Le tripartisme s’installe
en France et le Languedoc-Roussillon est une région où il en est fait la
démonstration. Au plan national on retrouve une partition gauche-droite à
40-60%, partition qui revient à ce que la France a été majoritairement depuis
De Gaulle avec de faibles incursions à gauche à un peu plus de 50% de votes.
Elles ont permis aux deux François, Mitterrand et Hollande de prendre le
pouvoir. Pour le dernier d’entre eux l’embellie est de courte durée. Il ne
semble pas aujourd’hui qu’il puisse briguer un second quinquennat. N’oublions
pas que ce sont les votes des musulmans qui ont fait pencher la balance. Or ces
votes ne sont plus acquis depuis le 11 janvier et le vote des étrangers sera
bien difficile à faire passer désormais pour y récupérer des voix.
Le
FN et les partis représentant une tendance souverainiste implantent une
troisième voie, dite antisystème, une voie nationaliste qui n’accepte ni les accommodements
avec la laïcité, ni l’ampleur de la vague migratoire, ni l’intégration sans
assimilation, ni la CMU sans contrôle, ni les traités de l’UE en l’état, ni l’euro,
ni le charcutage administratif de notre territoire, ni la disparition des
départements, ni la guerre tous azimuts, ni la vassalisation aux Etats-Unis, etc.
C’est la réaction du vrai ni-ni qui s’est exprimée, ni la gauche, ni la droite.
Les deux suivent grosso-modo la même politique au bénéfice des grands lobbies,
par ponction sur la classe moyenne et au détriment des TPE, PME et PMI qui constituent
la force vive de notre territoire. Les deux ont montré leur incapacité provoquant
la disparition de notre tissu industriel, une augmentation faramineuse de la
dette publique sans pouvoir arrêter la progression du chômage et de la
pauvreté. Les lois sociétales, mal préparées, mal venues, n’ont fait que de
détourner les énergies et les opinions sur des sujets mineurs par rapport à la
situation de notre pays dans le contexte mondial.
Le
Languedoc-Roussillon s’affirme par une avancée du FN supérieure à
la moyenne nationale mais surtout il affiche un sévère recul du front
UMP-UDI-UD de 8;5% au profit des divers Droite (+4,9%) et du FN (+3,6%). A Béziers, les candidats du FN arrivent largement en tête dans les trois cantons de la ville. Dans l'un des cantons, il y a un MPF dans le couple. Il s’agit donc d’un fort refus de la pensée
unique de la part de sympathisants de la droite. C’est un électorat qui en majorité refuse
de se laisser attirer par un vote FN mais dont l’opinion est sensible aux
arguments de celui-ci et à ceux des souverainistes. Il faut ajouter également une
diminution plus forte de la gauche PS-PRG-UDG au profit essentiellement de l’ensemble
FG-PG-PC. En gros il y a une inflexion très nette vers les extrêmes. Le
Languedoc-Roussillon préfigure ainsi ce qui va se passer dans les prochaines
élections au niveau national si le gouvernement ne résoud pas rapidement le problème de la
croissance, du chômage, de l’immigration et si la droite n’affiche pas une
politique plus nationaliste.
La politique menée depuis quarante ans
dans un bipartisme
Où les élites de l’ENA se repassent le
pouvoir
Est mort sous une pression populiste
Combinant laïcité et nationalisme
Pour sauver l’identité française !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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