Croissance,
Grexit, guerres, USA contre Russie, chaos en Syrie, immigration et même le
réchauffement climatique, nous entrons dans une période de refroidissement
général dans les relations humaines et la nature. Ceci se passe à l’heure où
les esprits de nos députés s’échauffent sur le 49.3 de la loi « Micron ».
La croissance, aussi bien la nôtre que celle des Etats-Unis, n’est pas en bonne
forme. La légère embellie du premier trimestre avec un petit 0,6% de croissance
avait suffi pour nous faire croire que
la France était sortie de la stagnation et était sur le bon chemin. Les
chiffres de la production industrielle du mois d’avril sont sans appel, en
marquant un coup d’arrêt au léger mieux enregistré au cours des mois
précédents. Le recul est en effet général dans tous les secteurs, automobile,
chimie, équipements électriques et même l’industrie agroalimentaire, qui
ont fléchi globalement d’un pour cent. Les Etats-Unis viennent d’entrer en
récession après deux mois de baisse de la croissance. Chacun sait que les taux
de chômage aux USA sont bricolés par le gouvernement et leur baisse n’a plus de
corrélation avec l’activité économique. La Fed vient d’ailleurs de reporter à
plus tard la hausse des taux d’emprunt pour soutenir l’économie et surtout les
marchés.
La Grèce est en faillite, les capitaux sortis du
pays se montent à 40 milliards d’euros, ce qui est bien au-dessus des réserves
des banques. Si aucun accord n’est trouvé avec ses créanciers, la Grèce sera en
défaut de paiement le 1er juillet. Pendant que l’on discute aujourd’hui de son
sort, Tsipras est en Russie… ça sent le Grexit. La Russie s’arme et hausse le
ton envers les USA qui s’installent à ses frontières avec des armes lourdes dans
les pays Baltes, en Pologne, en Roumanie, en Bulgarie et en Ukraine, tout ceci sans
l’aval de l’OTAN. Daech conforte son Etat à cheval sur l’Irak et la Syrie. Dans
ce pays règne le chaos avec une armée syrienne libre aux mains d’Al Qaïda et de
Daech, lesquels sont soutenus par la Turquie pour contenir les Kurdes et officieusement
par les occidentaux pour affaiblir Bachar el Assad. Les yeux, les oreilles et
les forces aéronavales américaines sont en Mer de Chine pendant que des manœuvres
navales russo-chinoises vont se dérouler pour la première fois dans la
Méditerranée.
L’Europe se comporte frileusement envers les « migrants »
dont on reconnaît implicitement qu’ils ont acquis un statut d’errance. Elle
essaie d’en sauver certains de la mort pour les accueillir dans une mort
identitaire, une non-existence qui permet de se les renvoyer comme on frappe
une balle de tennis. L’Europe n’avait rien prévu, rien fait et se déchire maintenant
entre les pays qui s’en lavent les mains, ceux qui y voient un intérêt, et ceux
qui sont prêts à réactiver les frontières qu’ils avaient eux-mêmes effacées.
Notre Ministre avoue 65.000 entrées de « migrants »
dont la moitié n’ont pas de solution d’accueil, soit 32.000 et propose d’ajouter
10.000 logements d’accueil aux 4.000 existants. En gros il restera chaque année
¼ de « migrants » supplémentaires qui erreront à Calais, à Paris ou ailleurs.
On continuera à les expulser sur plainte des riverains dans un autre endroit en
attendant la plainte des nouveaux riverains. On continue à entretenir le chaos
en particulier dans le Levant et à alimenter une haine contre notre pays qui
alimente une guerre sainte au départ intra-islam mais qui va nous miner de l’intérieur.
L’absurdité de la situation est que nous nourrissons le chaos par les 4
milliards supplémentaires du Budget de la Défense, répandus en interventions
extérieures de déstabilisation et en interventions intérieures dues aux
conséquences de ces opérations extérieures. On peut y ajouter l’effet sur le
flux migratoire dont le coût pour la France s’ajoute aux dépenses.
Même le réchauffement climatique se refroidit. Barak
Obama avait déjà dû falsifier les chiffres sur la hausse de la température du
globe pour sa Conférence sur le climat de 2014. La tâche risque d’être encore
plus difficile pour Hollande en décembre. En effet depuis 2002 la température
du globe baisse et les banquises aux deux pôles se reconstituent rapidement depuis 2013. Un
travail publié par François Gervais, chercheur physicien au CNRS et professeur
émérite à l’Université François Rabelais de Tours, le montre à partir des chiffres
officiels. François Gervais est proche du Giec, l’organisme intergouvernemental
d’étude du climat, puisqu’il est un relecteur technique des rapports du Giec
avant publication. En deux ans les mesures
faites en Octobre, période de faible superficie de la banquise au pôle Nord,
montre qu’elle s’est accrue de la superficie de la France ! Le même
constat d’agrandissement de la banquise au pôle Sud est publié. Ce constat, sur deux ans de discordance franche entre les modèles du
Giec et la réalité, est pudiquement passé sous silence.
Devant la faillite des modèles mathématiques pour
expliquer la baisse des températures du globe et l’augmentation récente des
banquises, le Giec parle de hiatus. En clair ça ne colle pas et on ne sait pas
pourquoi… pourtant le CO2 continue à augmenter. On tente une explication en
invoquant la captation de la chaleur émise par le « réchauffement »
dans la profondeur des océans. Il faudra alors expliquer pourquoi la superficie
des banquises croît ! On peut tout-de-même avancer qu’à l’époque où l’homme
émettait très peu de CO2 des variations importantes de la température ont été
observées. A l’époque des bâtisseurs des cathédrales, la température était plus
élevée qu’aujourd’hui. A contrario à l’époque de Louis XIV on se gelait à
Versailles dans un petit âge glaciaire. Il est vrai que depuis cette époque la
température augmente et le CO2 émis par l’homme n’y était pour rien. Terminons
par la lettre envoyée à Obama récemment par une université américaine
spécialisée dans les conséquences des changements climatiques. Le Space and Science Research Corporation (SSRC) est
le premier organisme de recherche aux États-Unis sur le sujet des
changements climatiques liés à une ère de refroidissement global de
longue durée.Il prévoit
tout simplement que nous entrons dans une période d’hibernation solaire qui
entraînerait des séismes dévastateurs dans certaines régions des USA. En gros
cela veut dire que le soleil nous enverrait moins de chaleur au m2… de quoi
réfléchir à l’intérêt de se battre pour faire baisser le CO2 qui est sensé nous
procurer de la chaleur !
Plus
les évènements entrent en période froide et inquiétante
Plus
les politiques s’échauffent et moins ils réfléchissent,
Plus
les opportunistes de l’économie en profitent,
Et plus
les serfs deviennent moutons,
Sans
se douter qu’on les mène…
A l’abattoir !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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