Si
la France rentre dans une zone d’incertitude politique, il n’en reste pas moins
vrai que les partis de gouvernement, ceux du Système, sont mis à mal et leur
existence même est menacée. On a déjà assisté à l’éclatement des écologistes
mais on va assister à des remises en cause à gauche et à droite des partis
globalistes. Pour la première fois l’avenir politique de la France va être
profondément influencé par le changement de paradigme de la politique
américaine de Donald Trump. Évidemment les « merdias » français ne se
font pas l’écho des décisions du nouveau Président des États-Unis, sauf pour en
vilipender son attitude raciste et la paranoïa de ses décisions, évidemment
puisqu’elles sont complètement à l’opposé de la politique du Système imposée à
la France et mise en œuvre par des laquais depuis la création de l’UE. C’est pourtant
cette évidence de l’influence américaine qui va dominer l’évolution politique française
et européenne.
Il n’est
pas question de faire de l’idolâtrie de Donald Trump, comme ce fut le cas de
très nombreux français pour Obama, dans lequel on voyait un couple noir,
démocrate (donc plutôt centre-gauche), qui allait répartir sur les pauvres les
richesses accumulées, instituer une Sécurité Sociale à la française, se faire
le chantre de la paix (Prix Nobel décerné avant toute preuve de ce fait), etc.
Force est de constater qu’Obama a en gros continué la politique de son
prédécesseur Bush en matière de politique étrangère. Le retrait partiel des
troupes en Afghanistan a permis de les répartir sur d’autres théâtres d’opération,
Syrie, Irak et Europe, de l’Est en particulier, entre autres. Non seulement
Obama ne fut jamais un homme de paix, il n’a même pas fermé Guantanamo, mais il
a augmenté la dette des Etats-Unis plus que tous ses prédécesseurs. Obama a été
le serviteur des Maîtres du Monde. S’il essaye encore par tous les moyens de
pourrir l’action de son successeur c’est que celui-ci tourne le dos à une
politique globaliste et interventionniste qui a agi sur l’UE depuis sa
création, en grande partie due à la volonté stratégique américaine.
Si l’on
veut essayer d’éclairer la route qui est devant la France et l’Europe, il faut
cesser de ne retenir que les côtés rudes, voire grossiers, du personnage Trump
comme nous y incitent en permanence tous les « merdias » du Système
tenus par quatre grandes fortunes. Le proverbe chinois : « Quand on
lui montre la lune, l’idiot regarde le doigt » est d’actualité. Ce sont
les grands axes de la politique de Trump qui vont influencer profondément notre
avenir. Trump renie la politique globaliste dans laquelle le Système nous fait
vivre. A ce titre il veut défaire toutes les entraves qui ont été mises
sciemment pour enfermer les peuples dans cette politique. Il attaque sur
plusieurs fronts dans cet axe politique. Je dis « attaque » car
Trump va développer une politique prédatrice et non vertueuse. Il affiche
clairement « America first ». Alors quels sont ses angles d’attaque ?
Trump
entre en guerre contre l’OMS par la biais de cette première déclaration sur l’arnaque
du vaccin antigrippal. Ceci n’est rien moins qu’anodin. L’OMS est une organisation
de mise sous tutelle des États, souvenons-nous de la grippe aviaire, et qui
peut à tout moment influer négativement sur la santé des populations, selon le
bon vouloir des Maîtres du Monde. Trump met en doute le réchauffement
climatique, en reprenant les affirmations de nombreux scientifiques qui
affirment qu’aucune prévision certaine ne peut être émise dans l’état actuel de
nos connaissances et de la non-concordance des modèles mathématiques de
prévision depuis près de 20 ans avec la réalité observée.
Il attaque de front le Giec, bras de l’ONU,
dont les publications scientifiques évoluent dans le temps et avancent des
hypothèses avec précaution, hypothèses traduites en certitudes par les envoyés
des États qui rédigent le document à l’intention des gouvernements. Le
réchauffement climatique est une invention de l’ONU. C’est ce qu’a déclaré, en
octobre 2015, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques : « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous
fixons pour tâche de modifier intentionnellement, dans un laps de temps
donné, le modèle de développement économique qui règne depuis au moins 150 ans,
depuis la révolution industrielle. » Comment ? Elle a admis que
l’objectif de l’activisme environnemental n’est pas de sauver le monde de la
calamité écologique, mais de détruire le capitalisme. On peut rester sceptique
sur le but réel, mais l’intention est clairement affichée.
Trump
est anti-UE. Les déclarations de Ted Malloch, l’ambassadeur pressenti des USA
auprès de l’UE, sont sans ambiguïté, lors d’une interview de la BBC, présentées
par James Delingpole, de BreitbartNews. À la question d’Andrew
Neil : « Il me semblait que vous étiez
loin d’être un grand fan de Bruxelles et des bureaucrates comme Juncker. »
Ted Malloch répond : « Eh bien,
j’avais autrefois un poste diplomatique qui m’a permis de contribuer à
l’effondrement de l’Union soviétique, alors peut-être qu’il y a une autre
Union qui aurait besoin d’être un peu domptée. » Il est plus clair
encore quand il parle de son Président : « Il n’aime pas les organisations supranationales, non élues, où
les bureaucrates font n’importe quoi et qui ne sont pas vraiment démocratiques
». Voilà qui change des discours diplomatiques « politiquement corrects »,
mais la position de Trump est renforcée par l’influence de Nigel Farage comme
conseiller. L’invitation de Theresa May, qui est venue plaider pour le maintien
de l’OTAN, était surtout destinée à montrer son appui au Brexit, première
pierre de la démolition de l’UE.
Rien
ne sera épargné à l’UE. D’ailleurs l’invitation de Juncker-Tusk, les leaders
européens, avec les félicitations d’usage mais assorties de conditions sur les
valeurs fondatrices de l’UE, est restée lettre morte pour l’instant. Trump
pourra-t-il s’attaquer longtemps au globalisme avant d’être rattrapé par la
patrouille des Maîtres du Monde ? George Soros arrivera-t-il à le faire
chuter en soulevant des réactions populaires hostiles, comme il le fait dans de
nombreux pays du monde ? Nul ne peut le prévoir tant cette machine
globaliste est puissante et surtout joue son avenir. Une bête blessée est prête
à tout. Il ne faut pas attendre de Trump qu’il se préoccupe de notre sort. S’il
fait notre bonheur, ce ne sera qu’en pensant à son pays. Une UE détruite lui
permet un champ de relations bilatérales beaucoup plus vaste et plus faciles.
Mais le joug de l’UE pèse trop lourdement sur les pays européens du Club Med
pour ne pas voir là une opportunité de reconstruire une Europe des nations
bâtie sur des liens État à État sur tous les sujets où l’on peut trouver un
lien gagnant-gagnant.
Mais
Trump ne supporte pas plus de voir l’UE sans frontières, ouverte à une
invasion
de peuplement musulmane surtout, dont il pressent qu’elle peut changer
la donne
des relations avec l’Europe. Trump a besoin des pays européens de
civilisation
occidentale, grands consommateurs, pour la croissance économique des
États-Unis. Enfin il est clair que la fin de la guerre larvée contre la
Russie et
sa déclaration sur l’obsolescence de l’OTAN, vont susciter des
changements
importants dans la politique étrangère des pays européens, mais la
civilisation
occidentale et la paix ne peuvent que s’en réjouir. Tout ce que pense
Trump est
dans le droit fil des pensées des souverainistes français même si l’on
sait que
Trump sera un adversaire coriace et impitoyable en matière d’économie.
Ces
derniers, dans la décomposition en cours des partis du Système, peuvent
en tirer
un grand profit électoral dans la mesure où ils sont clairs sur leurs
intentions
de quitter l’UE et l’OTAN. Il se pourrait que la France soit mûre pour
le grand
saut.
L’année 2017, avec Trump et le flux
migratoire,
Ouvre une page très inattendue d’espérance.
A notre peuple d’en prendre conscience
Et d’élire celui qui en a la vision
Et la volonté propre d’agir !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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