Un grand débat agite la classe politique sur l'utilité ou non de l'immigration. Le débat économique n'est jamais clos car les données prises en compte sont souvent tronquées ou difficiles à vérifier. Il n'est donc pas question de trancher sur ce point mais plutôt de regarder les impacts socio-culturels qu'entraîne cette vague d'immigration sans précédent. Il n'est que d'entendre le maire d'Angers appeler l’État pour l'aider à ralentir l'afflux d'immigrés dans ses centres d'accueil.
Nous sommes devant une réalité qui dépasse de plus en plus nos capacités d'accueil mais plus encore celle d'intégration de ces populations. L'arrivée massive d'une culture musulmane entraîne des modifications de plus en plus pressantes de nos modes de vie mais aussi de nos lois, de nos prestations sociales et dans notre patrimoine religieux. Les jeunes musulmans se reconnaissent de moins en moins dans notre culture qui n'offre pas toujours la meilleure vision d'une civilisation évoluée. La disparition de valeurs comme la famille, la spiritualité, plus la libération sexuelle, l'homosexualité, les ravages de l'alcool, sont facilement évoqués pour ramener les jeunes dans les valeurs de la culture musulmane.
L'incapacité de notre pays à donner du travail à cette population d'immigrés, la plupart du temps sous-qualifiés, ne nourrit que des ghettos et des zones de non-droit de plus en plus nombreux. Mais il serait dangereux de penser que c'est les conditions précaires de logement et le chômage qui sont les causes de cet état de fait comme on veut nous le faire croire. Il s'agit d'un phénomène de non-intégration, de rejet de notre culture qui amène la ghettoïsation, la montée de la délinquance et les activités maffieuses.
La réalité que nous voyons chaque jour c'est que cette immigration à majorité musulmane envahit de plus en plus la vie de nos cités. Il ne convient pas de le déplorer ou non, c'est un fait. Le débat politique est centré sur l'opportunité ou non de l'immigration zéro. C'est d'abord un faux débat car l'immigration clandestine existe par la perte de contrôle aux frontières françaises et est mal connue par définition. Mais il reste à savoir si l'immigration zéro est la décision qui tarit l'augmentation de la population musulmane.
Malgré la pauvreté des renseignements sur les apports religieux dans l'immigration, un certain consensus des démographes se fait autour d'une population musulmane d'environ 5 millions représentant de l'ordre de 8% de la population française. En repartant de ce chiffre, de la diminution de la population autochtone et d'un pourcentage de 62% de musulmans dans le flux migratoire (Maghreb, Afrique sub-saharienne en gros), on peut faire une projection sur les années futures.
Si le flux migratoire actuel est maintenu, le pourcentage de 10% de musulmans sera atteint dès 2015 et celui de 20% en 2030, mais à cette date nous aurons perdu 6 millions de "souchiens" et augmenté la population musulmane de 10 millions d'âmes. On voit nettement que se glorifier du taux de natalité français c'est reconnaître la fécondité des femmes musulmanes et que cela modifie inexorablement, en une génération, notre civilisation formée au cours de deux millénaires.
Pour répondre à la question de savoir si l'immigration zéro est la solution à ce problème, il suffit de recommencer ce calcul avec cette nouvelle hypothèse. L'apport de population musulmane est évidemment freiné mais en 2030, la population musulmane représenterait 18% soit seulement 2% de moins ! Cela montre que l'immigration zéro ralentit un peu la progression de cette culture mais ne change pas le fond du problème.
Soit nous acceptons de vivre dans un pays qui va fondamentalement changer et se fondre dans une nouvelle culture mixte qui évoluera lentement vers la disparition de la culture d'origine, avec un doublement de la population musulmane tous les dix ans, soit nous changeons radicalement notre politique actuelle. Nous mettons alors en place une véritable politique d'intégration dans notre culture ancestrale et dans la laïcité d'une part et nous développons d'autre part une politique de la famille et de natalité pendant que les autochtones sont encore les plus nombreux.
Cette population musulmane est là, c'est un fait et ne repartira pas. Si nous ne faisons rien, elle s'imposera en conquérante de notre pays comme le recommande d'ailleurs la religion musulmane qui pousse à la fécondité et, par ce fait, à la prise de contrôle des pays d'implantation.
Accepter un fait comme inéluctable, c'est capituler,
C'est abandonner à notre descendance un pays fataliste
Alors qu'il avait résisté à cette invasion depuis plus d'un millénaire
Au prix du sang de ses ancêtres.
Claude Trouvé