Nous
pensons détenir par nos votes le choix du Président de la République sans
malheureusement compter l’intervention prépondérante de forces agissantes dans
l’ombre et le secret. Autrefois les papes étaient faiseurs de rois. Les temps
n’ont pas changé, et techniques mise à part, les moyens restent les mêmes dans
leurs principes. L’actuel acteur depuis la seconde guerre mondiale est la CIA,
le bras agissant des Etats-Unis, lesquels dépendent d’une puissance bancaire et
financière qui tient la plus grande partie du monde entre ses mains.
Cette puissance est contenue dans le
groupe Bilderberg. Le Bilderberg Group a été fondé et est contrôlé par les 8
familles les plus riches du monde, dont les SEIF (Italie), les Rothschild
(France), les Rockefeller (USA), les Warburg (Allemagne). Donald TUK, Viviane
REDING, Manuel VALLS, Laurent FABIUS, Emmanuel MACRON, Marisol TOURAINE,
Pierre MOSCOVICI, Valéry Giscard d'ESTAING et des centaines d'autres font
partie du Bilderberg Group, qui promet les meilleurs postes à ceux qui leur
font allégeance.
La
CIA est l’acteur géopolitique qui façonne le monde dans l’intérêt des
Etats-Unis et de ces puissants lobbies. C’est ainsi que le Général De Gaulle a
dû quitter la Présidence après avoir eu une attitude contraire aux Etats-Unis
en mettant les américains hors du sol français, en développant sa propre force
nucléaire, en n’acceptant qu’une Europe des patries et, dernier camouflet, en
rapatriant son or des Etats-Unis. La CIA et les lobbies financiers sont entrés
en action sur les médias qui ont retourné l’opinion. Leur nouvel élu Georges
Pompidou a fait l’appel de Cochin et accédé au pouvoir.
Juste
un peu d’histoire pour en arriver à l’élection de Sarkozy en 2007. Le candidat
qui avait toutes les chances d’être élu, tant il pouvait compter sur la presque
totalité des voix de gauche et une partie des voix du centre et de droite,
était Dominique Strauss-Kahn, de plus directeur du FMI et adoubé par
Bilderberg. Mal lui en a pris de vouloir changer les règles de fonctionnement
du FMI dans un sens du plus de clarté. Cette clarté n’était pas du goût de ceux
qui gouvernent dans l’ombre et on sait ce qu’il advint après une opération bien
montée.
Le
choix s’est donc porté sur Sarkozy qui avait déjà été à l’œuvre contre Chirac,
lequel s’était opposé aux américains pour la guerre en Irak et n’avait pas
gardé une haute opinion des américains après son séjour dans ce pays. La CIA avait
repéré le profil psychologique de Sarkozy et en avait fait un petit soldat des
intérêts étasuniens au début des années 80. En 2004 on était en pleine guerre
froide et Mitterrand était au pouvoir avec des ministres communistes, situation
insupportable pour les lobbies financiers et les Etats-Unis.
La
belle-mère de Sarkozy ayant épousé Wizner, le numéro 2 de la CIA, le gendre a
été adoubé pour ses idées politiques non structurées, sans envergure et un
comportement zélé et actif. La CIA et les puissances économiques et financières
ont donné leur soutien à Nicolas pour prendre d’abord l’UMP de Juppé et ensuite
pour remporter la présidentielle de 2007. On a porté dans le même temps
Ségolène Royal à la candidature parce que c’était l’électron libre du parti
socialiste et la plus faible opposition possible.
Mais
2012 fut un moment noir où Sarkozy a été éjecté comme le président des riches
et haï par une bonne partie des français pour son comportement irascible. Après
une petite traversée du désert, beaucoup moins longue que les dix ans après
l’épisode Balladur, l’homme veut revenir. Cependant l’opinion de la CIA a
changé, l’homme n’apparaît plus aussi sûr. Son aura auprès de ses troupes est
affaiblie. Ses limites intellectuelles et culturelles, ses bévues, son
caractère irascible incontrôlable et la multitude d’affaires judiciaires on
introduit le doute dans le choix du candidat à porter à la présidentielle.
Alors
qui ? Nous en parlerons dans un prochain article alors que la meute des
candidats a été lâchée dans le parcours de chasse à la Présidence de 2017.
La démocratie est devenue une illusion,
une chimère.
Il n’y a pas que le référendum qui
n’existe plus.
On a encore le vote, mais pas la
votation,
Pour le plat qu’on nous a préparé !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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