Le débat sur l’immigration et la naturalisation revient à l’ordre du jour
devant les attentats déjoués ou non qui se multiplient comme le font les actes racistes.
Nous récoltons le résultat de quarante années de non gestion du flux migratoire
et nos récentes incursions guerrières sur les terres de l’Islam, que ce soit en
Afghanistan, en Lybie, en Irak, en Syrie et même au Mali où la cohabitation de
populations religieusement et culturellement différentes, pour ne pas dire
historiquement opposées, ne se fait pas naturellement et encore moins sous la
menace. Nous avons déclenché ou participé à des conflits qui jettent la haine
sur notre pays et nous allons en payer l’addition. Nous avons versé des larmes
sur les caricaturistes blasphémateurs, et nous allons en verser sur les juifs,
les chrétiens et bien sûr les actes de révolte raciste qui en résultent. Nous
allons donc déplorer les actes de vandalisme sur les mosquées, les églises et
les synagogues et les humiliations contre les musulmans, les juifs et les
chrétiens. Nous allons voir nos libertés, de s’exprimer et même de penser,
mises à mal et la peur s’installer dans nos foyers.
Tout cela n’était-il pas prévisible ? Si bien
sûr. La faute au djihad, à ces êtres que l’on n’ose plus qualifier d’humains ?
Croyez-vous que nos résistants de la seconde guerre mondiale se posaient beaucoup
de questions sur la compatibilité de leurs actes avec les Droits de l’Homme ?
Les combattants de l’Islam, car c’est ainsi qu’ils se nomment ceux qui en
reviennent aux textes fondateurs de l’Islam, sont en guerre contre une
civilisation qu’ils rejettent, celles des juifs, des chrétiens, des athées, des
agnostiques et autres. Ceux qui sont les dhimmis, qui n’ont rien compris et ne
sont bons que pour la dîme et l’esclavage. N’oublions pas, nous qui ne cessons
de nous repentir, que les arabes musulmans ont été les plus grands
esclavagistes en apportant la marée humaine aux trafiquants jusqu’aux ports d’embarquement.
Alors cessons de vouloir lire leur comportement à travers le nôtre, nous combattons
leurs soldats, ils nous haïssent et ils ont aussi leurs raisons de le faire.
Ceci étant dit, notre pays est
progressivement envahi par une autre civilisation dont, il est vrai, un certain
nombre de représentants ne se reconnaissent pas ou plus dans les valeurs qu’elle
contient et qui adoptent la nôtre. Malheureusement ce nombre n’est pas dans un
pourcentage de croissance car les jeunes générations se radicalisent et
refusent de plus en plus l’assimilation. Ce sont les valeurs propagées par les
télévisions arabes, les réseaux sociaux et certains imams qui dictent leur
conduite envers notre pays et la population autochtone ou assimilée. Comme par
ailleurs cette population augmente plus vite que l’autre, aux deux tiers par la
fécondité et le reste par l’immigration, les besoins de cette communauté s’expriment
naturellement d’une façon de plus en plus pressante. J’en veux pour preuve la
revendication de milliers de mosquées supplémentaires. Comment réagissons-nous ?
Par l’apprentissage de l’arabe à l’école, les yeux fermés sur des sorties
scolaires avec des accompagnatrices en niqab et hidjab, les abattages halal, la
fête du Ramadan à l’Hôtel de Ville de Paris, l’inauguration de mosquées
financées comme centres culturels par détournement de la loi de 1905, etc.
Par l’assistanat le plus attirant
pour les candidats à l’immigration, nous ajoutons tout ce qui peut faire
oublier que la France est un pays différent et non une copie embellie de ce qu’ils
peuvent trouver dans le pays qu’ils veulent quitter. Ils n'éprouvent plus le
besoin de respecter les lois de la République, et reconstituent
leurs sociétés d'origine sur le territoire français. Nous avons
complètement inversé les données du problème en demandant à la société et aux
lois de trouver des accommodements avec les lois républicaines. Cela n’a pour
effet que de diminuer leur envie d’intégration et encore plus d’assimilation.
On va même jusqu’à bâillonner les français qui essaient de clamer leur identité
en traitant leurs propos de racisme. C’est tapis rouge pour les nouveaux
arrivants qui ne font qu’entraîner ceux qui sont déjà arrivés dans un sentiment
de conquête d’un nouveau territoire. En Belgique où les problèmes d’immigration
musulmane sont encore plus avancés que chez nous, les propos d’un imam, vus sur
YouTube, sont sans ambiguïté : « Nous sommes chez nous ici. Si vous n’êtes
pas contents, vous n’avez qu’à partir ». C’est la négation claire et nette
de toute idée d’assimilation.
Non seulement nous ne vantons pas notre civilisation à cette immigration
musulmane mais nous n’arrêtons pas de jouer la repentance. La dernière visite commémorative
en Algérie du Secrétaire d’Etat aux anciens Combattants pour le massacre d’algériens
à Sétif est l’illustration de ce qui détruit un peu plus notre image. On n’a
même pas négocié la même commémoration pour les massacres de pieds noirs le 5
juillet 1962 à Oran (plusieurs centaines de morts voire plus) et des Harkis.
Donner une image de français sanguinaires, comme ce que nous reprochons aux
djihadistes, ne fait qu'injecter le
poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l'immigration. Il faut
cesser de donner la nationalité à des immigrés qui n’ont pas envie d’épouser
notre culture et la République laïque. Pour cela il faut revoir le droit du sol
dont la plupart des pays se sont éloignés, ce qui induit une attirance particulière
pour faire naître son enfant sur le sol français et diminue l’envie de celui-ci
de faire l’effort de connaître notre culture puisque son identité est acquise
facilement sur demande.
Arriver dans un pays étranger ne doit
pas signifier une prise en main, un assistanat plus favorable que pour les « souchiens »
ou les assimilés, voire même une discrimination positive. Comme nous-mêmes devons
le faire en pays étranger, l‘intégration est un parcours difficile comme il le
fut en France pour tous les immigrés européens parfaitement assimilés des générations
précédentes. C’est justement parce que le parcours a été difficile que l’individu
se sent fier d’appartenir enfin au peuple français. Sinon il le méprise et ne
cherche qu’à en tirer parti. Il est temps aussi d’enlever des pouvoirs juridiques
à des organisations comme la Halde, c’est à notre système judiciaire de juger
les cas de discrimination. Cela ne fait qu’exacerber les tensions entre les
communautés et affirmer un peu plus le droit de rester dans ses propres codes
culturels.
Cela ne fait que développer un
racisme anti-blanc qui se manifeste clairement dans le milieu scolaire avec l’insulte
suprême de « céfranc » comme le rapporte Malika Sorel, maghrébine d’origine,
parfaitement assimilée et membre du Haut-Commissariat à l’Intégration. Elle
rapporte que : « Les professeurs nous le disent : être
sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir
français, une honte, car assimilé à une traîtrise.» Les
bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à
des pressions par les enfants issus de la
même origine culturelle. Tout cela aboutit à une montée grandissante de l’insécurité
en milieu scolaire.
C’est pourquoi il faut cesser de dégrader l'apprentissage de la langue et de la culture française. Aujourd'hui, dans les rues, dans
les cours d'école, les enfants de l’immigration musulmane ne
parlent plus français. C'est un signe, sans équivoque, du réel refus
d'intégration. Pour que les petits bretons apprennent à parler français, il
leur était interdit de parler breton à l’école laïque… et ça a marché ! De
pays d’accueil attaché aux Droits de l’Homme, la France devient progressivement
une victime de l’immigration par nombrilisme et incompréhension. Nombrilisme
dans notre certitude d'une vision culturelle sans faille, nombrilisme avec
une propension à la repentance pour ne pas supporter l’idée de faillir,
nombrilisme qui nous enferme dans l’incompréhension. Nous sommes dans l’incompréhension
d’une culture qui n’a pas les mêmes valeurs mais qui veut les exporter depuis
1.400 ans, dans l’incompréhension de l’incompatibilité de ces deux
civilisations et dans la nécessaire intégration-assimilation alors que nous
nous satisfaisons de la simple insertion qui ne peut que nous submerger.
Au rythme
de 200.000 nouveaux arrivants et de 400.000 nouvelles naissances par an, nous
ne faisons que reculer. La politique migratoire est inexistante tant sur le
plan intérieur qu’extérieur. Nous subissons, nous nous accommodons et nous nous
poussons pour laisser la place à cette immigration que les élites religieuses de l’oumma,
la faim et la peur poussent vers nos frontières. Le monde des lobbies soutient l'appel à la
main d’œuvre bon marché et nous pensons toujours que l’immigration est
bénéfique pour notre pays. Ce manque dramatique de vision, ou cette poltronnerie,
ou pire encore cette addiction au pouvoir et à l’argent de nos dirigeants
politiques, nous entraîne vers la perte de l’identité française et vers un
recul de la civilisation occidentale.
Il n’est pas de civilisation qui
puisse perdurer
Sans affirmer ses valeurs sur son
territoire.
Il n’est point de barrière qui
résiste
Aux hommes qui ont faim !
Claude Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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