La
gauche et son président sont au plus bas dans les sondages. La mise en sécurité
des populations se fait attendre en particulier dans Marseille, la ville-témoin
des efforts de Vals, le chômage ne faiblit pas, les impôts non plus, la
production manufacturière de juillet en baisse n’alimentera pas la croissance
et il manque toujours des sous pour boucler le budget de 2014 alors que celui
de 2013 va dériver à 4% par rapport aux prévisions à 3,5%, réajustées à 3,7% du
PIB. Les français sont mécontents et, à force de voir le PS et l’UMP se rejeter
la faute sans jamais réaliser leurs promesses, se tournent vers des partis
extrêmes plus réalistes et volontaires. Le FN se prépare à ramasser la mise, PS
et UMP sont en émoi.
Alors
les Universités d’Eté de La Rochelle se doivent de renouer avec ce qui mobilise
la gauche, les épouvantails du racisme et de l’extrême-droite toujours
confondus dans un ostracisme viscéral. Devant le danger on fait donner la
garde, la Garde des Sceaux et le Ministre de l’intérieur, derniers
représentants des fonctions régaliennes françaises. Les Ministres de la Défense
et des Affaires étrangères sont passés sous le contrôle de l’OTAN, les Ministres
des finances du Budget sont sous la coupe de l’UE, de la BCE et du FMI.
Vals, mis à mal par
Mélenchon, rappelé à l’ordre par le Président, fait alors un numéro où tous les
stéréotypes sont passés en revue. Il hurle, il exulte, il vocifère sa haine de
l’extrême-droite, il magnifie son amour du flux migratoire bienfaiteur, il
proclame sa réussite de Ministre dans la sécurité, socialiste par définition,
il jure ses grands dieux que la laïcité ne recule pas et que l’Islam est
compatible avec la démocratie. Enfin, cerise sur le gâteau, dans un grand élan
de rassemblement des socialistes (à défaut des français), il proclame que la
Nation c’est le socialisme. Il termine en rappelant les gloires socialistes de
l’avant-guerre qui, justement nous y ont amené à cette guerre par des mouvements
pacifistes suicidaires.
C’est
une « standing ovation », Vals a tout balayé de la politique,
finances comprises, puisque selon lui la croissance est déjà repartie. Celui qui
peut parler sur tous les sujets, c’est le Président… suivez mon regard. Vals y
est déjà dans sa tête. La violence de ses propos réjouit son camp, l’ennemi,
désigné à la vindicte socialiste, rassemble. Tel Robespierre, dans un Comité de
Salut Public, Vals utilise la Terreur, dissout les associations d’extrême-droite
coupables d’avoir eu des leurs se défendant contre l’attaque d’une association
gauchiste représentant les plus belles aspirations de la Nation… socialiste.
En
trois temps, trois mouvements, avec extrême-droite fascisante, migration chance
de la nation et sécurité fleuron du socialisme, Vals galvanise ses troupes, répond
à Mélenchon et se fait le fer de lance de son Président (avant d’envisager sa
perte). En ignorant l’écologie il se démarque de sa collègue Taubira avec
laquelle il compte pactiser jusqu’en 2017 avant de passer devant.
Eh bien je vous le dis, ce Vals-là me fait peur. Avant que sa voix ne s’éraille et
qu’il finisse par lire ses papiers, son ton et sa gesticulation m’ont rappelé
des discours de triste mémoire. Décidément ce socialisme ne tolère aucun accommodement,
aucun partage et ne peut que diviser les français tout en prônant une politique
de multiculturalisme qu’il fait passer pour un élan de solidarité.
Le
multiculturalisme est remis en cause dans de nombreux pays européens, Allemagne,
Royaume-Uni, Danemark et la Suède, qui elle ne veut pas encore en avouer ses effets
destructeurs, subit des émeutes et une augmentation des inégalités. Il a fallu
des siècles pour pacifier la France, mettre une langue commune, faire cesser
les guerres de religion et l’antagonisme des régions. Le multiculturalisme porte
les mêmes germes de périodes tristes et sanguinaires de notre histoire.
Les
évènements du Proche-Orient, que nous enflammons derrière les Etats-Unis,
montrent justement que l’Islam n’est ni compatible avec la démocratie, ni avec
les autres religions qu’il n’a de cesse d’humilier, de pourchasser, de détruire
comme les Coptes, les chrétiens en Syrie et bientôt ceux du Liban qui s’enflamme.
L’amalgame d’émigrants européens, de culture occidentale, avec l’émigration
africaine et asiatique de culture musulmane est l’ignorance volontaire de la
réalité historique dont Toulouse, Poitiers et plus tard Vienne ont gardé la
mémoire.
La
proclamation d’une plus grande ouverture à la naturalisation, dont on sait que
60% environ sera musulmane, est une dramatique erreur historique dans un pays
qui de surplus ne peut donner du travail au plus grand flux migratoire que ce
pays ait connu. C’est donc aussi une erreur économique poussant de jeunes
français de souche à s’expatrier et une augmentation des dépenses sociales d’accueil
d’étrangers incapables de subvenir à leurs besoins par un travail honnête et
qui alimentent la délinquance.
Il
est temps que les français comprennent que Vals les emmène dans le mur de la
pauvreté et dans celui de l’affrontement de communautés par une idéologie
suicidaire. N’oublions pas que 14,1% de notre population vit sous le seuil de
pauvreté dont 2,6 millions d’enfants pauvres, que la destruction de la notion
de famille et l’immigration, sont les principaux pourvoyeurs de cette enfance
malheureuse par la monoparentalité et la ghettoïsation. Destruction de la
famille, destruction de l’identité de ce pays, recul économique au sein de l’Europe,
aggravation du chômage et de la précarité, tel est l’avenir que nous prépare la
vague rose qui compte que les français n’y verront que du bleu ! Attention
ils voient rouge !
Ce socialisme vit désormais dans la peur
et l’incapacité.
Il a perdu le sens des réalités et de
son idéologie.
Il bafoue la démocratie, augmente la
précarité,
Pousse un multiculturalisme suicidaire
Et voue le pays au banditisme !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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