Nous sommes l’objet d’un phénomène
migratoire de 200.000 à 300.000 personnes avec un solde migratoire de 40.000
environ, c’est ce qui permet à notre gouvernement de s’enorgueillir d’une
démographie qui fait envie à l’Allemagne. J’ai déjà prouvé par les chiffres que
l’augmentation de la population française était due pour les trois quarts à la
fécondité de la population immigrée contrairement à ce que disent bon nombre de
politiques qui pensent résoudre le problème en interdisant l’entrée sur le
territoire;
Il
est évident que notre pays attire par ses lois sociales particulièrement
favorables, par le droit du sol, qui permet d’être français d’office si l’on
peut accoucher chez nous, et par une législation qui reconnait le droit au
regroupement familial. La plupart des nouveaux immigrés sont de faible
qualification, donc en difficile recherche d’emploi. Leurs faibles revenus ne
leur permettent souvent pas de scolariser leurs enfants dans de bonnes
conditions et l’attrait de revenus faciles en entraînent beaucoup à rentrer dans
les circuits de la drogue et de la prostitution.
Sans
un véritable plan d’assimilation, la France est une pompe aspirante d’immigration
qui refoule dans le chômage et la délinquance, n’ayant pas les emplois
nécessaires à offrir. Elle génère un rejet du pays d’accueil par une population
jeune qui finit par préférer les préceptes d’une autre civilisation et veut les
imposer aux autres. Ils pensent que s’ils peuvent prendre les rênes de leur
avenir, celui-ci sera meilleur que celui que nous leur offrons.
Mais cet avenir sans perspective pour le
plus grand nombre d’immigrés, est aussi un repoussoir pour toute une population
qui aspire à développer des entreprises ou qui veut valoriser des longues
études. La complexité de mise en route, de gestion du personnel, d’acquisition
de capitaux pour investir dans une entreprise est un refouloir qui en décourage
plus d’un. De plus en plus nombreux sont ceux qui créent leur entreprise à l’étranger.
Des cadres habitent Paris et vont travailler à Londres ou à Bruxelles payant
leurs impôts à l’étranger et bénéficiant des lois sociales françaises pour leur
famille.
Les
grandes entreprises délocalisent même jusqu’à leurs sièges sociaux, à Bruxelles,
à Zurich, à Londres, à Hong-Kong, à Singapour. La complexité du code du
travail, la pression fiscale, le manque de stabilité des lois sociales et
fiscales, rend la visibilité impossible sur le moyen terme. Le pacte de
responsabilité, qui se veut une pompe aspirante, se traduit dans les faits par un
refouloir, à base de désaffection de la libre entreprise, et une émigration croissante
vers des pays plus ouverts. La politique qui consiste à sauver les entreprises
en difficulté en surtaxant celles qui font du profit ne fait qu’ajouter au
phénomène en cours. Les entreprises qui ont délocalisé leur centre de recherche
ou leur siège social aspirent des cadres, des ingénieurs, des chercheurs, des
commerciaux de haut niveau.
La France
aspire donc finalement une population, dont une partie est d’une civilisation
difficilement assimilable, mais constituée principalement de travailleurs de
faible qualification. Par ailleurs elle refoule 160.000 à 260.000 français dans
un flot d’émigration constitué en grande partie par soit une élite recherchant
des emplois à haute qualification, soit des créateurs ou développeurs d’entreprises.
C’est ainsi que la France se vide de son savoir-faire en même temps qu’elle
nourrit une population qui est soit clandestine, soit au chômage, soit dans des
emplois pour la plupart dans les services. Le rapport entre le nombre de
fonctionnaires et les salariés des entreprises privées va continuer à grandir
car les fonctionnaires ne diminuent pas en nombre mais les
salariés oui.
C’est
ainsi que la France, pourvoyeuse de cerveaux de bon niveau, les refoulent et
aspirent, au nom d’une réputation d’accueil que les classes moyennes financent,
une population dont une grande partie ne sera pas assimilée. Ce faisant elle
fournit à l’étranger de la compétitivité, de l’innovation par une main-d’œuvre de
qualité. Elle récupère une partie de la misère du monde qui affaiblit ses
finances, fait supporter la démographie par la partie la plus faible de la
population et son coût par les classes moyennes et les profits des entreprises.
C’est dans une France de la désespérance
refoulée
Que restent encore ceux qui aspirent…
A un vrai changement !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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