L’Europe,
et en particulier la France, ne prend pas les bonnes décisions énergétiques et
c’est pourquoi les Etats-Unis, munis de l’artillerie dollar et de l’OTAN vont
continuer à dominer l’Europe par un Traité Transatlantique qui va leur ouvrir
toutes grandes les portes du grand marché européen. C’est l’ouverture à une
concurrence pipée par un dollar faible par rapport à l’euro et par une énergie
moins chère. L'AIE (Agence internationale de l'énergie) a officiellement
déclaré les États-Unis comme étant désormais le plus grand producteur de
pétrole brut et de gaz naturel. Cette situation devrait perdurer jusqu’en 2030.
Ce boom de l'énergie américain est dû à l'exploitation du gaz de schiste, qui a
provoqué une véritable révolution économique dans des États comme le Texas et
le Dakota du Nord. Le pays est également devenu le plus grand producteur
mondial de gaz naturel depuis 2010.
Les
gaz de schiste amènent une véritable révolution de l’économie américaine. Selon
l’Express : « Fatih Birol,
l’Economiste en Chef de l’Agence, avait rappelé que les importations de gaz de
l’Europe sont actuellement 3 fois plus chères qu’aux Etats-Unis et que les prix
de l’électricité européenne représentent environ le double des prix américains,
et il prévoit que cet écart devrait durer une vingtaine d’années.
Si rien n’est fait, il avertit que
l'Europe va perdre un tiers de sa part de marché sur les exportations à haute
intensité énergétique (fer, acier et pétrochimie) dans les 20 prochaines
années, parce que ses coûts énergétiques vont rester bien plus élevés que ceux
des Etats Unis. Les coûts élevés du gaz naturel et de l’électricité vont nuire
à des industries qui emploient près de 30 millions de personnes. »
On
comprend donc tout l’intérêt qu’on les États-Unis à accélérer le Traité
Transatlantique puisque leur puissance économique est supérieure à celle de
l’Europe. Tout cela est préparé de longue date et il faut y ajouter le piège du
réchauffement climatique qui s’impose aux pays européens, les plus avancés sur
le respect des normes de rejet du gaz carbonique. On sait que les énergies
renouvelables sont budgétivores car leur rentabilité n’est pas acquise et elles
ne vivent que par les aides et subventions. Elles produisent néanmoins un
courant électrique plus cher. Grâce à ce piège les Etats-Unis renforcent leur
compétitivité en nous susurrant un handicap supplémentaire.
Pourtant
des voix, et pas des moindres s’élèvent sur la certitude affichée
officiellement du réchauffement climatique. L’alarmisme climatique est « la plus grande fraude dans le domaine de la
science » et la revendication de consensus à 97% est absurde, a dit
Walter Cunningham astronaute d’Apollo 7 à MRCTV dans une interview exclusive en
avant-première de sa présentation à la prochaine conférence sur le climat du
Heartland Institute, du 7 au 9 juillet. Cunningham rejette la notion de climat
anthropique, non seulement comme un fait – mais aussi d’avoir même à la
qualifier de vraie « théorie » : « Dans les médias, elle est
appelée théorie. Évidemment, ils ne savent pas ce qu’une théorie signifie
vraiment », dit Cunningham qui a un BS en physique (Bachelor of
science, avec les honneurs) de l’Université de Californie à Los Angeles et
un MS (Master of science) avec distinction à l’Institut de Géophysique et des
Sciences Planétaires, pour ses travaux de doctorat en physique. Son
argumentation ne manque pas d’intérêt et mérite d’être citée.
« Si vous revenez en arrière et regardez
les données qui ont été bien documentées au fil des ans, vous pouvez voir, par
exemple, qu’en ce moment, à la fois le CO2 et la température sont
simultanément à l’un des niveaux les plus bas au moins des derniers 600 à 800
millions d’années. La dernière fois qu’ils étaient tous deux ensemble à ce
bas niveau, c’était il y a plus ou moins 300 millions d’années, et si vous
revenez 500 à 600 millions d’années en arrière, le CO2 était 15 fois plus
élevé que ce qu’il est maintenant. Donc, ce que je veux dire, c’est que
l’histoire vous montre que presque tout ce réchauffement climatique anthropique
d’aujourd’hui est tout simplement absurde. »
On constate bien en effet que l’évolution
décroissante du gaz carbonique n’est pas corrélée avec l’évolution des
températures sur l’histoire de la planète… On peut comprendre que certains
doutent. Cunningham n’est évidemment pas le seul climato-sceptique
dont le nombre ne cesse d’augmenter. Mais on voit combien cette théorie du
réchauffement a d’impact économique. En tous cas elle avantage les Etats-Unis
dans la mesure où nous avons du coup le gaz et le pétrole plus cher et de plus
l’électricité plus chère des énergies vertes. L’Allemagne, l’Espagne diminuent
très sensiblement les subventions aux énergies vertes. En France on veut
diminuer la part du nucléaire moins cher pour être plus compétitif. Bingo !
La mainmise
des États-Unis prend de la vitesse
D’autant plus
que l’Europe freine
Et que la France
s’enfonce !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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