« L‘individu est handicapé en se retrouvant face à face à une
conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe ». C’est
bien la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui comme l’analysait
J. Edgar Hoover, directeur FBI 1924-1972. Nous ne pouvons imaginer que l’on
détruise de sang-froid un avion de ligne malaisien avec des centaines de
passagers, et pourtant ? Ce peut tout-à-fait être le cas à Donetsk, voire
même sur le vol Air-Algérie. Les infos qui arrivent rendent cette probabilité
possible, voire probable… mais la vérité nue nous en sera le plus longtemps
cachée, au moins au profit du doute.
Si l’on observe le monde d’aujourd’hui, on
constate l’existence de trois forces qui s’allient ou se combattent pour trois
raisons essentielles, l’économie, les territoires, la civilisation. Elles s’appuient
sur trois armes, la Finance qui permet tout, la force militaire qui détruit
tout, et le mensonge décliné en désinformation, en propagande qui anesthésie la
résistance des peuples. La première de ces forces est représentée par les États-Unis et ses vassaux, désormais dans une attitude résolument offensive
avec ses deux armes de suprématie, le dollar et la force militaire, dont elle
prépare l’action par une stratégie du mensonge caractérisé s’appuyant sur la
théorie du chaos. Plus les mensonges sont gros, mieux ils passent. Ce n’est
très vraisemblablement pas le commando américain, dans un rodéo trop scénarisé,
qui a tué Ben Laden. Il était mort auparavant de maladie dans la péninsule
arabique. La motivation du peuple pour une guerre juste pouvait s’enfuir si l’information
était connue. Il fallait un succès éclatant aux États-Unis, succès alors peu
probant sur le terrain de l’Afghanistan. Le corps a d’ailleurs été vite immergé
avant une identification par toute autre organisation aux mépris des rites de
la civilisation musulmane.
La deuxième force est le bloc des BRICS
(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) au sein duquel la Russie et la
Chine ont la force militaire, et la Chine la force d’une économie et d’une
monnaie qui veut rivaliser avec le dollar. Ce bloc est dans une attitude
globalement défensive mais qui sait se monter offensive dans la captation de
richesses minières et énergétiques par la présence de ses hommes et de ses
capitaux dans les pays présentant cet intérêt. Les revendications territoriales
sont limitées à des possessions de richesses pétrolières ou gazières proches de
leurs côtes ou de défense de positions de leurs armées comme à Tartous en Syrie
ou en Crimée récemment. La défense économique se joue sur le plan monétaire qui
oblige la Russie et la Chine à faire du commerce en dollars avec les États-Unis.
La Chine exporte plus qu’elle n’importe et accumule les dollars et les obligations
américaines. Désormais ces deux pays achètent de l’or et développent, au sein
des BRICS et avec des pays de l’Extrême-Orient, un commerce payé en yuan. La guerre
des monnaies est en route.
La
troisième force est représentée par une civilisation musulmane aux visées
expansionnistes comme le recommande ses fondateurs qui n’exclue pas la lutte
armée, le mensonge et l’immigration de peuplement. Il ne s’agit pas d’une
guerre religieuse mais d’une soumission du monde à des préceptes islamiques qui aliènent l’individu
à la volonté de quelques-uns. Cette force est en proie à des luttes internes
hégémoniques avec l’aspiration de créer un califat, sujet de discorde principal
entre les différentes tendances de cette civilisation. Cette force a émergé depuis
l’exploitation du pétrole et du gaz dans les différents pays du monde où elle
faisait partie de la classe dirigeante et où ses représentants étaient
fortement représentés. Elle peut
alimenter financièrement les mouvements terroristes, les implantations de
peuplement en Europe et conclurent des accords de circonstance avec les
puissances de l’Ombre qui dictent la politique états-unienne.
Ne
disposant pas d’une force militaire lui permettant de s’imposer seule, cette
troisième force joue un jeu pervers avec les États-Unis et l’Occident dans un
ensemble de collusion d’intérêts. Elle mène en même temps une guerre de
peuplement, d’implantation territoriale qui rassemble les tendances divergentes
et une guerre civile interne et hégémonique. L’implantation, encore pacifique,
se fait sur l’Europe principalement, celle belliqueuse, à base de terrorisme se
fait sur l’Afrique et l’Asie. On investit les pays les plus pauvres ou les plus
accueillants pour viser les plus riches dont le Nigeria par exemple.
C‘est dans cette complexité
géostratégique que le mensonge trouve un terrain privilégié, les buts réels
étant soigneusement cachés. On manie les bons sentiments des peuples, la
démocratie, la hantise des armes interdites, la pauvreté, l’ingérence pour séparer
des belligérants. L’ingérence est ainsi devenue un droit des puissances
occidentales et de leurs alliés, droit qui n’a même plus besoin de l’aval de l’ONU,
d’ailleurs essentiellement contrôlé par les États-Unis, qui en répandant leurs
dollars sur tous les pays faibles, ont la maîtrise de cet organisme. Les coups
tordus, les montages horribles de chute d’avions civils, les soulèvements de
guerres civiles, que les mensonges, les manipulations, les compromissions, la
propagande et la désinformation entretiennent ou créent, ne sont que des moyens
pour créer un chaos profitable et enfumer l’opinion mondiale avec souvent des
médias intéressés et compromis eux-mêmes.
Je
terminerai cette série d’articles avec un regard particulier sur les religions
juives et chrétiennes, et sur l’Afrique, terrain de jeu privilégié avec le
Proche-Orient et les frontières de l’Europe.
L’oligarchie mondiale transforme la
démocratie en torchon de papier.
Elle l’abreuve de ce à quoi elle aspire,
de liberté, de fraternité.
Nourris de leur compassion feinte et de
mensonges
Ils façonnent ainsi le monde à leur
profit
Même au prix de notre sang futur !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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