L’immigration totale
de la France dure depuis longtemps. Mais durant les années 60, et
particulièrement les années 70, nous avons accumulé un nombre important d’immigrés,
pour atteindre aujourd’hui un total de probablement plus de 11 millions. Le
premier impact actuel sur l’économie française se joue sur le chômage, ce qui n’était
pas le cas quand Giscard d’Estaing a laissé entrer des immigrés pour occuper
des emplois non pourvus. La construction, et de nombreux métiers de services de
basse qualification, ont été ainsi alimentés. L’immigration a pris une autre tournure
avec le regroupement familial. Les grands-parents des enfants d’aujourd’hui
faisaient partie de cet afflux et se sont finalement intégrés pour la plupart.
Les émigrés de l’Extrême-Orient ont été les plus prompts à s’intégrer et à
bénéficier de l’enseignement, grâce à, entre autres, une capacité supérieure d’apprentissage
des langues. Depuis la crise en
particulier, le chômage augmente plus vite que la population. Ceci a deux
conséquences, une désaffection des jeunes vis-à-vis du pays et un surcoût de l’aide
sociale.
Plus
les concentrations d’immigrés se sont développées en nombre, plus le travail a
manqué et les rivalités entre ethnies se sont exacerbées. La religion musulmane
a pris le contrôle de cette jeunesse par la pression parentale, les émissions arabes
et les réseaux sociaux, les « centres culturels musulmans » et même les prisons. La
récente influence du Qatar dans les banlieues nourrit le sunnisme mais aussi le
salafisme. La réunion ministérielle d’hier, 15/06/15, sera surtout l’occasion
pour cette religion de faire valoir ses revendications, plutôt que de créer un
véritable organisme de coordination musulmane doté de pouvoirs plus étendus que
le CFCM. Les clivages entre les obédiences, chiisme, sunnisme et salafisme
intégriste, sont à un tel point d’hostilité guerrière dans le monde qu’il ne
peut rien en sortir de concret. On a vu que toute l’intervention du CFCM, après
les attentats de janvier, s’est bornée à crier qu’il s’agissait de brebis galeuses.
Laïcité
– Enseignement – Travail - Naturalisation
L’Etat
ne dispose que de quatre armes, la laïcité, l’enseignement, le travail et la
naturalisation pour espérer, ce qui est finalement l’objectif, réussir une
assimilation qui ne soit pas une perte d’identité de notre pays. Le risque est
de créer une nouvelle nation multi-civilisationnelle où l’une de ces
civilisations s’imposera par le nombre, comme ce fut le cas au Mali où les
Berbères ne représentent plus l’identité du pays. La fécondité des femmes
noires a eu raison d’eux. La laïcité est l’arme de base qui a permis de régler
la séparation de l’Eglise et de l’Etat, du pouvoir spirituel et du pouvoir
temporel. La laïcité est le bastion qui ne peut pas se laisser dévorer par la
religion sans détruire l’unicité de la République. Le Roi du Maroc, autorité
politique mais avant tout religieuse, a proclamé que la religion musulmane n’était
pas compatible avec la laïcité. Donc cette dernière n’aura de cesse d’attaquer
cette forteresse et d’en percer les murs. Nous l’observons avec les rites
vestimentaires et alimentaires ainsi qu’avec les entorses à la loi 1901 pour la
construction des mosquées.
Il ne
doit pas y avoir d’ « accommodements raisonnables » avec la
laïcité comme en Belgique. Les reculs successifs du gouvernement sont autant d’encouragements
à en demander d’autres pour les musulmans. D’accommodement en accommodement, la
laïcité se dénature et s’englue dans une symbolique religieuse qui forme une
nation différente. Son identité fondatrice est alors condamnée à disparaître. Manuel
Valls parle de vérifier que les mosquées ne se construisent pas avec des capitaux
étrangers. Est-ce que cela change quelque chose, hormis la vitesse de
construction de celles-ci ? Non il faut rappeler que la France est de
culture judéo-chrétienne et qu’elle n’entend pas voir se développer les
mosquées. Le Coran n’a jamais dit que les prières devaient se faire dans les
mosquées, la prière est un acte fondamentalement individuel. Il serait bon de
le souligner. Nous avons commencé à reculer en admettant les prières dans les
rues de Paris. La religion musulmane veut devenir la première religion de France
mais cela n’implique pas que les municipalités lui cèdent des terrains pour une
bouchée de pain. Cela n’implique pas que nous participions financièrement sous
prétexte qu’il s’agit de centres culturels habilement intégrés dans les
nouvelles mosquées. La loi de 1901 doit rester appliquée strictement.
La France se reconnaît par ses châteaux
et ses églises. Elle ne se reconnaîtra plus avec ses mosquées et ses établissements religieux, construits selon les
concepts musulmans, dans nos communes. Pour l’instant les mosquées fleurissent
dans des villes importantes mais ce n’est que le début et à l’échelle d’une
génération ce seront des dizaines de milliers de constructions religieuses qui
essaimeront la France des petites villes. Les Suisses ont voté contre les
minarets parce qu’ils ont compris que c’était un symbole visible de partout qui
caractérise l’emprise d’une religion comme le furent nos clochers. La position
de Manuel Valls est d’un laxisme suicidaire quand il parle de l’Islam de France
et d’une religion comme les autres à qui l’on doit donner tous les moyens de se
développer. Cela rappelle la « discrimination positive » de Nicolas
Sarkozy.
Il
nous faut aussi parler de l’Education Nationale, et des critères de
naturalisation. La création d’emplois est aussi indispensable à l’assimilation mais
cela fait partie de l’économie même si la formation professionnelle est un
outil fondamental. Il faudra aussi dire un mot de la nécessité d’empêcher avec une
double nationalité de briguer des postes électifs de la République, de quelque
niveau qu’ils soient. La République française est une et indivisible, elle n’est
pas à cheval sur deux Etats. De Gaulle disait :
« Je ne veux pas que Colombey les deux églises,
Devienne Colombey les Deux Mosquées ».
Alors la France de Philippe Auguste
Qui a bouté hors d’elle les anglais
Aura fait entrer les Sarrasins
Vaincus par Charles Martel
Grâce à la République !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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