Après le chaos de la Grèce, pointe le K.O de l’Italie ! Sarkozy lance sa dernière carte ! Le Nouvel Ordre Mondial des multinationales et des puissances financières écrase les faibles pour les dépouiller. La puissance allemande ne croit plus qu’en elle-même et s’associe à eux pour recréer un empire allemand. Nous n’en ferons partie qu’à ses conditions !
Pris entre sa hantise de la perte de la note AAA, sa peur de la récession et la date de la présidentielle, Sarkozy lance une série de mesures à effet retardé après l’élection. Si elles contentent les agences de notation et ne permettent pas au peuple de se mobiliser, cela peut lui redonner une chance de gagner, sinon c’est les suivants qui recueilleront l’austérité et la grogne de la rue… à moins que la situation ne s’aggrave encore et qu’un troisième plan de « continuation de l’effort » ne s’avère nécessaire pour pouvoir emprunter à taux faible.
La zone euro est à l’agonie car le cas de la Grèce est quasi réglé, elle ne pourra payer sa dette mais elle laisse tout-de-même des cadavres dans les comptes des banques européennes. Mais le pire va se produire avec l’Italie car ni le fonds de solidarité, ni le FMI ne sont en mesure d’éponger sa dette. Sa situation n’était pas plus mauvaise que celle de la France mais la méfiance de l’Allemagne a mis sur elle les projecteurs des marchés et des agences de notation, sur elle plutôt que sur nous. Du coup ses taux d’emprunt montent en flèche. La rigueur qui lui est imposée va casser encore plus sa croissance molle et les marchés s’inquiètent. Les agences de notation vont abaisser sa note, ce sera le K.O.
Nous ne perdons rien pour attendre, rassurez-vous. Nous savons que deux dangers, aussi mortels l’un que l’autre, guettent notre pays : l’effondrement de notre économie et l’immigration musulmane. Plus nous tardons à réagir plus ces dangers nous engloutiront comme deux vagues géantes. Le premier est à nos portes, le second se donne le temps d’une génération. Mais le vrai danger est en nous-mêmes, c’est celui de ne plus croire en nous. Nous sommes envahis par l’indolence de l’Etat-Providence, le laxisme, l’indécision, le sentiment de n’avoir plus rien à défendre et de pouvoir tout accepter sans conséquence, le tout dans une repentance chronique et destructrice.
Comment alors résister à un monde « marchand » sans pitié et sans vergogne et comment résister à une culture sûre d’elle-même, pleine d’un dynamisme que sa fécondité pousse en avant ? Notre culture vieillissante dont la laïcité ne contient plus les dérives de nos comportements, dont l’individualisme casse tous les fondements comme celui du poids de la famille dans la procréation et l’éducation, la normalité du couple hétérosexuel, etc… n’a même plus le guide de la spiritualité qui soude cette culture musulmane envahissante.
Il est urgent de réagir et de redonner à la France le sens de son histoire et de sa place dans le monde. Nous pouvons être encore un grand pays si nous retrouvons le goût de l’effort et du sacrifice. Les jeunes ont besoin de croire en l’avenir mais celui que nous leur proposons est un miroir aux alouettes ! D’autres solutions existent : l’Europe à deux ou trois vitesses, le Serpent Monétaire et la monnaie commune, la sortie de l’euro seul ou en entraînant d’autres, etc.
L’affolement gagne nos dirigeants, preuve que la situation est grave. Baroin éructe et Sarkozy tacle tous azimuts ses partenaires européens. Son évocation, en privé, d’une Europe à deux vitesses montre que nous nous trouvons au bout du chemin et que nous ne faisons que gagner du temps ! Le « duomvirat » bancal avec l’Allemagne ne suffira pas à contenir la dette de l’Europe ! Une seule issue est possible, reconstruire l’Europe des peuples !
Il n’est point de maison qui tienne longtemps
Sur des fondations ratées !
Claude Trouvé