J’ai plusieurs fois attiré l’attention sur
le miroir aux alouettes des énergies renouvelables. Son développement a pris
racine dans les stratégies des Etats en surfant sur deux raisons, les rejets
humains de gaz carbonique soi-disant responsables du réchauffement de la
planète et la peur du nucléaire. Derrière tout cela il y a des lobbies
puissants qui trouvaient là une industrie où ils pouvaient s’installer en
leaders.
Parmi eux Al Gore, le leader politique qui a promu cette énergie
auprès des chefs d’Etat et auprès du public par un film catastrophe qui faisait
pleurer dans les chaumières. L’ours blanc dérivant sur un glaçon lui a permis
d’augmenter sensiblement sa fortune. En 2007, 2008 et 2009, Gore prévenait
publiquement, très hystériquement, qu’« il n’y aurait plus de glace » au pôle
Nord d’ici 2013 environ en raison du présumé « réchauffement climatique
d’origine humaine ». En se référant aux experts du « climat », la BBC titrait « Des
étés arctiques sans glace ‘avant 2013′. » On peut noter pour le moins
qu’il y a un sacré décalage dans le temps.
L’énergie verte
est donc encore dans tous les discours politiques et Bruxelles vient récemment
d’encourager la France dans ce sens pour le budget 2015. Si la plupart des
politiques ont très peu de culture économique, ils l’ont encore moins en
matière scientifique. Le GIEC de l’ONU n’a donc aucun mal à les convaincre du
bien-fondé des résultats de ses études. Il faut néanmoins noter que les
conclusions scientifiques du groupe d’experts, pas toujours concordantes entre
eux, sont interprétées par un groupe de rédacteurs dans un communiqué succinct
adressé aux États. Ceci prête le flanc à toutes les influences de ceux qui ont
poussé à la création de ce groupe et qui sont issus des lobbies intéressés.
Il
faut donc se faire une idée sur la fiabilité des résultats en faisant appel au
bon sens qui doit toujours être présent dans l’esprit des scientifiques.
Ceux-ci doivent toujours douter de leurs travaux et chercher sans cesse car les
certitudes d’aujourd’hui pouvant être battues en brèche demain. Les conclusions
du GIEC font-elle l’unanimité du monde scientifique ? Non, mais les voix
des contestataires sont systématiquement étouffées. Alors restons dans les
constatations simples. La planète se réchauffe-t-elle ? L’augmentation du
gaz carbonique est-elle la cause du réchauffement de la planète ? Voilà
deux interrogations légitimes auxquelles les scientifiques doivent répondre.
La première ne
trouve pas bizarrement une réponse positive dans le passé récent. De 1996 à 2013
la température moyenne du globe n’a pas augmenté. On peut penser que
l’éloignement du soleil du centre de gravité du système solaire devrait même nous
faire rentrer dans une période froide du cycle de soixante ans. On note aussi
que la fonte des glaces du pôle nord est compensée exactement par
l’épaississement de la couche de glace de l’Antarctique, ce qui d’ailleurs
serait conforme à la constance de la température moyenne globale. Ces constats
sont soigneusement cachés pour ne pas éveiller des doutes dans les populations.
À l’heure actuelle, bien sûr, quasiment tous ceux qui ont suivi les
informations au sujet du « réchauffement climatique » – aujourd’hui
plus communément appelé « changement climatique » eu égard aux
relations avec le public – savent aussi que les températures du globe n’ont pas
augmenté depuis environ 17 ans.
De même de
nombreux scientifiques prônent que le gaz carbonique ne serait pas la cause
mais l’effet d’un réchauffement climatique comme semble le prouver l’ère
carbonifère sur la planète. De nombreuses autres indications scientifiques
viennent montrer que les prévisions du GIEC sont de plus en plus sujettes à
caution. Au point où nous en sommes on peut se demander si les Etats ne
tiennent pas à cette théorie dans le but de la collecte de la taxe carbone et
celui d’une politique « climatique » mondiale avec des pouvoirs sans précédent
sur l’humanité. Fait significatif, les autorités australiennes qui connurent
une victoire électorale écrasante un peu plus tôt cette année, en promettant de
libérer la nation de la « taxe carbone », tout en supprimant une grande partie
de la force de la théorie du « réchauffement climatique » subventionné par le
contribuable.
La motivation
principale de l’énergie verte est en train de disparaître même si l’écran de
fumée continue encore sur la nécessité de diminuer les émissions humaines de
carbone. De même la peur du nucléaire ne se nourrit pas de catastrophes en
France ou en Europe et la catastrophe de Fukushima est loin d’avoir l’impact de
Tchernobyl sur les populations et même du tsunami lui-même. Le désastre est
surtout économique. Le Japon va remettre en service un certain nombre de
centrales. Par ailleurs nous continuons à vendre des centrales nucléaires simplement
parce que cette énergie reste la moins chère des énergies fossiles et des
énergies vertes.
C’est cet aspect
économique de l’énergie verte subventionnée qui pose désormais problème en
Allemagne comme la fait savoir son Ministre de l’Energie, qui parle de fausse
route. Même encore récemment, l’Espagne a été largement saluée comme le
champion de l’énergie éolienne en Europe. Qui plus est, dans tout le pays,
de nouveaux parcs solaires ont été construits et les énergies renouvelables
sont devenues la principale source d’approvisionnement en énergie de la
péninsule ibérique. Mais les subventions qui sont en cours d’injection dans des
projets d’énergie verte sur la péninsule ibérique sont époustouflantes à 200
milliards d’euros. Environ 56 milliards d’euros ont déjà été versés. C’est
peut-être la fin du développement de l’énergie verte car le ministère de
l’industrie de l’Espagne a l’intention de réduire drastiquement les subventions
pour « l’énergie propre. » Le pays tout entier doit se serrer la
ceinture comme l’affirme sèchement le ministère de l’Industrie, et les
producteurs d’énergie également.
Il faut bien se
rendre compte que si Bruxelles encourage encore la France après de tels
constats en Allemagne et en Espagne c’est qu’il y a des gens, des lobbies qui
continuent à œuvrer dans ce sens car de grandes sociétés sont en difficulté
dans ce secteur. Energie verte et taxe carbone sont liées et les gouvernements
ne veulent pas lâcher la taxe carbone. Il serait temps que la mascarade cesse.
On ne peut continuer le développement des énergies vertes en les subventionnant
par la taxe carbone et les deniers du contribuable si le réchauffement
climatique dû aux actions humaines est remis en cause. L’énergie verte devient
un luxe dans la plupart des cas tant qu’elle n’aura pas prouvé sa rentabilité.
Les scientifiques sont honnêtes comme les journalistes
Quand ils ne sont pas payés pour travestir la réalité !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire