Les
réunions de la dernière chance se succèdent pour la Grèce et celle d’aujourd’hui
est destinée à savoir si celle de la dernière « dernière chance » au
sein du Conseil Européen aura bien lieu lundi prochain ! Tsipras demande
depuis le début un débat politique et non économique avec l’UE, ce qui lui a
été refusé tant qu’il n’aura pas accepté les contraintes économiques qui lui
sont imposées. Or Tsipras veut qu’on en discute sur l’aspect politique,
évoquant d’ailleurs qu’il demande le même traitement que celui réservé à l’Allemagne
en 1953 pour sa dette de guerre. L’Allemagne étant le pays qui guide l’UE dans
la fermeté, ce genre de demande ne reçoit évidemment qu’une fin de recevoir. On
est dans un dialogue de sourds. La visite de Tsipras à Moscou en ce moment est
significative d’une volonté de la Grèce de ne pas céder. Le problème pour
Tsipras est, devant une opinion publique qui espère encore croire que l’UE lui
veut du bien, d’afficher son envie de rester dans la zone euro pour faire
endosser à cette dernière la décision de l’exclure. Du côté de l’UE, on a
beaucoup à perdre de voir la Grèce sortir avec défaut de paiement au FMI d’abord,
puis à la BCE et aussi aux pays qui ont signé des accords bilatéraux, comme la France.
Il est symptomatique de noter aujourd’hui que la BCE se réunit pour « sauver la banques grecques d’une sortie
massive de capitaux… ». Les banques grecques c’est beaucoup plus
important que le peuple grec pour les banquiers de la BCE !
Donc la Grèce est
sous un ultimatum de règlement de 1,5 Mds€ le 30 juin, soit 0,5% de notre
budget national et infiniment moins dans le budget européen ! La solidarité
européenne est devenue un égoïsme nationaliste exacerbé. Cette attitude envers
la Grèce est d’autant plus difficile à concevoir autrement que comme une mise au
pas d’une république satellite au temps de l’URSS. Ceci est d’autant plus
difficile à admettre que le budget européen consacre 20% de son montant pour
lutter contre le… « Réchauffement climatique »… qui n’existe plus
depuis l’année 2000, simple « hiatus » dans les prévisions d’après le
Giec. Ceci s’interprète par : « les prévisions s’avèrent un peu discordantes par rapport aux mesures
mais cela reste dans la marge d’erreur et nous confirmons nos prévisions pour l’avenir. »
Les climatologues définissent la climatologie comme l’étude des variations climatiques
sur des moyennes sur trente ans. Depuis
au moins quinze ans les prévisions ne collent pas avec les modèles
mathématiques et doivent en permanence être réajustés. Cela commence donc à
être pour le moins problématique. L’excuse est donc facile et on nous propose
donc d’attendre encore un peu (15 ans ?) pour faire coller les prévisions
et les mesures. Les modèles contiennent des centaines de paramètres ajustables
et il est facile de les manipuler pour faire coller leurs résultats avec les
mesures déjà récoltées. Mais leur validité est prouvée lorsqu’ils donnent des
prévisions vérifiées à postériori. Or ce n’est pas le cas depuis 15 ans. La
plupart des gouvernements du monde sont en train de prendre des mesures coûteuses
pour lutter contre le réchauffement climatique non prouvé pour l’avenir. C’est
là que nous marchons sur la tête. La Grèce ne reçoit pas les 1,5 milliards pour passer juin mais l’UE
en dépense 200 pour un réchauffement
non prouvé. J’ai même signalé dans un article précédent que depuis deux ans les
glaces aux pôles se reforment très rapidement et en grande superficie gagnée.
Il y a plus grave
encore dans l’aberration actuelle. Il devient évident d’après des études sur
les carottages glaciaires que depuis 420.000 ans la teneur en carbone et la
température sont très corrélés. Or l’on sait depuis 80 ans que les grandes
périodes de variation de la température du globe sont de l’ordre de 100.000 ans
et liés à l’activité du soleil qui dépend de la position de la terre par rapport
au soleil, de l’inclinaison de son axe de rotation et de la variation de
celle-ci. Si la teneur en CO2 suit la température du globe, c’est qu’elle en
est la conséquence et non la cause. C’est donc une interrogation fondamentale
que les chercheurs de toutes les disciplines doivent intégrer dans leurs
réflexions. Il est donc bien trop tôt pour bâtir des prévisions pour les
dizaines d’années à venir sur une hypothèse causale carbone branlante.
Il
est impensable que l’on puisse se lancer dans une chasse au carbone, qui est
par ailleurs indispensable à la vie des plantes donc à la nôtre. La communauté
scientifique est loin d’adhérer aux conclusions du Giec. L’opposition ne peut
plus être jugulée et des études paraissent désormais dans les plus grandes
revues scientifiques. En particulier les études de l’équipe française du
Professeur Courtillot montrent une excellente corrélation entre l’activité
solaire et les variations de température. Selon leurs conclusions, nous sommes
dans une période de baisse de cette activité qui se traduit par une stagnation
de la température et probablement un refroidissement de celle-ci ensuite. Ceci est
confirmé par une équipe universitaire américaine qui parle d’une hibernation solaire à venir.
En tant que scientifique, spécialiste des modèles
mathématiques, j’attends que les prévisions des uns et des autres soient
confrontés à la réalité des mesures à venir. Mais je ne peux que m’insurger sur
les certitudes sur lesquelles, on bâtit notre avenir, notre mode de vie. Si la
teneur en CO2 n’est pas la cause et si nous allons plutôt vers un
refroidissement que vers un réchauffement, l’urgence du combat contre le
carbone devient ubuesque ! Autrement dit il est urgent d’attendre sauf que,
si l’on fait fi de l’incertitude scientifique, c’est que certains ont intérêt à aller vite !
Je vous laisse le lien vers une vidéo-choc sur l’antithèse du réchauffement qui,
pour être un peu outrancière, pose néanmoins les véritables problèmes et lève le
voile sur la plus grande arnaque du siècle. Pour ceux qui
veulent en savoir plus, regardez Youtube sur : https://youtu.be/8H4T_CecsQQ
Les intérêts politiques et économiques font fi de la rigueur
scientifique
Seuls leurs intérêts comptent et le Giec est leur instrument.
La science est alors dévoyée, biaisée voire dénaturée
Pour des buts qui n’épousent plus le bien commun.
Pendant ce temps un peuple voit la misère
Le conduire à la soupe populaire !
Ouvrons les yeux, réagisssons !
Claude Trouvé
Coordonnée MPF du Lqnguedoc- Roussillon
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