Le
week-end dangereux du 10 août, journée noire pour Bison futé, fait penser à
cette date historique du 10 août 1792 avec la prise des Tuileries et le début
de la première Terreur. Elle n’est pas sans évoquer l’aboutissement d’un
processus de dégradation du pouvoir et d’un sentiment que celui-ci cherche son
salut dans les puissances étrangères, l’Allemagne à cette époque (les Etats-Unis et l’Allemagne aujourd’hui).
Le pouvoir royal est discrédité, faible et sous tutelle après la désastreuse
fuite de Varennes en juin 1791. Le roi Louis XVI et sa famille quittent
Versailles et sont assignés à résidence au palais des Tuileries, à l'ouest du Louvre, sous la «surveillance
du peuple» (aujourd’hui le pouvoir faible est en vacances à la Lanterne dans un
jardin royal et dans la désaffection du peuple… étonnant retournement de l’Histoire).
Dès
le 5 juillet 1792 l’Assemblée déclare la Patrie « en danger », car la
première guerre révolutionnaire depuis le début de l’année 1792 contre l’Autriche,
à laquelle s’est allée la Prusse, tourne au désastre (aujourd’hui la guerre est économique, l’Allemagne nous fait plier et l’épopée
de l’euro tourne aussi au désastre). Leurs armées arrivent le long de nos
frontières. La déclaration du duc Charles-Guillaume-Ferdinand de
Brunswick-Wolfenbüttel, militaire prussien, le 25 juillet 1792, annonçant que
les Alliés entreraient en France pour restaurer l'autorité royale,
investiraient militairement l'Assemblée et la ville de Paris au moindre outrage
envers le roi, est connue à Paris le 1er août et excite la
fureur et les aspirations républicaines des révolutionnaires (aujourd’hui l’UE veut prendre le contrôle
de notre Parlement et affaiblir la démocratie).
Le roi, après avoir déçu le Tiers-Etat
depuis 1789, s’est coupé d’une grande part des représentants de l’Assemblée et
du peuple parisien. Il est soupçonné de ne chercher son salut que par la
victoire des princes étrangers sur la Révolution et d'être de connivence avec
le neveu de sa femme Marie-Antoinette, l'empereur d'Allemagne François II. Le
peuple parisien est en armes et ne croit plus aux dernières manœuvres royales
par voie législative (Il ne nous manque
que les armes aujourd’hui). La Commune de Paris et ses sections parisiennes
lancent l’attaque du 10 août contre le palais des Tuileries.
Au
matin du 10 août, une foule de sans-culottes se rassemblent aux abords des
Tuileries sous la conduite de deux meneurs, Santerre et Westermann. Le roi sur
la terrasse observe le peuple qui crie « A bas le gros cochon ! »
(Aujourd’hui pour le 14 juillet 2013 c’est
« Hollande démission ») et se réfugie finalement avec sa famille
au sein de l’Assemblée. Les gardes Suisses tirent sur les émeutiers qui veulent
entrer dans le palais puis finalement cessent sur ordre du Roi et se replient. Les
Tuileries, les gardes Suisses ainsi que le personnel, sont alors livrés à la
vindicte publique et au carnage. Sur les 950 gardes Suisses, une centaine
seulement survivra. La Terreur venait de commencer.
La
République a survécu grâce à l’élan national et au succès de la bataille de
Valmy. Il est symptomatique de noter qu’à cette époque on se battait pour ces
idéaux « Patrie, égalité, liberté ». Seule en effet la
victoire de la Patrie redore aujourd’hui notre fierté après les massacres
honteux du 10 août 1792, ceux de septembre qui suivirent et les exécutions
sommaires de cette époque de la Terreur.
Nous
devons nous souvenir que la Révolution, salie par la Terreur, a inspiré les
pires méthodes, du génocide vendéen à la révolution bolchevique, son prolongement
prolétarien, jusqu’à l’Holodomor ukrainien sous Staline. On retrouve aujourd’hui,
dans certaines décisions idéologiques d’inspiration jacobine de la gauche au
pouvoir, cette propension à vouloir changer la société et à agir sur la pensée
des hommes qui la composent. Christian Vanneste écrit très justement : « Mme Belcacem et M. Peillon rêvent à
haute voix de changer les mentalités, y compris en utilisant l’idéologie du « genre »
à l’Enseignement Libre au mépris de son caractère reconnu par la loi. Un
gouvernement doit assurer le bien public. Il n’a pas à intervenir sur la
pensée, sauf à être totalitaire dans la pure tradition du 10 août 1792. » Pour
imposer cette vision jacobine il faut diminuer la capacité de résistance du
peuple dans ses instances représentatives par une destruction systématiques des
« corps » constitués. On note aujourd’hui la mise sous surveillance
de la parole publique, la mise hors la loi de groupes protestataires, la
diabolisation d’une opposition, le refus de référendum, la destruction de l’identité
nationale dans le multiculturalisme, la préhension de la jeunesse par l’école
publique de plus en plus tôt, les modifications imposées de changement de
société au nom d’une certaine conception du « progrès ».
Soumis à une guerre économique qu’il ne
maîtrise plus,
Notre pays est aussi en proie à une
dérive idéologique.
Cette République, issue de la Terreur,
Affaiblit désormais la France !
La Patrie est en danger !
Claude
TrouvéCoordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Tres bien pour la rédaction
RépondreSupprimerCordialement
Thizy gilbert