samedi 20 juin 2015

Le désastre est évitable, mais le temps presse (7ème partie : l’islam en France)



Pour terminer ce chapitre de l’immigration de peuplement sur les causes, les conséquences et les mesures à prendre, il nous faut jeter un regard sur la naturalisation des « migrants » et sur l’enseignement, plus particulièrement celui de la jeunesse. En ce qui concerne le rapport entre le travail et la quantité d’immigration, la première réponse est une politique de quotas à l’entrée, la seconde est une adéquation de la formation aux besoins. Le nombre d’entrées et de naturalisations ne peut s’abstraire de l’adéquation aux besoins. Si on naturalise 10.000 demandeurs et qu’ils ne présentent aucune des caractéristiques correspondant aux offres d’emploi, c’est 10.000 chômeurs de plus.


Il faut insister sur la nécessaire formation générale préalable des adultes avant toute formation spécialisée. La connaissance du français, orthographe et grammaire, doit s’accompagner d’une formation sur l’histoire et sur l’instruction civique. La naturalisation ne peut être une fin en soi, c’est une intégration dans les droits et les devoirs du citoyen français. Pour reprendre une expression de notre binationale Najat Belkacem avant d’être ministre, « je suis française pour la réussite et pour l’argent, mais je reste fondamentalement berbère, ma vraie nationalité » (les termes exacts ne sont pas garantis mais son sens est traduit sans ambiguïté). Elle a d’ailleurs réitéré ces propos lors de la fête du Ramadan à Lyon, en tant que ministre, prouvant ainsi qu’elle n’est pas assimilée mais une simple profiteuse… d’ailleurs fort bien payée mais proche du roi du Maroc. 

La naturalisation doit aboutir à l’assimilation, c’est-à-dire à l’adoption de notre langue, de notre histoire et de nos façons de vivre. La laïcité garantit la libre pratique des religions et l’enseignement non confessionnel pour tous. Elle exclut tout rapport avec les pratiques religieuses et la loi 1901 fige à cette date le nombre des établissements religieux entretenus par l’Etat. On ne réussit pas l’assimilation en finançant même partiellement de nouveaux lieux de culte, pas plus que l’on ne réussit l’assimilation avec des élus ayant une double nationalité. Ceci est contraire à l’esprit même de la République et conduit à des distorsions des fondements de celle-ci. Un élu est investi d’un pouvoir petit ou grand mais il influe à son niveau sur les lois et dispositions administratives. Interdire la candidature à une élection pour toute personne ayant une ou plusieurs nationalités en sus de la nôtre est une saine nécessité pour éviter toute tendance à privilégier les autres nationalités, voire de se retrouver devant un conflit de conscience. 

La naturalisation ne doit être donnée qu’à des personnes ayant un permis de séjour et ayant trouvé un emploi. Elle doit être assortie d’une période probatoire d’au moins un an pendant laquelle toute faute pénalement reconnue retire la nationalité française. A l’issue de cette période, il doit être constaté que le nouveau naturalisé a progressé dans l’assimilation. Pour les musulmans, il est important que les lois du Coran ne soient plus considérées comme supérieures à celles de la République. Pour la jeunesse musulmane, qui devient de plus en plus marquée par l’intégrisme, et pour la jeunesse en général qui perd le sens de la nation, il devient urgent de rétablir un service militaire obligatoire de courte durée (minimum quatre mois). Une partie de  ce service pourrait être au choix civil ou militaire pour les étudiants. Au moment où l’on nous rabâche que la patrie est en danger, il est particulièrement judicieux de remettre la jeunesse dans le creuset d’un service militaire dont l’enseignement peut largement évoluer par rapport à celui d’autrefois. Les effectifs de l’armée opérant à l’intérieur vont être renforcés et c’est l’occasion d’une formation et d’une prise de conscience. 

L’un des moyens les plus efficaces pour œuvrer dans le sens de l’assimilation reste l’enseignement en général et particulièrement pour la jeunesse, l’école maternelle quoique non obligatoire, l’école primaire et le collège. C’est dans cette période de la vie que l’enfant est malléable et acquiert des connaissances et des certitudes qui le marqueront toute sa vie. Comme le soutient Malika Sorel, née à Alger et grande connaisseuse des difficultés de l’intégration pour les musulmans, la laïcité ne doit jamais reculer. Le français ne doit céder un pouce qu’à l’anglais, langue internationale. On ne doit enseigner ni l’arabe, ni le breton au détriment du français. Les difficultés du petit musulman tiennent beaucoup plus à la pression familiale, aux réseaux sociaux et aux émissions arabes, qu’aux difficultés de logement et d’environnement. Ces enfants se trouvent pour beaucoup entre deux enseignements, celui à base religieuse donnant des préceptes de vie, et celui de l’école dont les préceptes sont très différents. Ces contradictions sont l’élément perturbateur qui développe son agressivité, son inattention, sa contestation et souvent son désintérêt pour l’école. Tout recul de la laïcité ne fait que renforcer son envie de non-assimilation. La présence de mères voilées pour accompagner les enfants dans les sorties est à proscrire. L’enfant est suffisamment sous la pression familiale, parents et fratrie, pour ne pas en rajouter. 

Les enfants issus de l’émigration en général ont besoin plus que les autres d’un cadre rassurant et, contrairement à ce que certains croient, la discipline et le respect de l’enseignant ont un côté rassurant. La pression des parents sur l’école doit être revue à la baisse et ne s’exercer que dans un cadre global de l’établissement. L’enseignant doit être protégé par son administration, seule juge de fautes graves. Ceci n’est plus le cas tant la pression des parents s’exerce sur lui. Il faut remettre le drapeau français au fronton des écoles et saisir toutes les occasions pour montrer que la France a une histoire. Je déplore que la France n’ait pas salué les milliers de français morts à Waterloo sous prétexte que Napoléon avait été décrété hors la loi à cette époque. On a bien nommé ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui a lutté en son temps pour l’indépendance de la Guyane jusque dans la forêt amazonienne.

J’arrête là les mesures à prendre dans l’enseignement tant le sujet est vaste et mérite d’y revenir plus tard. C’est l’esprit des mesures à prendre qui est le plus important. Le détail peut prêter à discussion mais pas l’esprit. En résumé il faut prendre le problème de l’immigration sous cinq aspects, l’envie d’émigrer des étrangers, le filtrage d’entrée, l’assimilation et la naturalisation à l’intérieur du pays, la législation. Il faut donc, diminuer cette envie, disposer de moyens de filtrage aux frontières et de critères de choix, naturaliser sur la base d’un but d’assimilation et revoir le droit du sol. Mais l’assimilation doit impérativement se faire dans le sens de l’étranger vers la France et non l’inverse. Déroger à cette règle, c’est à coup sûr diriger ce pays à terme vers une identité qui sera celle de la population la plus nombreuse d’alors affichant une autre civilisation. 

La seule vraie question à laquelle on ne peut répondre aujourd’hui, 

C’est : « N’est-il pas déjà trop tard ? »… Peut-être !  

Mais si nous continuons le cou dans le plumage 

Ou nous serons dhimmis ou nous serons en cage. 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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