Trois
maux se sont abattus sur notre pays, l’immigration de peuplement, la perte de
compétitivité et la perte de confiance dans nos gouvernants. Ces trois maux
sont en permanence soignés non par des actes salvateurs mais par un constant déni
de réalité. Pour gérer ces trois maux l’Etat avance masqué.
L’immigration
que nous subissons est le premier mal qui ne fait pas l’objet d’un déni de
nuisance mais au contraire d’une affirmation de chance pour la France. L’argumentaire
est basé sur la croissance démographique et le retour sur investissement si je
peux dire. Celui sur la croissance démographique est réel. La population des
français de souche ou assimilés décroit de 300.000 chaque année mais la
population totale augmente annuellement de plus de 500.000 âmes. La chance pour
la France c’est donc une immigration massive de peuplement qui s’avère de moins
en moins intégrable. Quant à l’argument du gain économique, il n’y a que les
sbires payés par le gouvernement qui avancent des chiffres positifs. Par
ailleurs les statistiques de l’INSEE montrent bien que c’est ce peuplement qui nourrit
essentiellement le chômage !
Ce mal n’est ni combattu par une
limitation de l’immigration ni par une politique d’assimilation prioritaire et
efficace. Il est encouragé par une politique coûteuse de soumission aux
exigences d’une culture religieuse et d’aides discriminatoires. En dehors du
but électoraliste évident, l’alimentation du chômage est supérieure à la diminution
de celui-ci par l’emploi payé grâce aux fonds publics. Le mot caché « islamisation »,
qui est sans doute le plus efficient de tous les mots désignant les nuisances
et la dangerosité de l’islam, est le premier déni de réalité.
La France est sans doute la meilleure
définition de ce que nous travaillons à sauver. Elle inclut le territoire, la
langue, les traditions, l’Histoire… et toutes ses déclinaisons de mode de vie,
cuisine, courtoisie, élégance, truculence rabelaisienne, galanterie, jolies
femmes, etc. Par ce premier déni de réalité la République renie la France !
Le second mal qui sévit est la perte
de compétitivité, la fuite ou la disparition de nos usines, la délocalisation
des hommes et de leurs instruments de travail, notre déficit commercial devenu
endémique. Ce mal se traduit par un chômage croissant qui touche
particulièrement les jeunes. Le déni de réalité s’exprime de deux façons :
d’abord par l’affirmation du dogme « Hors de l’euro, point de salut »,
puis par l’injection permanente de l’espoir pour demain. La courbe du chômage
va s’inverser et la croissance est revenue à nos portes, il suffit d’y croire
et elle nous sourira.
La réalité n’est exprimée que du bout
des lèvres par le Ministre des Finances en même temps que Michel Sapin
réaffirme avec force que le chômage sera maîtrisé cette année. La croissance
pour 2013 passe de +0,8% à -0,1%, celle de 2014 de 1,4% à 1,2%. Le Président
aurait-il un problème avec les chiffres ? Croit-il réellement que les
100.000 emplois d’avenir, qui se mettent en place avec une grande difficulté, vont
suffire à endiguer les licenciements ? Ou plutôt ne manie-t-il pas le déni
de réalité, car la maîtrise de cette dernière lui échappe ? D’après le
dernier sondage, 84% des français ne croient plus à cette promesse.
La France n’est pas seule et rien ne
s’arrange réellement autour d’elle. Angela Merkel va sans doute être réélue et
sa politique d’austérité continuera. L’Italie pourrait bien voir se dissoudre
la coalition gouvernementale et procéder à de nouvelles élections après la
condamnation de Berlusconi. En Espagne, la stabilisation du chômage est due,
pour l’essentiel, aux emplois saisonniers et l’on voit les espagnols venir
chercher du travail saisonnier en France et au Maroc. Au Portugal, le
gouvernement négocie actuellement une baisse de 10% des retraites ! La
Grèce connaît une timide amélioration de sa fréquentation touristique, mais
elle le doit beaucoup aux problèmes politiques que connaissent la Turquie et la
Tunisie. En fait, ces « bons résultats » ne sont que des
faux-semblants et l’Europe ne sortira pas de sitôt de la crise alors que la
Chine ralentit et que les Etats-Unis creusent la dette pour de piètres
résultats.
La visite à Clichy-sous-Bois de
François Hollande pour se faire applaudir, en évitant « courageusement »
Trappes, et les aides publiques à l’emploi (génération, avenir, franc) seront
insuffisantes alors que l’on rogne l’aide à l’apprentissage pourtant fort utile
dans les milieux défavorisés. L’augmentation des droits de mutation, faite
subrepticement, n’est qu’une « recette de poche » et la diminution du
budget des armées n’est pas en phase avec notre propension à guerroyer en
Afrique pour le compte de l’OTAN ou de l’ONU. Donc la réalité d’aujourd’hui
avance masquée dans les espérances de demain.
La réalité n’est pas le fort de la République
Qui louvoie, fuit, se cache et enfume.
Quand elle nous rattrapera,
Il sera alors trop tard
Pour la France !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
Votre article est tres bien Continuez
RépondreSupprimerCordialement
Thizy gilbert
Depuis VGE et Mitterand laFrance est dans le mauvais sillon
RépondreSupprimerCordialement
Thizy gilbert