La partie qui se joue autour de la Méditerranée sert des intérêts divers qui vont de l’islamisme, au sionisme, jusqu’aux intérêts d’hégémonie de la France, des Etats-Unis et de la Turquie. Nous sommes donc partie prenante et active dans ce que l’on ose encore appeler le « printemps arabe » et qui n’est en fait qu’une vaste guerre civile alimentée de l’extérieur. C’est une imbrication d’intérêts qui pousse une partie de la population syrienne à s’élever contre le régime et à lui insuffler les moyens armés nécessaires.
La Syrie est un objectif plus difficilement atteignable par les forces de l’OTAN que la Libye pour des raisons de moindre proximité des bords de la méditerranée et surtout de l’opposition de la Chine et de la Russie dans sa zone d’influence autour de la Turquie. BHL, conseiller de Jupé et de Sarkozy, est pourtant à l’œuvre, motivé par sa religion juive selon ses propres déclarations pour la Libye le 20/11/11 devant le CNCRIF. L’influence des juifs sur la politique américaine n’est plus à démontrer et ces derniers veulent toujours un glacis de pays malléables autour d’Israël et de la méditerranée. Les raisons en sont le barrage à la mainmise de la Chine sur les réserves pétrolières, la sécurisation d’Israël et la mise au pas du Pakistan et de l’Iran, porteurs d’un danger nucléaire.
La France rêve toujours d’être le bras armé de l’OTAN dans cette partie du monde et le principal acteur et interlocuteur pour affirmer vis-à-vis de l’Allemagne son rôle de premier rang européen sur la zone méditerranéenne. Elle s’est précipitée pour être la première à frapper en Libye et elle est de nouveau en première ligne par ses déclarations sur la révolte syrienne et dans ses actions guerrières en sous-main.
BHL est donc de nouveau en première ligne et le sera ensuite au Soudan et en Algérie pour donner les moyens de lutte aux rebelles. Il s’est activé pour convaincre Jupé de la nécessité d’intervenir en Syrie… au nom du « printemps arabe » qui se veut être en fait « tranquillité d’Israël ». Sans mandat de l’ONU et sous menace soviétique, l’aide doit cependant être discrète. Ce sont donc les forces spéciales, le Mossad et la DGSE qui peuvent œuvrer. La Turquie est une bonne base de départ pour infiltrer des armes, former des combattants à partir des syriens ayant fui leur pays.
Erdogan en effet est un acteur important depuis le début des révolutions arabes où il est omniprésent car les ambitions de ce pays n’ont pas changé et par l’islam il songe lui aussi à établir son hégémonie sur ce pays et rétablir le califat. La Turquie est donc un allié de circonstance ainsi que les pays du golfe comme le Qatar et l’Arabie saoudite dans la lutte contre les chiites, donc l’Iran soutien de la Syrie.
Cette analyse se fonde sur des informations en provenance de l’étranger ou révélées par le Canard enchaîné. Selon un article d’ Ibrahim Jbeily du quotidien libanais Ad Diyar proche de la nouvelle majorité publié le 18 novembre 2011 :
« Comment expliquer l’enthousiasme sans précédent de la France vis-à-vis du printemps arabe. La réponse est claire, la France ayant laissé ses empreintes partout et s’empressant de transférer son matériel d’un pays à l’autre dès la fin du mouvement de contestation dans le premier pays. Après la Tunisie, l’Egypte et la Libye, c’est aujourd’hui Damas qui est dans le collimateur français. L’apparition d’un homme mystérieux : Bernard-Henri Lévy, qui s’active aujourd’hui sur le front de l’opposition au régime en Syrie. Dans le dossier syrien, il se serait mis à la tâche dès que l’Odéon à Paris a ouvert ses portes à l’opposition syrienne. On peut voir les empreintes de Bernard-Henri Lévy dans les dernières déclarations anti-régime faites à la presse par l’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam.
Pour l’intellectuel français, la frontière syro-turque constitue aujourd’hui le point de départ idéal. Il a réussi à convaincre Paris et les autres grandes puissances d’introduire clandestinement en Syrie, via la frontière turque, des missiles Stinger destinés aux insurgés. Et c’est la compagnie aérienne française Corse Air qui transporte ces armes vers la région de Cilicie afin qu’elles soient passées en contrebande à bord de petites voitures à destination des insurgés.
Bernard-Henri Lévy attend impatiemment d’avoir mené jusqu’au bout ses noirs desseins en Syrie pour passer au Soudan. L’Algérie a elle aussi sa place sur son agenda. »
« Comment expliquer l’enthousiasme sans précédent de la France vis-à-vis du printemps arabe. La réponse est claire, la France ayant laissé ses empreintes partout et s’empressant de transférer son matériel d’un pays à l’autre dès la fin du mouvement de contestation dans le premier pays. Après la Tunisie, l’Egypte et la Libye, c’est aujourd’hui Damas qui est dans le collimateur français. L’apparition d’un homme mystérieux : Bernard-Henri Lévy, qui s’active aujourd’hui sur le front de l’opposition au régime en Syrie. Dans le dossier syrien, il se serait mis à la tâche dès que l’Odéon à Paris a ouvert ses portes à l’opposition syrienne. On peut voir les empreintes de Bernard-Henri Lévy dans les dernières déclarations anti-régime faites à la presse par l’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam.
Pour l’intellectuel français, la frontière syro-turque constitue aujourd’hui le point de départ idéal. Il a réussi à convaincre Paris et les autres grandes puissances d’introduire clandestinement en Syrie, via la frontière turque, des missiles Stinger destinés aux insurgés. Et c’est la compagnie aérienne française Corse Air qui transporte ces armes vers la région de Cilicie afin qu’elles soient passées en contrebande à bord de petites voitures à destination des insurgés.
Bernard-Henri Lévy attend impatiemment d’avoir mené jusqu’au bout ses noirs desseins en Syrie pour passer au Soudan. L’Algérie a elle aussi sa place sur son agenda. »
Selon des informations du Canard Enchaîné de cette semaine repris par le site iranien IRIB en français des officiers du Renseignement français ont été envoyés au Nord du Liban et en Turquie avec pour mission de constituer les premiers contingents de l'Armée syrienne libre grâce aux déserteurs ayant fui la Syrie. Selon l'hebdomadaire : "plusieurs membres du Service action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS) sont déjà prêts en Turquie, s'ils en reçoivent l'ordre, à former ces déserteurs à la guérilla urbaine".
Toujours selon le Canard : "C'est une intervention limitée préparée par l'Otan qui est en projet. Aide à la rébellion civile et militaire, présentation d'une résolution à l'Assemblée générale de l'Onu, trafics d'armes aux frontières de la Syrie, contacts nécessaires avec Washington via l'Otan… autant de sujets en discussion entre Paris, Londres et Ankara".
Arrêtons l’ingérence au soi-disant nom de la démocratie et de la liberté !
C’est la mort de milliers d’êtres humains que nous portons.
Qui sème la guerre récolte la guerre
Et nous serons cocus et honnis !
Claude Trouvé