dimanche 25 août 2013

Un Etat-stratège… qui ruine le pays en fuyant le risque

La pré-rentrée des classes est l’époque des universités d’été. Une occasion pour faire parler de soi et… de marquer sa différence. C’est beaucoup de bruit pour peu de résultats concrets de convergence tant les égos sont en première ligne. Ce sont des tribunes où les politiques veulent montrer leur indispensable utilité en proposant de l’interventionnisme de l’Etat dans tous les domaines. On prône que tout est une question de stratégie de l’Etat et on élargit sans limite le domaine des fonctions régaliennes. La croissance, l’économie, le chômage, le développement durable, l’immobilier, la famille, le mariage, l’énergie, l’écologie, la formation, les relatons patrons-salariés, le climat, etc. etc. tout est affaire d’Etat.

Depuis quarante ans l’Etat déploie des stratégies contraires au dynamisme de ce pays. C’est lui qui a introduit dans la Constitution le principe de précaution qu’il faut tout-de-suite disjoindre du principe de prévention. Ce dernier est basé sur le vieux principe du « il vaut mieux prévenir que guérir », base de la pratique médicale. Il ne renie aucun progrès, aucune avancée de la science, mais il impose une évaluation des risques et des mesures pour les rendre acceptables. Le principe de précaution honnit le risque, donc il honnit le progrès et les avancées de la science. 

Comprendre, toujours avancer dans la connaissance est ce qui a amené l’humanité jusqu’à aujourd’hui. Le feu brûle celui qui le touche mais l’homme a compris qu’il fallait le dompter et utiliser sa production de chaleur pour réchauffer les corps exposés au froid, rendre comestibles de nouveaux aliments et forger des outils. Plus proche de nous la machine à vapeur, l’automobile, l’électricité ont fait un  grand nombre de morts, mais que serait la vie aujourd’hui sans ces avancées du progrès ? 

Le principe de précaution, c’est le principe de la peur. C’est ainsi que la France se prive de trésors tels que le gaz de schiste, les OGM et autres nanoparticules dont elle prétend alors que le risque encouru à ouvrir une telle boîte de Pandore, pourtant remplie à ras-bord d’une formidable richesse potentielle, ne vaut pas la peine d’être pris ! C’est un des signes les plus révélateurs qui permet de discerner qu’un peuple dirigé par de fausses élites a pris, peut-être sans retour possible, le chemin mortifère d’une intense régression. L’écologisme devient alors de l’anti-humanisme. 

Ces fausses élites se gargarisent de mots, tel le développement durable, qui n’est que de l’économie de marché. Ils dévoient même les bons principes de la protection de l’homme que la nature agresse en permanence, nature qui est non pas protectrice mais hostile à priori et qu’il finit par privilégier. Le socialisme, mixé avec l’écologisme, ajoute encore une vision malthusienne du monde dans cette dérive vers la stagnation et la destruction sociale. 

Alors puisque nous sommes dans la science, il faut savoir que la science avance en se trompant. Chaque erreur la conduit vers de nouveaux progrès. Nos politiques ont intégré dans leur stratégie le réchauffement de la planète avec 2 à 5 degrés d’ici la fin du siècle sur les affirmations du GIEC qui dicte par l’ONU la stratégie mondiale sur le climat. Il participe donc au Nouvel Ordre Mondial qui est la mise sous tutelle des Etats telle que le veulent les représentants d’une oligarchie économique et financière. 

Toute l’économie est impactée par les affirmations du GIEC pourtant le doute scientifique est loin d’être éteint. On doit s’étonner, si l’on omet la raison exposée ci-dessus, qu’un fait scientifique qui a une telle importance sur l’économie de la planète soit mis en œuvre alors que la certitude scientifique de la cause n’est pas définitivement acquise et que les prévisions à long terme montrent en permanence leur fragilité. 

Alors il faut savoir que des scientifiques de grande valeur pensent que l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère est non pas la cause du réchauffement climatique mais sa conséquence. Des mesures par satellites permettent de soupçonner une corrélation entre épaisseur de nuages et intensité des rayons cosmiques.

Ceci est tellement à l’opposé de ce qui est considéré comme acquis que les yeux sont rivés sur l’expérience CLOUD (Rayons cosmiques produisant des gouttelettes extérieures) qui exploite une chambre à brouillard pour étudier un lien possible entre les rayons cosmiques galactiques et la formation des nuages. Elle est alimentée par le Synchrotron franco-suisse à protons du CERN, qui est ainsi le premier accélérateur de particules utilisé pour étudier la science des climats et de l'atmosphère. L'expérience CLOUD est menée par une équipe interdisciplinaire de scientifiques provenant de 18 instituts de 9 pays. Les résultats pourraient considérablement modifier notre compréhension des nuages et donc du climat. 

Le rôle du soleil a jusqu’à présent été rejeté ou minimisé dans les modèles mathématiques du GIEC. On peut donc être à la veille d’une révolution scientifique de notre connaissance de la climatologie et une remise en cause fondamentale de l’importance de l’action humaine sur le climat et… de la taxe carbone ! Le principe de précaution obscurcit désormais le sens critique des gouvernants mais on peut se demander si le peuple français, soumis depuis trop longtemps aux effets d’une drogue dure aux relents idéologiques affectant puissamment l’ensemble de ses facultés mentales, ne se trouve pas désormais dans l’incapacité quasi-absolue d’exercer son esprit critique. J’espère encore que non ! 

On ne peut dissocier progrès et risque. 

Un entrepreneur qui fuit le risque 

Ne fera jamais fortune 

L’Etat non plus ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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