L’attention
de nos concitoyens est mobilisée sur la gestion d’un flux migratoire
cristallisée sur l’opération brutale et tardive d’évacuation de la jungle de
Calais. Pendant ce temps les policiers manifestent, conspuent leur hiérarchie
et défient leur employeur, l’État. C’est du jamais vu sous la cinquième
république. Les français assistent passivement à cette évolution des choses.
C’est mal connaître ce peuple qu’en déduire qu’il restera ainsi en simple
observateur. L’âme française est révolutionnaire et s’immobilise le temps que
la pression monte pour lancer ce qui dégénère en guerre civile. Nous n’avons
pas le réflexe anglo-saxon de prise en compte rapide de la réalité et d’actions
immédiates. Nous fonctionnons d’une façon binaire, c’est blanc ou noir mais la
noirceur progressive ne nous mobilise pas tout-de-suite. On nous persuade d’ailleurs
qu’avec le temps tout va s’arranger de lui-même. C’est ainsi que nous avons
constaté très tôt que Sarkozy puis Hollande n’étaient pas en phase avec les
aspirations de leur peuple. Mais nous avons accumulé le déni, le vote
« contre Sarkozy », comme se prépare le vote
« contre Hollande ». Plus le peuple attend, plus le prix à payer est
élevé et dans le cas présent du flux migratoire, de l’insécurité montante, des
zones de non-droit et de l’islamisation. Il prend le risque de se trouver
devant le triple choix de la guerre civile, gagnée ou perdue, ou la soumission.
J’ai écrit que le flux migratoire soulevait un double problème celui du nombre et de
la nature des « migrants » qui ne sont que des clandestins ayant été
ou non autorisés à rentrer dans l’Union européenne. La très grande majorité de
ceux-ci sont de religion musulmane d’Afrique et d’Asie auxquels s’ajoutent des
migrants musulmans d’Europe comme les Albanais. Evidemment la politique de
l’autruche sévit même à Calais où on n’a relevé que l’identité et la provenance
(la plupart du temps sans contrôle). On n’a recueilli aucune empreinte
digitale, ni religion, ce qui fait que le flux qui ne va pas obtenir le statut
légal de « réfugiés » vivra clandestinement et incognito en France
grossissant le vagabondage et par là-même le trafic de drogues et d’armes,
l’agression physique, le viol, le brigandage, l’extension des zones de
non-droit et le djihad.
L’évolution de la
population musulmane en France tient à deux effets, l’apport externe donc
l’immigration et l’apport interne par la natalité. L’apport de la natalité est
prépondérant par rapport à celui de l’immigration même avec un solde migratoire
passant de 150.000 à 200.000. L’étude que j’ai déjà publiée avançait la date de
2038 pour l’équilibre dans la population musulmane et l’autre, la date avec le
solde à 200.000 est rapprochée à 2033. Cela aggrave la situation à terme mais
ne change rien au fond du problème. Tout est dans le niveau d’assimilation de
la population musulmane arrivée auparavant en France et en âge de procréer, et
de leur progéniture. Le taux de fécondité est de 1,98 avec une grande
différence entre la population de souche de l’ordre de 1,6 et celle d’origine
migratoire récente à savoir 2,4 pour le Maghreb et près de 4 pour l’Afrique
sub-saharienne. L’apport de la fécondité et de l’immigration actuel permet à la
France une démographie positive.
Toutefois
l’étude représentée sur le graphique précédent faisait une hypothèse sur la
répartition entre le flux migratoire musulman et non musulman, de l’ordre 49%
d’immigrés musulmans. Or il semble que dans le flux migratoire actuel le
pourcentage de musulmans soit beaucoup plus élevé, sans doute des 2/3 au moins.
Cela aggravera encore le résultat sur la date d’équilibre entre population
musulmane et non musulmane. Dans ce cas d’école le pourcentage de 15% de
musulmans, donné par les démographes comme celui de changements
civilisationnels importants, serait atteint en 2019. C’est demain. D’ailleurs
les actes contre les forces de l’ordre, les pompiers, les intervenants
sanitaires se multiplient. Le dernier a marqué l’opinion publique. Le samedi 8
octobre 2016, à Viry–Châtillon, en banlieue parisienne, dans une de ces zones
de non-droit qui se multiplient, deux voitures de patrouille ont été attaquées,
vitres brisées, et incendiées au cocktail Molotov et les policiers
volontairement bloqués à l’intérieur. La fronde policière contre l’État s’exprime
par Patrice Ribeiro, président du syndicat
Synergie–Officiers, à propos du guet–apens de la Grande Borne, et parle d’une «
tentative de meurtre d’une sauvagerie
inouïe ».
La
réalité de cette guerre civile ethnique qui se prépare est confirmée par la
forte hausse des policiers blessés en mission, dont aucune statistique
officielle ne fournit l’origine des auteurs, pourtant parfaitement connue : 544
policiers blessés en moyenne par mois. Au premier trimestre 2016, 3267
policiers et gendarmes ont été blessés en opération (+14% par rapport à 2015).
En 2015, 6.854 gendarmes ont été victimes d’agressions physiques ou verbales. Et
5736 policiers ont été blessés en service. Sans parler des pompiers… On assiste
à deux mouvements parallèles : augmentation des populations immigrées qui
fournissent presque 100% des délinquants violents et baisse de la réponse
pénale. L’aggravation constante de la situation est le signe de la formation
d’une situation explosive.
Réponse
des politiques comme le cite Guillaume Faye : François Hollande confirme
avec cynisme cette évidence niée par ailleurs par les politiciens de gauche ou
de droite : « la partition »
de la France, en deux populations hostiles, « est en train de se produire ». Mais il n’en informait pas
les français et n’en déduit aucune action nouvelle. Bernard Cazeneuve traite de
« sauvageons », au lieu
d’assassins, les voyous qui ont brûlé vifs des policiers dont il a la charge. Quant
au ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, il a assuré : « il n’y a pas de zone de non–droit en
France ». Quant à Juppé, il a déclaré dans un de ses discours que « la France était riche de sa diversité
» autre version de « l’immigration
est une chance pour la France ». Valls proclame que « l’islam est une partie indissociable de
nous–mêmes, de notre culture et désormais de nos racines ». Cette
déclaration du 17 octobre 2016 du Premier ministre de la France sonne comme une
reddition honteuse et misérable.
Ce
sont les réponses de démission qui vont
dans le sens de l’objectif affiché par l’islamisme et largement répandu sur le web
à savoir que « la France disparaisse, par
une submersion démographique (invasion migratoire et natalité), une
islamisation accélérée et à une guérilla de harcèlement qui fera céder et fuir
les Français de souche ». Pourtant nous sommes devant une stratégie de
provocation et de conquête, recommandée par les autorités musulmanes radicales,
une stratégie de la tension devant déboucher sur une vraie guerre civile
ethnique. Ce programme de guerre est déjà entré en application. Pourtant des
voix courageuses et prophétiques s’élèvent mais sont mises en sourdine par les
médias mainstream. Philippe de Villiers a révélé qu’il existe déjà des accords
secrets ou discrets de soumission, extralégaux, avec la complicité de l’État
français, pour céder, en douceur des portions du territoire français à la loi
islamique, la charia. L’État collaborateur négocie déjà avec l’envahisseur. Éric
Zemmour a estimé que les choses étaient mal parties : « Je crains qu’il ne soit trop tard[…] Si un pouvoir fort reprenait mes
propositions, une partie des musulmans ferait sécession ; nous n’échapperons
pas dans les trente ans qui viennent, soit à la guerre civile soit à la
soumission. » Même Jean-Pierre Chevénement s’émeut de la prolifération
des zones de non-droit.
Nous sommes au carrefour de trois routes :
Soumission à la civilisation de la
charia
Disparition par expulsion ou meurtre
Renaissance par guerre civile
De toute notre civilisation !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire