Des évènements se passent dans de nombreux
pays avec des musulmans djihadistes. Il faut bien les désigner ainsi, et non
sous le nom de terroristes, car leurs actions sont par définition des actes de
guerre et la pratique du djihad inclut le terrorisme. C’est la pratique de la
terreur comme au temps des razzias pratiquées par l’Islam à sa naissance. Mais
ce chaos est le résultat d’une politique pratiquée par les néoconservateurs
américains qui enflamment le monde entier. C’est eux qui ont armé les
combattants de l’Etat islamique et qui mobilisent ensuite l’alliance pour les
combattre. Le but de cette géopolitique est de créer le chaos et de s’en servir
pour justifier d’autres actions de guerre et d’élimination des pays souverains
insoumis.
Ce
groupe de puissants qui font partie des 1% les plus riches de la planète a
lancé une politique hégémonique et veut imposer une dictature au monde entier.
Les pays sont soumis ou détruits, désorganisés et la mainmise est ensuite
réalisée par une présence américaine visible ou secrète. Ils ont contrôlé le
Pentagone, le Conseil National de Sécurité, le Bureau du Vice-Président, et
bien d’autres choses. Le danger de cette prise des rouages par un complexe
militaro-industriel avait déjà été dénoncé par le général Eisenhower. Depuis et
en particulier depuis W. Bush les actions guerrières se succèdent.
Selon
Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire au Trésor américain, économiste et
journaliste : « Les
néoconservateurs nous ont donné le 11 Septembre et son camouflage, les
invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, le début de la déstabilisation du
Pakistan et du Yémen, l’AFRICOM, l’invasion de l’Ossétie du Sud par la Géorgie,
la disparition du Traité ABM, l’espionnage inconstitutionnel et illégal des
citoyens américains sans mandat judiciaire, la perte des protections
constitutionnelles, la torture et les manquements du pouvoir exécutif vis à vis
de la loi, du Congrès et du pouvoir judiciaire. »
On
ne peut que constater en tous cas que la théorie du chaos se développe. La
guerre, les attentats, le renforcement de la présence militaire américaine aux
frontières de la Russie, au Moyen-Orient, en Orient du Sud, en Afrique, ainsi
que la diabolisation de la Russie et la présence renforcée de la marine
américaine en Mer Noire et près de la Chine, ne répond pas à une menace directe
des USA mais à une politique d’un pays qui se considère élu pour dominer le
monde, les USA, et à un peuple qui se dit élu, Israël. La puissance militaire
de l’OTAN à laquelle s’adjoignent d’autres alliés habituels comme l’Australie
et de circonstance comme l’Arabie Saoudite, finit un trio qui se croit tout
permis au nom de mensonges répétés comme la démocratie et les Droits de l’Homme.
Rien
ne semble vouloir les arrêter. Le droit d’ingérence est considéré comme acquis
et l’ONU devient ce « machin » du Général De Gaulle à la solde de ce
grand cartel de pays soumis ou soudoyés. L’intervention de la Russie au Conseil
de Sécurité ne fait que ralentir le rouleau compresseur. Le problème syrien
donne lieu à une intervention aérienne sur un pays souverain d’une part et à
une aide officielle et secrète aux rebelles syriens. Cette double action est en
fait dirigée vers le régime élu de la Syrie avec un double but, mettre l’économie
du pays à genoux et faire plier le président syrien à défaut de le tuer.
A ce volet guerrier il faut ajouter la
guerre économique. Les sanctions sur la Russie en est un des aspects. Il faut
continuer à imposer le dollar comme monnaie de référence. On peut craindre
finalement une nouvelle guerre mondiale car la Russie et la Chine avec les
BRICS et des accords stratégiques entre la Russie, la Chine et l’Inde montrent
que ces pays ne veulent pas se soumettre à un monde unipolaire. L’espoir peut
venir de l’effondrement économique d’un système financier qui a créé une
montagne d’argent virtuel. Ce château de cartes peut s’effondrer si les
échanges commerciaux avec les pays du BRICS avec paiement en dollar et l’achat
d’obligations américaines se tarissent au profit d’une nouvelle monnaie assise
sur l’or. La Chine est le principal producteur d’or et en importe des quantités
importantes depuis quelques années.
Ce
serait un moindre mal si l’économie mondiale s’effondrait et nous évitait un
conflit majeur par l’arrivée de difficultés socio-économiques paralysantes dans
les pays occidentaux mais surtout dans la première puissance mondiale. Il faut
en espérer l’augure car les évènements actuels se précipitent. L’Iran va
revenir dans l’objectif américain et il semble que cela ne se présente pas
aussi bien que l’arrivée d’un nouveau président pouvait le laisser penser. L’Iran
commence à se tourner vers la Russie et les exigences américaines peuvent
acculer le pays à durcir sa position.
La politique hégémonique américaine et d’un
Occident soumis
Met par la guerre le monde en danger d’un
conflit mondial
Que peut éviter un effondrement
économique
Ce qu’on appelle un moindre mal !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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