Les médias vont
diffuser abondamment le recul du chômage en septembre, avec la prétention de
montrer que l’inversion tangible de la courbe du chômage est en route. Il faut
réagir à chaud après le journal de 20 heures où l’on va parler de la Catégorie
A, demandeurs sans emploi en France métropolitaine, avec une baisse de 66.300
personnes en un mois soit une baisse de 1,9%, de 1% en trois mois et de 1,7% en
un an. Belle réussite que voilà et on va pouvoir surfer sur l’arnaque habituelle
auprès des citoyens. La Dares n’a pas encore publié son rapport complet et nous
y reviendrons en détail mais les chiffres déjà publiés sont explicites. En effet,
comme on peut le voir sur le graphique ci-dessus d’après les chiffres en milliers de la
Dares, l’ensemble des catégories A, B, C n’a pas diminué depuis un mois mais a
progressé de 0,9%, de 4,6% sur trois mois et de 0,9% sur un an. On peut même
noter une accélération sur les trois derniers mois. Ce n’est pas à une baisse des demandeurs d’emploi à laquelle on assiste
mais à une augmentation rapide depuis juin 2016 !
L’arnaque consiste à faire basculer les demandeurs de la catégorie A dans les autres catégories. J’en veux pour preuve que la catégorie B (78 heures ou moins travaillées dans le mois) a progressé de 1,8% en un mois, de 2,7% en trois mois et de 3,1% en un an. Pour la catégorie C (plus de 78 heures travaillées dans le mois), l’augmentation est de 1,2% sur un mois, de 5,1% sur trois mois et de 7,9% en un an. Sur trois mois, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 6,8 % (–0,2 % sur un mois) et le nombre d’inscrits en catégorie E augmente de 0,6 % (+0,3 % sur un mois). Toutes les catégories progressent sauf la catégorie A. Le basculement de la catégorie A dans les catégories B et C montre pour le moins que le travail devient plus aléatoire et partiel. Les CDD, contrats à durée déterminée, remplacent les CDI, contrats à durée illimitée. Malheureusement le basculement s’associe à une augmentation globale des trois catégories.
Nous reviendrons sur une analyse plus poussée des chiffres mais on peut déjà avoir une certitude, le « chômage » ne diminue pas, il progresse toujours.
L’arnaque consiste à faire basculer les demandeurs de la catégorie A dans les autres catégories. J’en veux pour preuve que la catégorie B (78 heures ou moins travaillées dans le mois) a progressé de 1,8% en un mois, de 2,7% en trois mois et de 3,1% en un an. Pour la catégorie C (plus de 78 heures travaillées dans le mois), l’augmentation est de 1,2% sur un mois, de 5,1% sur trois mois et de 7,9% en un an. Sur trois mois, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 6,8 % (–0,2 % sur un mois) et le nombre d’inscrits en catégorie E augmente de 0,6 % (+0,3 % sur un mois). Toutes les catégories progressent sauf la catégorie A. Le basculement de la catégorie A dans les catégories B et C montre pour le moins que le travail devient plus aléatoire et partiel. Les CDD, contrats à durée déterminée, remplacent les CDI, contrats à durée illimitée. Malheureusement le basculement s’associe à une augmentation globale des trois catégories.
Nous reviendrons sur une analyse plus poussée des chiffres mais on peut déjà avoir une certitude, le « chômage » ne diminue pas, il progresse toujours.
L’utilisation
mensongère des chiffres du chômage
Ne
fait que décrédibiliser les gouvernants.
Un
peuple enfumé devient furieux
Quand
la fumée se dissipe !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire