L’état économique du monde subit des variations cycliques et la richesse se déplace d’un continent à l’autre et d’un pays à l’autre. Ce n’est donc pas ce que nous sommes devenus dans l’absolu qui compte mais plutôt ce que nous sommes relativement devenus par rapport aux autres pays et en particulier à nos proches voisins.
On voit que ces deux pays sont non seulement géographiquement et historiquement proches mais aussi économiquement par leurs PIB/hab très proches (≈41.000 euros) et l’importance de leurs échanges commerciaux. Des guerres ethniques et nationales les ont opposés à travers les siècles mais ils furent tour à tour alliés et ennemis. Le Général De Gaulle a mis fin à cette lutte fratricide mais qui correspondait à un besoin d’affirmer une suprématie comme dans la vision géopolitique de Bismarck.
Nous vivons un nouvel épisode de la rivalité entre ces deux pays. L’alliance avec l’Allemagne est apparue nécessaire à François Mitterrand pour garder une place de premier rang dans le monde, l’Allemagne y a consenti dans l’Europe mais a imposé ses conditions sur l’euro, la BCE, ses attributions et son siège. Depuis la position allemande s’est renforcée économiquement pendant que celle de la France s’affaiblissait.
La raison principale en est la perte de l’équilibre entre nos importations et nos exportations assortie de dépenses sociales et administratives progressant largement plus vite que notre croissance réelle. La France s’est ainsi désindustrialisée sous l’effet de la libération des échanges de marchandises et de capitaux. Les salaires plus élevés que ceux des allemands et le blocage de la monnaie sur l’euro fort en sont principalement les causes dans le contexte de l’Europe et de la mondialisation.
Il en résulte, dans une période de crise, des divergences fondamentales sur les politiques économiques correspondant au profil de chacun. La France a une croissance majoritairement liée à la consommation intérieure, l’Allemagne à son commerce extérieur en majeure partie avec l’Europe et particulièrement avec la France. Faute ou pas à la France, l’Allemagne aspire nos euros avec un commerce extérieur très excédentaire alors que le nôtre est déficitaire.
La politique de rigueur à l’allemande ne peut convenir à la France actuellement car celle-ci n’a pas fait les réformes structurelles nécessaires et leur application dans l’urgence ne peut se traduire que par la recherche de ressources supplémentaires. Notre consommation intérieure ne peut que diminuer sans que nous puissions diminuer le solde négatif de nos exportations avant de pouvoir relancer l’industrialisation de notre pays dans le carcan de l’euro.
Une Europe restreinte avec l’Allemagne ne peut que nous mener à une perte de souveraineté et à une asphyxie. Notre économie est plus proche de celle de l’Italie et de l’Espagne et nous souffrons de maux assez voisins. Nous avons même des atouts identiques avec l’Italie comme le montant de notre épargne. Nous allons de nouveau faire fausse route, aveuglés que nous sommes, par la réussite de notre puissant voisin. N’oublions pas qu’Angela Merkel s’est clairement exprimée sur sa détermination à œuvrer pour l’Allemagne d’abord et qui peut lui reprocher ? La cigale française ?
Nous vivons un nouvel épisode de la rivalité entre ces deux pays. L’alliance avec l’Allemagne est apparue nécessaire à François Mitterrand pour garder une place de premier rang dans le monde, l’Allemagne y a consenti dans l’Europe mais a imposé ses conditions sur l’euro, la BCE, ses attributions et son siège. Depuis la position allemande s’est renforcée économiquement pendant que celle de la France s’affaiblissait.
La raison principale en est la perte de l’équilibre entre nos importations et nos exportations assortie de dépenses sociales et administratives progressant largement plus vite que notre croissance réelle. La France s’est ainsi désindustrialisée sous l’effet de la libération des échanges de marchandises et de capitaux. Les salaires plus élevés que ceux des allemands et le blocage de la monnaie sur l’euro fort en sont principalement les causes dans le contexte de l’Europe et de la mondialisation.
Il en résulte, dans une période de crise, des divergences fondamentales sur les politiques économiques correspondant au profil de chacun. La France a une croissance majoritairement liée à la consommation intérieure, l’Allemagne à son commerce extérieur en majeure partie avec l’Europe et particulièrement avec la France. Faute ou pas à la France, l’Allemagne aspire nos euros avec un commerce extérieur très excédentaire alors que le nôtre est déficitaire.
La politique de rigueur à l’allemande ne peut convenir à la France actuellement car celle-ci n’a pas fait les réformes structurelles nécessaires et leur application dans l’urgence ne peut se traduire que par la recherche de ressources supplémentaires. Notre consommation intérieure ne peut que diminuer sans que nous puissions diminuer le solde négatif de nos exportations avant de pouvoir relancer l’industrialisation de notre pays dans le carcan de l’euro.
Une Europe restreinte avec l’Allemagne ne peut que nous mener à une perte de souveraineté et à une asphyxie. Notre économie est plus proche de celle de l’Italie et de l’Espagne et nous souffrons de maux assez voisins. Nous avons même des atouts identiques avec l’Italie comme le montant de notre épargne. Nous allons de nouveau faire fausse route, aveuglés que nous sommes, par la réussite de notre puissant voisin. N’oublions pas qu’Angela Merkel s’est clairement exprimée sur sa détermination à œuvrer pour l’Allemagne d’abord et qui peut lui reprocher ? La cigale française ?
Restons un peuple souverain
Ne nous vendons pas à l’Allemagne
Sortons de l’euro seuls ou avec d’autres
Menons une politique française ambitieuse,
de rigueur dosée de l’Etat et de ré-industrialisation.
Claude Trouvé