Le constat
,que chacun de nous peut faire sur les décisions politiques prises par ce
gouvernement, nous montre que celles imbibées de l’idéologie écologique ont un
caractère autoritaire qui a tendance à tourner au fascisme par la
déconsidération affichée de ceux qui n’adhèrent pas sans mener leur propre
réflexion… les « cons » selon Koscuisko-Morizet ou les « charlatans »
selon Hollande. Mais l’écologie a des racines cachées beaucoup plus
inquiétantes et s’avère une arme au service des puissants dans un but final qui
tourne à l’eugénisme. D’une réflexion menée par un groupe d’oligarques
britanniques dans la seconde moitié du XXème dans une optique malthusienne, l’écologie
de son père Arthur Tansley s’est infiltrée dans l’esprit de l’humanité sous sa
version soft apparemment tournée vers le bonheur des hommes ou vers la lutte
contre les dangers qui les menacent. Or force est de constater que l’écologie
est toujours aux mains de l’oligarchie mondiale, essentiellement anglo-saxonne
et juive, et plutôt tournée vers la nature que vers l’homme. Celui-ci est ciblé
comme un destructeur de la nature par sa seule présence, destructeur d’autant
plus puissant que ses représentants sont plus nombreux. Défendre l’homme contre
lui-même c’est en limiter sa nuisance. Le sentiment de culpabilité est exploité
à souhait pour manipuler l’humanité invitée à œuvrer « pour la défense de
la nature ».
L’homme
est dangereux et il prolifère. Voici ce qu’écrit Malthus (1766-1823) : « Tous les enfants qui naissent au-delà du
nombre nécessaire pour maintenir la population à un niveau souhaité, doivent
nécessairement périr, à moins que les adultes ne meurent pour leur laisser la
place. (…) il faudrait donc favoriser la mortalité naturelle, au lieu de tenter
vainement et sottement de la freiner ; et si le retour trop fréquent de la
famine nous effraie, nous devrions avoir recours pour la prévenir à d’autres
moyens de destruction. Loin de recommander aux pauvres la propreté, nous
devrions favoriser des habitudes contraires. (…) Nous devrions surtout refuser
les remèdes spécifiques qu’on oppose aux maladies dévastatrices ; et notre
réprobation engloberait ces hommes bienveillants, mais catastrophiques, qui
croient avoir rendu service à l’humanité en faisant des plans pour extirper
certains maux. »
Un siècle et demi après
Malthus, Lord Bertrand Russell, un proche des Huxley, reformule le dictat de
Malthus dans un langage encore plus franc. En 1923, dans son livre « Perspectives d’une civilisation
industrielle », il développe la doctrine de suprématie de la race,
utilisant le terme « socialisme international » pour désigner une dictature
oligarchique féodale mondiale : « Le
Socialisme, et en particulier le socialisme international, n’est possible comme
système viable que si la démographie est stationnaire ou presque. Une lente
augmentation pourrait être surmontée avec l’amélioration des méthodes
agricoles, mais une augmentation rapide finira par réduire l’ensemble de la
population à la pénurie (…) la population blanche du monde cessera bientôt
d’augmenter. Pour les races asiatiques cela prendra du temps, et pour les
nègres encore plus de temps, avant que leurs taux de natalité tombent
suffisamment pour stabiliser leur nombre sans faire appel à la guerre et aux
épidémies (…) D’ici que cela arrive, les bienfaits envisagés par le socialisme
ne peuvent être que partiellement réalisés, et les races moins prolifiques
devront se défendre contre les plus prolifiques par des méthodes qui sont
répugnantes, même si elles sont nécessaires. »
Mais ce n’est pas tout, Bertrand
Russel récidive en 1951 dans un essai « L’impact de la science sur la société » : « Les mauvais
temps, pourrait-on dire, sont exceptionnels, et peuvent être surmontés par des
méthodes exceptionnelles. Ce fut plus ou moins vrai pendant la période de lune
de miel de l’industrialisation, mais cela ne le restera pas à moins que
l’augmentation démographique ne soit considérablement diminuée. La population
du monde s’accroît à présent au rythme de 58 000 habitants par jour. La guerre,
jusqu’ici, n’a pas eu grand effet sur cet accroissement, qui s’est maintenu
pendant chacune des guerres mondiales. (…) La guerre a été décevante à cet
égard, mais la guerre bactériologique pourrait s’avérer plus efficace. Si une
peste noire pouvait se répandre à travers le monde une fois par génération, les
survivants pourrait procréer librement sans provoquer un trop plein (…) Cette
situation peut paraître quelque peu désagréable, et alors ? Les individus
vraiment nobles sont indifférents au bonheur, particulièrement celui des autres. »
C’est clairement l’utilisation
de la psychologie de masse pour justifier le genre de génocide qui est devenu
l’argument essentiel de la propagande écologiste du mari de la Reine
d’Angleterre, le prince Philip d’Edimbourg. La royauté britannique fait
toujours partie de l’oligarchie mondiale. La promotion de l’écologie et de la
protection de la nature faisait partie d’une gestion directe impériale à la
gestion indirecte des grands espaces du continent africain du Commonwealth. Ils
placèrent au cœur de leur programme de « nouvel empire », la création de
réserves de chasse et de réserves naturelles, le long des frontières entre pays
africains, réserves à mettre à l’abri de toute activité humaine selon l’idée de
Tansley en 1904, fondateur du Comité britannique pour la défense de la
végétation. Il s’agit bien de défense de la nature et non de l’homme.
En 1931, Huxley et Nicholson
créent le groupe de réflexion « Programmation
politique et économique (PPE) », qui produit une série de documents
d’orientation promouvant activement le modèle corporatiste, que Benito
Mussolini sera le premier à appliquer en Italie. Ce think tank a collaboré de
près, tout au long de son existence, avec la Société eugénique britannique
(SEB). Ensemble, la PPE et la SEB fondent, en 1937, le Comité pour une
politique de la population (CPP), qui donne naissance en 1944 à la Commission
royale sur la population. Y compris pendant la guerre, la Couronne britannique
a promu un programme à long terme en faveur d’une réduction radicale de
population. En 1955, sous la direction conjointe de Huxley et Nicholson, la PPE
publie un registre historique de la population humaine et des ressources
naturelles, intitulé « Population
mondiale et ressources ». Rapidement, ce registre devient la bible des
organisations eugénistes et malthusiennes et de l’internationale « conservationniste ».
Suite aux travaux de cette
commission sur un programme élargi à l’écologie et à la préservation de la
nature, les trois mêmes fondent l’Association britannique pour la préservation
de la nature (British Nature Conservancy – BNC), directement placée sous les
ordres du Conseil privé de la Reine, la vraie structure de gouvernance
impériale. Ce qui était initialement promu comme un programme anglais pour
ressusciter l’eugénisme et le malthusianisme radical au lendemain de la défaite
d’Hitler, se retrouva « mondialisé »
grâce à la position de Julian Huxley comme directeur exécutif de l’UNESCO. En
1948, Huxley convoque à Fontainebleau une conférence sponsorisée par l’UNESCO,
où l’Union internationale pour la préservation de la nature (UIPN) est
officiellement lancée comme organisation internationale composée d’organismes
publics et privés. Dans son discours d’ouverture, Huxley déclare que « la
prolifération de l’homme doit prendre la seconde place par rapport à la
préservation des autres espèces »
Même
si on sent dans les
décisions actuelles l’ambiguïté de l’idéologie écologiste, à cette
époque, le
mouvement planétaire pour l’écologie et la préservation de la nature
n’est
autre qu’une simple opération oligarchique sans le moindre soutien
populaire,
et ce, pour plusieurs décennies encore. Mais l'arrivée à l'Unesco est un
premier pas, c’est donc le déroulement de la mutation vers le soutien
populaire qu’il nous faut regarder dans le prochain article.
Le malheur des hommes ne vient que de la nature qui l’agresse
Et de l’argent de ceux qui peuvent manipuler l’humanité
Pour assurer leur puissance, leur confort et leur survie !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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