Alors que la Grèce se débat dans
un océan de dettes et que nous prions pour qu’elle accepte de boire encore une
tasse de plus de la cigüe que nous lui tendons, les grandes puissances
financières de ce monde continuent leur emprise sur les nations. Derrière les
discours politiques centrés sur le sauvetage de l’euro se cachent des préoccupations
bien plus importantes, que ceux-ci dévoilent au fur et à mesure de leur
avancement. Une préparation psychologique de l’opinion européenne est en cours.
Le communiqué final avec les duettistes
Obama et Sarkozy en est une illustration. Obama compte sur Sarkozy pour faire
avancer l’idée d’une gouvernance économique et driver l’Europe vers le fédéralisme.
Obama sait que l’Allemagne n’ira qu’à reculons et en s’assurant à chaque pas qu’elle
reste maître de la situation comme le lui impose sa constitution. De plus Obama
et Sarkozy ont une échéance électorale, un engagement commun dans l’OTAN et en
Afghanistan. Grâce à cela nous avons eu l’insigne honneur d’avoir le privilège,
accordé par Obama, de tirer les premiers sur les chars libyens.
La connivence entre ces deux pays
s’est renforcée et permet à Sarkozy de faire la nique à Angela. Mais derrière
tout cela il y a ce que l’on peut appeler « le monde des marchands »,
celui qu’on a nommé « les marchands de Venise » pendant une période
de l’histoire économique du monde. Le Nouvel Ordre Mondial, dont le cœur est situé
de l’autre côté de l’Atlantique, étend son emprise sous couvert des grands
dirigeants de ce monde, dirigeants qu’il tient dans sa main. Sans l’accord de
ces puissances financières Obama ne pourra être réélu, l’argent nécessaire ne
lui sera pas accordé.
Lentement et insidieusement nous
sommes poussés vers des regroupements des nations et la cession de leurs
pouvoirs régaliens à des gouvernances ayant de moins en moins besoin de l’avis
des peuples et de plus en plus éloignés d’eux. L’étape européenne est un pas
nécessaire mais on voit déjà les organisations, entre les mains des Etats-Unis
et des financiers comme l’ONU, le GIEC, l’OMS et le FMI, imposer aux états des
directives qui leur devient de plus en plus difficile de contourner. Chaque
crise est l’occasion de faire un pas de plus !
L’intérêt des puissants n’a jamais été celui des peuples
Ils se moquent de la démocratie et n’ont que l’instinct de la
domination
Ils détruiront tout ce qui ne sert pas leurs ambitions de pouvoir mondial
Indignons-nous !
Claude Trouvé