Pour terminer ce chapitre de l’immigration de
peuplement sur les causes, les conséquences et les mesures à prendre, il nous
faut jeter un regard sur la naturalisation des « migrants » et sur l’enseignement,
plus particulièrement celui de la jeunesse. En ce qui concerne le rapport entre
le travail et la quantité d’immigration, la première réponse est une politique
de quotas à l’entrée, la seconde est une adéquation de la formation aux
besoins. Le nombre d’entrées et de naturalisations ne peut s’abstraire de l’adéquation
aux besoins. Si on naturalise 10.000 demandeurs et qu’ils ne présentent aucune
des caractéristiques correspondant aux offres d’emploi, c’est 10.000 chômeurs
de plus.
Il faut insister sur la nécessaire formation générale préalable des
adultes avant toute formation spécialisée. La connaissance du français,
orthographe et grammaire, doit s’accompagner d’une formation sur l’histoire et
sur l’instruction civique. La naturalisation ne peut être une fin en soi, c’est
une intégration dans les droits et les devoirs du citoyen français. Pour
reprendre une expression de notre binationale Najat Belkacem avant d’être
ministre, « je suis française pour la
réussite et pour l’argent, mais je reste fondamentalement berbère, ma vraie
nationalité » (les termes exacts ne sont pas garantis mais son sens
est traduit sans ambiguïté). Elle a d’ailleurs réitéré ces propos lors de la
fête du Ramadan à Lyon, en tant que ministre, prouvant ainsi qu’elle n’est pas
assimilée mais une simple profiteuse… d’ailleurs fort bien payée mais
proche du roi du Maroc.
La naturalisation doit aboutir à l’assimilation,
c’est-à-dire à l’adoption de notre langue, de notre histoire et de nos façons
de vivre. La laïcité garantit la libre pratique des religions et l’enseignement
non confessionnel pour tous. Elle exclut tout rapport avec les pratiques
religieuses et la loi 1901 fige à cette date le nombre des établissements
religieux entretenus par l’Etat. On ne réussit pas l’assimilation en finançant
même partiellement de nouveaux lieux de culte, pas plus que l’on ne réussit l’assimilation
avec des élus ayant une double nationalité. Ceci est contraire à l’esprit même
de la République et conduit à des distorsions des fondements de celle-ci. Un
élu est investi d’un pouvoir petit ou grand mais il influe à son niveau sur les
lois et dispositions administratives. Interdire la candidature à une élection
pour toute personne ayant une ou plusieurs nationalités en sus de la nôtre est
une saine nécessité pour éviter toute tendance à privilégier les autres
nationalités, voire de se retrouver devant un conflit de conscience.
La naturalisation ne doit être donnée
qu’à des personnes ayant un permis de séjour et ayant trouvé un emploi. Elle doit
être assortie d’une période probatoire d’au moins un an pendant laquelle toute
faute pénalement reconnue retire la nationalité française. A l’issue de cette
période, il doit être constaté que le nouveau naturalisé a progressé dans l’assimilation.
Pour les musulmans, il est important que les lois du Coran ne soient plus considérées
comme supérieures à celles de la République. Pour la jeunesse musulmane, qui
devient de plus en plus marquée par l’intégrisme, et pour la jeunesse en
général qui perd le sens de la nation, il devient urgent de rétablir un service
militaire obligatoire de courte durée (minimum quatre mois). Une partie de ce service pourrait être au choix civil ou
militaire pour les étudiants. Au moment où l’on nous rabâche que la patrie est
en danger, il est particulièrement judicieux de remettre la jeunesse dans le
creuset d’un service militaire dont l’enseignement peut largement évoluer par
rapport à celui d’autrefois. Les effectifs de l’armée opérant à l’intérieur
vont être renforcés et c’est l’occasion d’une formation et d’une prise de
conscience.
L’un des moyens les plus efficaces
pour œuvrer dans le sens de l’assimilation reste l’enseignement en général et
particulièrement pour la jeunesse, l’école maternelle quoique non obligatoire,
l’école primaire et le collège. C’est dans cette période de la vie que l’enfant
est malléable et acquiert des connaissances et des certitudes qui le marqueront
toute sa vie. Comme le soutient Malika Sorel, née à Alger et grande
connaisseuse des difficultés de l’intégration pour les musulmans, la laïcité ne
doit jamais reculer. Le français ne doit céder un pouce qu’à l’anglais, langue
internationale. On ne doit enseigner ni l’arabe, ni le breton au détriment du
français. Les difficultés du petit musulman tiennent beaucoup plus à la
pression familiale, aux réseaux sociaux et aux émissions arabes, qu’aux
difficultés de logement et d’environnement. Ces enfants se trouvent pour
beaucoup entre deux enseignements, celui à base religieuse donnant des
préceptes de vie, et celui de l’école dont les préceptes sont très différents.
Ces contradictions sont l’élément perturbateur qui développe son agressivité,
son inattention, sa contestation et souvent son désintérêt pour l’école. Tout
recul de la laïcité ne fait que renforcer son envie de non-assimilation. La
présence de mères voilées pour accompagner les enfants dans les sorties est à
proscrire. L’enfant est suffisamment sous la pression familiale, parents et
fratrie, pour ne pas en rajouter.
Les enfants issus de l’émigration en
général ont besoin plus que les autres d’un cadre rassurant et, contrairement à
ce que certains croient, la discipline et le respect de l’enseignant ont un
côté rassurant. La pression des parents sur l’école doit être revue à la baisse
et ne s’exercer que dans un cadre global de l’établissement. L’enseignant doit
être protégé par son administration, seule juge de fautes graves. Ceci n’est
plus le cas tant la pression des parents s’exerce sur lui. Il faut remettre le
drapeau français au fronton des écoles et saisir toutes les occasions pour
montrer que la France a une histoire. Je déplore que la France n’ait pas salué
les milliers de français morts à Waterloo sous prétexte que Napoléon avait été
décrété hors la loi à cette époque. On a bien nommé ministre de la Justice,
Christiane Taubira, qui a lutté en son temps pour l’indépendance de la Guyane
jusque dans la forêt amazonienne.
J’arrête là les mesures à prendre
dans l’enseignement tant le sujet est vaste et mérite d’y revenir plus tard. C’est
l’esprit des mesures à prendre qui est le plus important. Le détail peut prêter
à discussion mais pas l’esprit. En résumé il faut prendre le problème de l’immigration
sous cinq aspects, l’envie d’émigrer des étrangers, le filtrage d’entrée, l’assimilation
et la naturalisation à l’intérieur du pays, la législation. Il faut donc,
diminuer cette envie, disposer de moyens de filtrage aux frontières et de
critères de choix, naturaliser sur la base d’un but d’assimilation et revoir le
droit du sol. Mais l’assimilation doit impérativement se faire dans le sens de
l’étranger vers la France et non l’inverse. Déroger à cette règle, c’est à coup
sûr diriger ce pays à terme vers une identité qui sera celle de la population
la plus nombreuse d’alors affichant une autre civilisation.
La seule vraie question à laquelle on ne peut répondre aujourd’hui,
C’est : « N’est-il pas déjà trop tard ? »… Peut-être !
Mais si nous continuons le cou dans le plumage
Ou nous serons dhimmis ou nous serons en cage.
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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