mercredi 7 août 2013

La France face aux dénis de réalité de la République?



Trois maux se sont abattus sur notre pays, l’immigration de peuplement, la perte de compétitivité et la perte de confiance dans nos gouvernants. Ces trois maux sont en permanence soignés non par des actes salvateurs mais par un constant déni de réalité. Pour gérer ces trois maux l’Etat avance masqué.

L’immigration que nous subissons est le premier mal qui ne fait pas l’objet d’un déni de nuisance mais au contraire d’une affirmation de chance pour la France. L’argumentaire est basé sur la croissance démographique et le retour sur investissement si je peux dire. Celui sur la croissance démographique est réel. La population des français de souche ou assimilés décroit de 300.000 chaque année mais la population totale augmente annuellement de plus de 500.000 âmes. La chance pour la France c’est donc une immigration massive de peuplement qui s’avère de moins en moins intégrable. Quant à l’argument du gain économique, il n’y a que les sbires payés par le gouvernement qui avancent des chiffres positifs. Par ailleurs les statistiques de l’INSEE montrent bien que c’est ce peuplement qui nourrit essentiellement le chômage !

Ce mal n’est ni combattu par une limitation de l’immigration ni par une politique d’assimilation prioritaire et efficace. Il est encouragé par une politique coûteuse de soumission aux exigences d’une culture religieuse et d’aides discriminatoires. En dehors du but électoraliste évident, l’alimentation du chômage est supérieure à la diminution de celui-ci par l’emploi payé grâce aux fonds publics. Le mot caché « islamisation », qui est sans doute le plus efficient de tous les mots désignant les nuisances et la dangerosité de l’islam, est le premier déni de réalité.

La France est sans doute la meilleure définition de ce que nous travaillons à sauver. Elle inclut le territoire, la langue, les traditions, l’Histoire… et toutes ses déclinaisons de mode de vie, cuisine, courtoisie, élégance, truculence rabelaisienne, galanterie, jolies femmes, etc. Par ce premier déni de réalité la République renie la France !

Le second mal qui sévit est la perte de compétitivité, la fuite ou la disparition de nos usines, la délocalisation des hommes et de leurs instruments de travail, notre déficit commercial devenu endémique. Ce mal se traduit par un chômage croissant qui touche particulièrement les jeunes. Le déni de réalité s’exprime de deux façons : d’abord par l’affirmation du dogme « Hors de l’euro, point de salut », puis par l’injection permanente de l’espoir pour demain. La courbe du chômage va s’inverser et la croissance est revenue à nos portes, il suffit d’y croire et elle nous sourira.

La réalité n’est exprimée que du bout des lèvres par le Ministre des Finances en même temps que Michel Sapin réaffirme avec force que le chômage sera maîtrisé cette année. La croissance pour 2013 passe de +0,8% à -0,1%, celle de 2014 de 1,4% à 1,2%. Le Président aurait-il un problème avec les chiffres ? Croit-il réellement que les 100.000 emplois d’avenir, qui se mettent en place avec une grande difficulté, vont suffire à endiguer les licenciements ? Ou plutôt ne manie-t-il pas le déni de réalité, car la maîtrise de cette dernière lui échappe ? D’après le dernier sondage, 84% des français ne croient plus à cette promesse.

La France n’est pas seule et rien ne s’arrange réellement autour d’elle. Angela Merkel va sans doute être réélue et sa politique d’austérité continuera. L’Italie pourrait bien voir se dissoudre la coalition gouvernementale et procéder à de nouvelles élections après la condamnation de Berlusconi. En Espagne, la stabilisation du chômage est due, pour l’essentiel, aux emplois saisonniers et l’on voit les espagnols venir chercher du travail saisonnier en France et au Maroc. Au Portugal, le gouvernement négocie actuellement une baisse de 10% des retraites ! La Grèce connaît une timide amélioration de sa fréquentation touristique, mais elle le doit beaucoup aux problèmes politiques que connaissent la Turquie et la Tunisie. En fait, ces « bons résultats » ne sont que des faux-semblants et l’Europe ne sortira pas de sitôt de la crise alors que la Chine ralentit et que les Etats-Unis creusent la dette pour de piètres résultats.

La visite à Clichy-sous-Bois de François Hollande pour se faire applaudir, en évitant « courageusement » Trappes, et les aides publiques à l’emploi (génération, avenir, franc) seront insuffisantes alors que l’on rogne l’aide à l’apprentissage pourtant fort utile dans les milieux défavorisés. L’augmentation des droits de mutation, faite subrepticement, n’est qu’une « recette de poche » et la diminution du budget des armées n’est pas en phase avec notre propension à guerroyer en Afrique pour le compte de l’OTAN ou de l’ONU. Donc la réalité d’aujourd’hui avance masquée dans les espérances de demain.

La réalité n’est pas le fort de la République

Qui louvoie, fuit, se cache et enfume.

  Quand elle nous rattrapera,  

Il sera alors trop tard

Pour la France !

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

2 commentaires:

  1. Votre article est tres bien Continuez
    Cordialement
    Thizy gilbert

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  2. Depuis VGE et Mitterand laFrance est dans le mauvais sillon
    Cordialement
    Thizy gilbert

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