En
2009, quelque 3,0 millions de personnes ont immigré dans l’un des États membres
de l’UE et au moins 1,9 million d’émigrants auraient quitté le territoire de
ces États. Il convient de noter que ces chiffres ne représentent pas les flux
migratoires vers/depuis l’UE prise dans son ensemble, puisqu’ils incluent
également les mouvements entre les différents États membres de l’UE. Toutefois,
plus de la moitié des immigrants s’installant dans les États membres de l’UE,
soit 1,6 million de personnes, résidaient auparavant en dehors de l’UE.
En
2009 le pays qui a accueilli le plus grand nombre d’immigrants est le
Royaume-Uni (566 500), suivi par l’Espagne (499 000) et l’Italie
(442 900) soit à eux trois 50,3% de l’immigration totale. C’est également
le Royaume-Uni qui a enregistré le plus grand nombre d’émigrants en 2009
(368 000), suivi par l’Espagne (324 000 émigrants) et l’Allemagne
(287 000 émigrants). La plupart des États membres de l’UE ont connu en
2009 une immigration supérieure à l'émigration. Plus d’un tiers (12,3 millions
de personnes au total) des non-nationaux (personnes qui ne sont pas citoyennes
de leur pays de résidence) qui vivaient dans l’UE-27 au 1er janvier 2010
étaient citoyens d’un autre État membre de l’UE.
Voilà ce que nous fournissent les
statistiques européennes avec un refus de la France d’alimenter ces
statistiques en temps voulu. Le chiffre de 6 millions d’immigrés en 2009 est
celui retenu par les démographes, ce qui compte tenu du flux migratoire doit
dépasser les 6,5 millions en 2013. Comment interpréter ces chiffres qui
sont bien peu publiés et commentés ?
Pour
se faire une idée de ce que représente l’immigration pour un pays, il faut tenir
compte de plusieurs paramètres. D’abord le taux d’immigration par rapport à la
population résidente. La France se place parmi les pays ayant un taux élevé
avec 10% juste derrière l’Espagne à 11% et devant le Royaume-Uni à 9% et l’Allemagne
à 4%. Ensuite il faut tenir compte du nombre ou du pourcentage d’émigrants.
Contrairement à l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, la France est
le pays d’Europe ayant le plus faible pourcentage d’émigrants. Ceci veut dire
que l’immigration en France augmente la population de la presque totalité des
arrivants contrairement aux autre pays.
Un
autre paramètre est la provenance des immigrés. En France c’est de l’ordre de
60% de l’immigration qui est en provenance du Maghreb et sub-saharien selon une
information datant de 2007. Cette immigration est quasi totalement de culture
ou de religion musulmane. Il faut ajouter à cela qu’ayant peu d’émigrants, il y
a peu de retour de nationaux. La très grande part des immigrants sont des
étrangers arrivant dans un pays qu’ils ne connaissent pas. Donc bien que le
pourcentage d’immigrés ne soit pas le plus élevé d’Europe (21% en Suisse), La France
présente un cas particulier qui rend une politique d’intégration beaucoup plus difficile.
Elle
cumule en effet une immigration forte, une émigration faible, une immigration
quasi exclusivement étrangère et un apport majoritaire d’une culture musulmane.
Il faut ajouter que cette immigration arrive sur un pays à fort taux de
chômage. La politique d’immigration et d’assimilation devrait donc être l’une
des trois préoccupations majeures de notre gouvernement avec l’économie et la
sécurité. Laisser les choses continuer en l’état, avec des aides financières à
une population de moins en moins intégrée et ouvrir les prisons comme remède à
leur surpeuplement par une délinquance majoritairement issue de cette
population importée, est proprement suicidaire !
Le Royaume-Uni
a pris conscience, un peu tard, des erreurs de sa politique d’immigration et
David Cameron prend des mesures de fermeture de ses frontières, hors accord
européen, et fait circuler des véhicules porteurs de pancartes avec ces mots « Les
sans-papiers sont priés de rentrer chez eux ». C’est brutal et impensable
dans la France politique d’aujourd’hui mais il y a un aveu d’impuissance dans
la politique d’intégration de ce pays.
Un
autre pays mérite notre attention, la Suède. Ce pays qui peut donner des leçons
économiques à toute l’Europe a un problème d’immigration qui a engendré de
graves émeutes en mai dernier. Malgré la politique sociale, sans doute la plus
évoluée d’Europe, dans un pays fondamentalement égalitariste, les inégalités se
creusent désormais plus vite que dans les autres pays. Dans certains quartiers,
ghettos d’immigrés, la pauvreté est l’une des plus fortes d’Europe. Cependant
la Suède n’arrive pas encore à se décider à agir et Malmö est une grande ville où
les problèmes deviennent insolubles.
La France
ne peut espérer continuer dans la paix sociale, culturelle et religieuse si
elle ferme les yeux sur les ravages du multiculturalisme et sur une immigration
de peuplement qui, de plus en plus, refuse l’intégration en brandissant à
toutes occasions des drapeaux qui ne sont pas le nôtre. Dans 10 ans la
population de culture musulmane aura doublé, soit 20% et elle imposera, par le
nombre et son poids électoral et communautaire, que nous nous pliions à ses désidératas !
Des gouvernants veules appliquent la
politique de l’autruche
Jugulent les voix qui s’élèvent, mettent
en prison les protestataires
Et ouvrent les portes des prisons à une
délinquance importée !
Faudra-t-il compter les morts et les
blessés pour réagir ?
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon