Constats
sur les résidents immigrés
Une fois prises toutes les
dispositions qui ont été évoquées dans les précédents articles, il faut
admettre que notre pays comporte une forte population issue d’une immigration
récente. On peut distinguer de sortes d’immigrés, ceux qui ont acquis la
nationalité française sur demande acceptée ou de droit, et ceux qui sont encore
en attente de l’examen de leur demande ou qui sont clandestins pudiquement
appelés les « sans papiers ». Ces derniers sont toujours dans leur
nationalité d’origine. On se trouve devant le problème de la naturalisation et
celui de l’assimilation. La naturalisation doit être très liée à l’envie d’assimilation,
mais il faut se poser la question de l’intérêt de conserver des immigrés sans
papiers et de donner des permis de séjour à trop longue échéance et sans
contrôle périodique. On voit que l’assimilation est un passage obligé pour que
le vivre ensemble soit possible sans heurts. Là on constate que, selon les pays
d’origine, l’assimilation est plus ou moins difficile. De l’avis de tous ceux
qui se sont penchés sur ces différences, c’est bien dans les immigrés musulmans
que se trouve le plus de difficultés à s’assimiler. Or cette population augmente
très rapidement comme le proclame d’ailleurs le Conseil Français du Culte
Musulman (CFCM).
La présence musulmane et musulmane pratiquante
En 5 ans depuis 2010,
le nombre de musulmans aurait augmenté de 2,4 millions selon ce que j’ai pu
déduire indirectement des chiffres officieux. Je dis indirectement parce que
depuis l’affaire Ménard, chacun sait que les statistiques religieuses sont
interdites en France contrairement à beaucoup de pays dont le Royaume-Uni. Mes
prévisions faites en 2012 à partir des renseignements disponibles en 2005 et
2010 se révèlent exactes en 2015. Le solde migratoire (entrées-sorties) serait
de l’ordre de 100.000 en moyenne sur ces années soit 500.000 en 5 ans. Selon ces
chiffres l’apport du flux migratoire dans l’augmentation de la population
musulmane vivant sur notre sol ne serait que de l’ordre de 25%. Ajoutons que
41% des musulmans seraient pratiquants. On en déduit que le nombre de mosquées
ne peut que demander à croître et que l’apport principal de l’augmentation de
la population musulmane est due aux trois-quarts à la fécondité des femmes
musulmanes. Sur ce dernier point il n’est que de se promener dans les
hypermarchés des grandes villes pour le constater. Si l’on ajoute à cela que la
population des non-immigrés ou sédentarisés depuis une génération a décru de
1,5 millions pendant la même période, on prend conscience de l’importance des
changements et des problèmes que cela va engendrer de plus en plus.
Sans en prendre
réellement conscience et sans en avoir référé à son peuple, la France a opté
pour le modèle multiculturaliste préconisé par l’UE. Mais nous nous trouvons
devant une invasion de peuplement d’une civilisation fondamentalement
différente dans ses fondements, fondements sur lesquels s’appuient d’ailleurs les
djihadistes. On peut penser qu’en 2025, dans dix ans, le pourcentage de musulmans
aura atteint 16% soit plus de 11,5 millions dont 4,7 millions de pratiquants.
En 2015, on peut évaluer les pratiquants à 2,7 millions, c’est plus de 40% de lieux
de culte en plus que les communes devront intégrer. D’après des estimations du
Ministère de l’Intérieur, ces lieux seraient au nombre de 2700 en 2015, il en
faudrait donc plus de 1000 en plus. Ceci donnera 1270 fidèles par lieu de culte.
Nous disposons de 40.000 églises catholiques pour 16550 diocèses et moins de 4
millions de pratiquants (1 messe par mois), ce qui veut dire 1 église pour 241
fidèles selon un article du Monde d’Avril. La demande du CFCM de 2000 centres
de cultes supplémentaires d’ici 2017 soit 3000 centres de plus d’ici 2025, pour
un total de 5700, n’a donc rien de farfelu. Cela ne porterait qu’à 825 le nombre
de pratiquants par centre de culte dans 10 ans ! Sur le principe, le CFCM
a beau jeu !
Compte-tenu
des dispositions pour juguler et réguler le flux migratoire d’entrée, il faut
apporter les moins mauvaises réponses à la présence des immigrés sur notre
territoire en notant qu’au-delà des problèmes communs engendrés, la présence
musulmane génère des difficultés spécifiques. Nous en parlerons dans un
prochain article.
De
plus le salafisme, l’islam intégriste, gagne du terrain chez les musulmans. Selon
le Figaro, de 44 mosquées en 2010 on en serait à 89 mosquées salafistes aujourd’hui
soit 100% de plus en 5 ans alors que la progression totale des mosquées serait
d’environ de 17%. On peut rapprocher ce constat de celui d’une jeunesse
musulmane de plus en plus pratiquante, de plus en plus attachée aux valeurs du
Coran et de plus en plus réticente à l’assimilation. Tout ceci génère de
nombreux problèmes auxquels il faut apporter une réponse sur le « vivre
ensemble », le chômage, le financement des lieux de culte, le droit de
séjour, les critères de naturalisation, l’enseignement et l’assimilation de
cette croissance de la population musulmane résidente.
Deux graves difficultés attendent la France
avec le flux migratoire.
A l’importance globale du flot s’ajoute
une fécondité supérieure
Et une présence musulmane de
civilisation très différente
Mettant à mal la séparation de l’Eglise
et de l’Etat
Et le mode de vie des français assimilés !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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