Durcir
les conditions d’entrée des migrants
L’une
des causes d’arrivée des migrants dans notre pays sont les facilités, reconnues
dans les pays africains, offertes à l’entrée dans notre pays. J’ai déjà publié
des documents à disposition sur internet détaillant avec force précisions la
marche à suivre. Ces documents sont d’ailleurs réactualisés régulièrement en
fonction des changements de la législation française et des nouvelles découvertes
de ce que nous pourrions appeler des failles de nos lois et décrets. Il faut
bien distinguer ce qui est du ressort de l’acquisition de la nationalité et ce
qui est du ressort de l’entrée sur notre territoire. On le constate avec ces
sans papiers qui errent aux portes de Paris mais qui se considèrent comme en
transit. Trop de facilités sont données pour pouvoir légalement être accueilli
dans notre pays en attendant ou non une naturalisation. C’est un fait constaté
et que connaissent bien les avocats et les associations diverses qui aident à l’entrée
en France. Il n’est pas question ici de rentrer dans le détail mais de formuler
l’idée qu’avant de fermer nos frontières à l’immigration, on peut largement
réduire le débit du robinet d’entrée.
Durcir
les conditions d’accueil
La
première aide aux migrants en France a le nom de CMU. La couverture maladie
universelle (CMU) de base facilite l’accès aux soins et leur remboursement à
toute personne résidant en France de façon stable et régulière, et qui n’est
pas déjà couverte par un régime obligatoire d’assurance maladie. À noter que la
CMU de base n'est pas applicable à Mayotte (ils ont la CMU-C annoncée par
François Hollande lors de son voyage dans l’île le 23/08/14). Contrairement à
la métropole, Mayotte n’a qu’une CMU-C (CMU
complémentaire avec une condition d’attribution sous un plafond de ressources).
Mais le cas de Mayotte est particulièrement intéressant et mérite de s’y
attarder.
L'île de Mayotte fait partie de
l'archipel des Comores dans l'océan Indien. Les habitants de Mayotte (qu'on
appelle Mahorais) et les Comoriens sont tous cousins. Aujourd'hui les Comores
sombrent dans la misère et Mayotte, de par son statut et ses subventions, est
littéralement envahie de clandestins qui se terrent sans possibilité de sortir
de la pauvreté. Le but des femmes comoriennes est d’aller accoucher à Mayotte.
A 16 ans l’enfant aura la nationalité française. Les mères, vivent
clandestinement entre expulsion et retour, mais les maternités battent des
records en nombre d’accouchements. Avec
4.500 bébés l'hôpital de Mayotte détient le record de France des naissances
annuelles. Les Comoriennes entrées clandestinement représentent 70 % des mères.
Mayotte est ainsi un département français mais 75% de l'île ne parle que
le Shimaoré, 48% des adolescents de 16 à 18 ans sont illettrés et en échec
scolaire, 64% des élèves de CE1 échouent à l'épreuve de français.
On mesure sur cet exemple le ravage du
droit du sol et de notre législation en général avec une porte grande ouverte
sur un tonneau des Danaïdes des dépenses (santé, éducation), un grand coup de
pouce au chômage générant des problèmes de société et des dépenses publiques
supplémentaires. Au passage vous noterez que l’on ne parle plus que du chômage
en métropole, le reste est pudiquement remis dans le chômage DOM-TOM dont on
oublie de parler. Il est difficile d’évaluer le coût de la CMU, sans doute de l’ordre
de 6 milliards soit moins de 4% du coût total des prestations sociales. Son aspect
humanitaire avec sa cousine AME est
indéniable et à l’honneur de la France mais son utilisation ne peut être qu’un
appel d’air à l’immigration et à la tricherie d’étrangers qui arrivent à se
faire soigner gratuitement en France puis repartent dans leur pays. L'aide
médicale de l'État (AME) est destinée à permettre l'accès aux soins des
personnes en situation irrégulière au regard de la réglementation française sur
le séjour en France. Elle est attribuée sous conditions de résidence et de
ressources et est budgétée de l’ordre de 1 milliard en 2015. Avec l’aide l’AME
nous offrons une porte d’entrée trop alléchante. Plus que le coût c’est cette
attractivité à l’émigration qui est la plus grave et qu’il faut éradiquer de l’esprit
de ceux qui aspirent à venir en France. Un durcissement des conditions d’application
et du contrôle s’impose pour surtout diminuer celle-ci. Le droit d’asile est à
repenser dans ce sens.
Revenir
sur le droit du sol
Avec Mayotte on comprend que l’application
du droit du sol est une porte d’entrée désormais trop facile et que nous nous
distinguons de la plupart des autres pays sur son application. Il est donc
indispensable de revenir au moins sur ses conditions d’application à défaut de
revenir au droit du sang. Ceci mérite une discussion de fond qui serait l’objet
d’un article entier et nous aurons l’occasion d’y revenir. Toutefois il est
notoire que la naturalisation des enfants nés en France y est directement liée.
On ne peut traiter l’immigration sans revenir sur ce droit fondamental. Ce sujet
est une véritable sujet de société et mériterait à lui seul un référendum mais
c’est aussi un sujet politique de première importance que l’on cache
soigneusement pour ne pas le remettre en cause. Là encore la démocratie ne peut
s’exprimer légalement que si on lui en donne l’occasion et ces occasions sont
aux mains de tous ceux qui détiennent le pouvoir depuis quarante ans.
Le
tour d’horizon des mesures à prendre pour lutter contre le flux migratoire, que
nous ne pourrons plus absorber, prend fin dans cet article. Il n’est pas
question de renier des mesures humanitaires immédiates de sauvetage en mer mais
elles n’ont que le rôle de la serpillière devant une inondation ménagère. Le
robinet d’arrivée doit être réduit par tous les moyens possibles sans que cela
soit considéré comme du racisme mais plutôt comme la recherche de la meilleure
solution globale. Le sauvetage en mer n’est qu’une mesure du pis-aller. Il faut
maintenant aborder dans le prochain article les remèdes possibles aux problèmes
suscités à l’intérieur de notre pays par la population croissante des immigrés
et particulièrement par l’immigration musulmane.
Droit du sol, conditions d’entrée très
laxistes,
Conditions d’accueil très attractives,
Permissivité de nos frontières,
Sont autant de raison
Pour émigrer !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon