L’écologie est devenue une tâche globale en
1970 lors de l’évènement international « Le Jour de la Terre »
organisé par le WWF et un personnage qui va marquer la suite des évènements,
Maurice Strong. Deux ans plus tard, il sera aussi l’instigateur d’une
conférence des Nations unies sur l’environnement (il était alors directeur
général de l’UNEP, le Programme des Nations unies pour l’environnement). De
fait, Strong reprenait le flambeau de Julian Huxley qui allait mourir trois ans
plus tard. L’arrivée à l’ONU était en vue. En 1974, les Nations unies
accueillent à Bucarest, en Roumanie, la troisième conférence sur la population
mondiale, avec la participation de 135 nations. L’un des principaux
organisateurs de cette conférence est l’anthropologue américaine Margaret Mead,
une partisane du contrôle démographique. Parmi les conférenciers invités,
citons John D. Rockefeller III, dont la famille a financé la plupart des études
eugénistes d’avant-guerre dans le monde. Dans un éditorial publié dans la revue
Science, Margaret Mead déclare :
« La conférence des Nations unies sur la
population qui s’est conclue le 31 août à Bucarest, a adopté par acclamation un
plan mondial d’action qui répond à l’inquiétude mondiale grandissante sur le
sort de la planète (…) A Bucarest, on a constaté qu’une croissance
démographique sans restriction à l’échelle mondiale pourrait en réduire les
gains socio-économiques et compromettre irrémédiablement l’environnement (…)
L’idée excessive en vogue jusqu’ici, selon laquelle la justice sociale et
économique peut de toutes façons compenser l’augmentation de la population, et qu’une
simple politique contraceptive suffit pour réduire l’explosion démographique, a
été battue en brèche (…) Ces gouvernements, pour qui la croissance
démographique excessive est nuisible à leur dessein national, se sont donnés
1985 comme date butoir pour fournir des informations et des méthodes de mise
en œuvre de ces objectifs. »
C’est
Mead, à l’époque présidente de l’Association américaine pour le progrès de la
science (AAAS), qui organise l’année suivante une conférence à Research
Triangle Park en Caroline du Nord pour lancer l’affirmation du « réchauffement global » et du« changement climatique ». La conférence
est truffée d’adeptes de l’écrivain malthusien Paul Ehrlich, auteur de la « Bombe de la population », un des
pamphlets les plus extrêmes en faveur d’un arrêt de la croissance
démographique, sous prétexte que l’homme représente une menace pour l’écologie
de la planète. Le discours d’ouverture de Mead inaugure le thème du « réchauffement
climatique » :
« A moins que les peuples ne commencent à
comprendre les conséquences considérables et à long terme de ce qui leur semble
de petites décisions immédiates – creuser un puits, ouvrir une route,
construire un avion, faire un test nucléaire, installer un surgénérateur,
relâcher des produits chimiques dans l’atmosphère ou balancer des quantités de
déchets concentrés dans les mers – toute la planète risque d’être en danger. Elle
demanda une étude sur les dangers qu’encourt l’atmosphère à cause de l’activité
humaine, et comment " le savoir scientifique, couplé à une
action sociale intelligente, peut protéger les peuples d’une interférence, par
ailleurs susceptible de prévention, dont dépend toute vie ". »
Parmi
les participants à la conférence, on remarque John Holdren, qui est aujourd’hui
le principal conseiller scientifique du président Barack Obama. Cosignataire
avec Ehrlich d’un certain nombre de livres et d’articles, Holdren est par
ailleurs l’architecte d’un appel à plafonner les émissions de carbone et d’un
plan concerté pour réduire la population mondiale. Dans le résumé de sa
contribution à une conférence en 1975, Holdren nous met en garde :
« L’homme a déjà atteint une échelle
d’intervention sur la nature qui rivalise avec les processus naturels (…) De
plus, beaucoup de ces formes d’intervention ne conduiront à des effets
nuisibles qu’après des périodes mesurables en années, en décennies et même en
siècles. Le temps que le caractère néfaste du mal se manifeste, il sera
difficile ou impossible d’y remédier. Certains effets nuisibles seront devenus
quasiment irréversibles. »
Notons
qu’il n’y avait aucun panel de scientifiques venu exposé le résultat de leurs
travaux. Nous sommes dans l’affirmation et la manipulation du catastrophisme.
Néanmoins, pour affronter la prétendue crise qui va arriver, cette conférence
conclut qu’il faut lancer une campagne internationale d’information, basée sur
l’affirmation non prouvée que l’industrialisation et d’autres activités
humaines vont finir par détruire la planète. Pourtant un des participants, le
climatologue Stephen Schneider, ne mâche pas ses mots à propos du
catastrophisme qu’il s’agit de promouvoir. En 1989, dans le magazine Discover,
il écrit : « Pour capter l’imagination de
l’opinion publique, il faut présenter des scénarios qui font peur, faire des
déclarations dramatiques simplifiées et mentionner le moins possible nos doutes
éventuels. Chacun de nous devra choisir le bon équilibre entre être efficace et
être honnête ».
Tout
ce que nous vivons a donc été mis en place en 1975. A cette date le matraquage
médiatique était programmé alors que les connaissances scientifiques sur le
réchauffement climatique étaient inexistantes. La suite n’est que l’application
de cette stratégie, l’ONU accueillant toute la propagande verte et faisant
toujours plus pression pour que les pays se soumettent à la destruction
économique afin de sauver la planète. L’UIPN, qui a obtenu dès 1968 le statut
consultatif à l’ONU (grâce à la résolution 1296), a dès le début forgé les politiques
onusiennes sur la question environnementale. En 1982, l’Assemblée générale de
l’ONU adopte la Charte pour la nature, préparée par l’UIPN. En 1987, le rapport
« Notre destin commun » est publié
par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, mandatée
par le secrétaire général de l’ONU Pérez De Cuéllar. Ce rapport, connu comme
le« rapport Brundtland » (du nom de son président, Gro Harlem Brundtland), va
populariser le terme de développement « durable
».
En
1988, l’ONU met sur pied le GIEC (Panel intergouvernemental d’experts sur le
climat), qui clame partout que le « réchauffement
climatique » est dû aux émissions de CO2 causées par l’activité productive
de l’homme. Entre 1990 et 2014, le GIEC publie plus de 40 rapports jurant que
le ciel va nous tomber sur la tête. Des équipes d’auteurs remplissent des
milliers de pages classées sous trois rubriques : « Evaluation du changement climatique », sous forme de cinq
ensembles de quatre rapports chacun ; Onze rapports spéciaux, par exemple sur «
La protection de la couche d’ozone »
(2005), et dix rapports méthodologiques, notamment sur comment mesurer les « zones humides » (2013).
On voit
qu’il s’agit d’un mouvement politique dans lequel la science n’a servi que d’alibi
mais où les affirmations dites scientifiques sont soigneusement filtrées par
les politiques. On sait que la couche d’ozone s’épaissit et disparaît sans que
l’on ait compris pourquoi comme en 2006. Il suffit alors de dire que c’est sans
doute à cause de l’effet de serre pour en faire une inquiétude planétaire à
cause anthropologique. Les modèles mathématiques n’ont pas pu prévoir l’évolution
réelle des températures du globe depuis 18 ans. Il suffit alors de dire qu’il s’agit
d’un « hiatus climatique »
pour couper court à toute controverse et ne pas remettre en cause les
prévisions catastrophiques sur le climat. La planète devait se couvrir de
déserts, elle reverdit. Le prochain article donnera un dernier éclairage sur la
conférence de Rio, sur la COP21 et sur l’évolution fascisante de l’écologie.
D’essence eugénique, l’écologie cache sa
véritable nature.
Son but est la culpabilisation de l’homme
Qui en permet sa manipulation
A des fins inavouables.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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