisse
à protons du CERN, qui est ainsi le premier accélérateur de particules utilisé
pour étudier la science des climats et de l'atmosphère. L'expérience CLOUD est
menée par une équipe interdisciplinaire de scientifiques provenant de 18
instituts de 9 pays. Les résultats pourraient considérablement modifier notre
compréhension des nuages et donc du climat.
Le
rôle du soleil a jusqu’à présent été rejeté ou minimisé dans les modèles mathématiques
du GIEC. On peut donc être à la veille d’une révolution scientifique de notre
connaissance de la climatologie et une remise en cause fondamentale de l’importance
de l’action humaine sur le climat et… de la taxe carbone ! Le principe de
précaution obscurcit désormais le sens critique des gouvernants mais on peut se
demander si le peuple français, soumis depuis trop longtemps aux effets d’une
drogue dure aux relents idéologiques affectant puissamment l’ensemble de ses
facultés mentales, ne se trouve pas désormais dans l’incapacité
quasi-absolue d’exercer son esprit critique. J’espère encore que non !
On ne peut dissocier progrès et risque.
Un entrepreneur qui fuit le risque
Ne fera jamais fortune
L’Etat non plus !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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