A l’heure
où nous ne parlons que de chômage et que l’État français va présenter à Bruxelles
un projet de budget 2017 sur la pointe des pieds car il est bâti sur des
hypothèses trop optimistes avec pas mal de lignes de dépense reportées sur
2018. Ceci laisserait supposer que les chances sont faibles pour les
socialistes de gagner la prochaine présidentielle dans leur esprit ou que le
sursaut de gauche devrait être d’une ampleur telle pour la gagner que 2018
passerait dans l’euphorie d’une gauche retrouvée. J’avais l’intention de parler
de la « Manifestation pour tous »,
enfin celle du 16 octobre qui a trouvé de nouvelles égéries dont celle de
Marion Le Pen. Il n’y a aucune chance que la loi soit changée en cette fin de
quinquennat et les partis politiques ont résolument pris comme thèmes
principaux, l’économie et l’immigration supposée multiculturaliste. Les
politiques s’affrontent sur les recettes pour modifier la donne. Tout en
approuvant tous les points qui concernent la filiation, la PMA et la GPA, je
reste respectueux de la loi jusqu’à ce que, par référendum, le peuple français
la change. La difficulté principale est donc la démocratie car le référendum
est l’objet de toutes les mauvaises raisons pour ne plus lui donner la parole.
C’est donc pour moi l’objectif pour lequel nous devons d’abord garder nos
forces pour le prochain quinquennat. Manifestons demain pour la démocratie que
Bruxelles ne cesse de nous voler en suivant l’hégémonie des puissances de l’argent.
Ces
derniers ont lancé tous les pays du monde dans une aventure soutenue par une pseudoscience
qui illumine nos esprits par un mirage et vident les caisses des Etats, je veux
nommer le réchauffement climatique anthropique avec ses conséquences
particulièrement coûteuses. Nous sommes à une époque où le français prend
plaisir à se culpabiliser, ancien colonialiste, raciste, et destructeur de l’environnement.
Les politiques ne cessent d’ailleurs de surfer sur ces trois prétendus défauts.
On se répand en excuses en Algérie. On se veut multiculturaliste et
immigrationniste. On pourfend toutes les émissions carbone, sauf de notre
respiration, jusque dans l’absurdité comme cette guerre au diesel des voitures
alors que leurs émissions de carbone sont ridiculement faibles par rapport à
celles des énormes trafics maritimes et aériens.
Mais le gain de cette dernière mesure étant d’une
efficacité infinitésimale sur la baisse mondiale du taux de CO2, et le
remplacement des réacteurs nucléaires prévu par des « énergies
intermittentes », il faut au moins que cette démarche soit peu coûteuse. «
Facilité et abondance » voilà ce que
nous promettent nos responsables pour gagner la lutte contre le réchauffement
climatique. Le 20 août 2015, François
Hollande a déclaré « La transition
énergétique ne doit pas être un prétexte pour augmenter les prélèvements, je
m'y refuse ». Sauf que de plus en plus de taxes et de dépenses bien
dissimulées sont imposées aux Français. Selon l’IFRAP, « Beaucoup plus lourdes pour le budget des
Français que le milliard d’euros par an que devait rapporter l’écotaxe poids
lourds, restent huit autres formes de prélèvements obligatoires en plein essor
:
- Taxe carbone ou Contribution climat énergie
- Subventions à la production renouvelable d’électricité (CSPE) ;
- Surcoût des agro-carburants ;
- Certificats d’économie d’énergie (CEE) ;
- Surcoût des véhicules classiques ;
- Surcoût construction et rénovation ;
- Taxes, subventions et surcoûts divers ;
- Aide aux pays en voie de développement (PEVD) centrée sur la transition énergétique
La grande idée est l’éolien marin, parce
qu’on espère pouvoir obtenir de l’électricité 50% du temps alors que le parc
éolien terrestre ne dépasse guère 23%, sachant que cette production reste d’une
intermittence aléatoire. Son utilité est donc deux fois moindre que celle de la
production contrôlable comme celle des centrales au gaz ou nucléaires. Le coût
de production des éoliennes marines en cours de construction est quatre à cinq
fois supérieur à celui des coûts actuels de l’électricité (200-220 euros le MWh
contre 42-50). Au total le coût des MWh produits par les éoliennes marines sera
donc de huit à dix fois supérieur au prix de marché actuel : un écart qui sera payé par le
consommateur pendant au moins vingt ans.
Mais parlons de la
taxe carbone ou « Contribution climat
énergie ». Plus ou moins pour compenser l’arrêt de l’écotaxe camion, le
gouvernement a décidé d’augmenter en
2015, et à nouveau en 2016, la taxe carbone sur les produits pétroliers (et
aussi sur le charbon) de 2 milliards d’euros en 2015 et de 4 milliards à
nouveau en 2016. À l’occasion de l’ultime passage de
la Loi de transition énergétique à l’Assemblée nationale, la taxe carbone a été
alourdie par un amendement soutenu par le gouvernement : la taxe carbone de 22
euros la tonne en 2016, grimpera à 56 euros en 2020 et 100 euros en 2030.
D’après le secteur pétrolier, une taxe de 100 euros entraîne une hausse de 14 à
16 centimes par litre de diesel ou d’essence. En 2016, la hausse de la taxe
carbone est toujours masquée par la baisse du prix du pétrole, la rendant
invisible à la pompe, mais elle reste bien réelle.
Mais il nous faut parler des autres
taxes qui relèvent de ce défi de la lutte contre le carbone pour le
réchauffement climatique pour comprendre que cela va être rapidement une charge
financière insupportable par les États qui la répercute sur leur population. C’est
un appauvrissement organisé sur une chimère, cette folle ambition de l’homme
croyant dominer la nature, mais ce n’est pas une chimère pour ceux qui
manipulent la taxe carbone, ce sont des milliards qui se dirigent vers leurs
poches. On va en reparler dans le prochain article.
Nous sommes devant une folie humaine
Une autodestruction de son argent
Savamment orchestrée par…
Des profiteurs cachés.
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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