La France a essayé les
recettes Sarkozy et Hollande, aucune des deux ne donne satisfaction et la
France s’avère plus en difficulté que la moyenne des pays européens pour le
proche avenir selon le FMI et la Commission européenne. Même si l’on peut
penser que le précédent gouvernement avait amorti la crise de 2008-2009, ce fut
au prix d’une augmentation spectaculaire de la dette publique. Après la prise
de conscience, post-candidature du Président Hollande, la situation économique de
la France se dégrade à vue d’œil et le climat social se tend dans une ambiance
morose qui s’approche du délétère.
Ne serait-il pas temps de se
poser la question qui fâche… notre participation à la zone euro est-elle bonne
pour la France ? En dehors des années 2002-2003, il est bien difficile d’y
trouver un sujet de satisfaction. Hors certains pays de la zone euro y trouvent
leur compte jusqu’à présent. Jusqu’à présent en effet car leur réussite a tenu
pour beaucoup à la possibilité d’exporter vers les pays de la zone euro dont
les pays du sud. Il n’est plus sûr que devant une diminution de la consommation
intérieure de ces pays, il en soit de même encore longtemps.
Mais d’autres pays européens
hors eurozone ou hors UE tirent très bien leur épingle du jeu, Norvège, Suède,
Danemark, Suisse, entre autres. La première conclusion est qu’une vie
« normale » est possible en dehors de l’euro et même de l’UE. Ceci
contraste avec l’affirmation de Hollande, lors du dernier Conseil des
Ministres, selon laquelle la sortie de l’euro serait catastrophique. C’est par
ce genre d’affirmation effrayant, érigé en postulat, que se maintient le dogme
de l’euro pour des gouvernements qui préfèrent perdre de leur autorité et de la
souveraineté du pays plutôt que de regarder la vérité en face.
L’ouverture d’un débat sur
cette question serait la mesure la plus salutaire et permettrait de faire déjà
pression sur les pays pour qui l’euro est bénéficiaire. Nous nous complaisons
dans l’attitude bienveillante de l’Allemagne, qui bénéficie d’un avantage de
l’ordre de 250 milliards entre nos deux commerces extérieurs, le nôtre étant
largement déficitaire. Sa bienveillance a ses raisons. La sortie de l’euro
n’entrainerait pas une forte dévaluation mais permettrait par la suite
d’ajuster notre économie le temps que notre compétitivité soit rétablie.
L’augmentation de la
pression fiscale a toujours donné de mauvais résultats et nous sommes les
champions en la matière. Il est donc suicidaire de l’augmenter encore en 2014.
C’est pourquoi nous nous trouvons dans une impasse où la consommation
intérieure va diminuer et la compétitivité s’affaisser un peu plus. Les
rentrées d’impôt ne seront donc pas celles espérées et le déficit plus élevé
que prévu. On reste dans le cercle vicieux.
Les deux partis principaux,
et le centre mou, grand promoteur du « encore plus d’Europe », bloquent
toute sortie volontaire et programmée de l’euro. Cette sortie ne pourra donc malheureusement
se faire que dans l’urgence et dans une situation française beaucoup plus
dégradée qu’aujourd’hui. Cela ne doit pas nous interdire de préparer l’avenir
dans la recherche des axes d’une politique industrielle, d’y adapter la
formation, et de faciliter le travail des entreprises dans la paperasserie, l’accès
aux crédits d’investissement, l’encouragement à l’innovation et à la prise de
brevets.
Mais l’Etat a un devoir
urgent et salutaire, c’est d’assainir les dépenses publiques. C’est là que se
trouvent les véritables niches, les gaspillages, ceux qui ont un impact minimum
sur la consommation intérieure et le chômage. Les mille-feuilles de l’organisation
territoriale en est l’exemple type avec ses redondances, sa complexité et son
gaspillage. On peut y ajouter tous ces groupes de travail, ses commissions,
dont les travaux n’ont pas ou peu d’impact sur les décisions politiques, dans
lesquels on place des amis politiques en perte d’emploi public. C’est une mine
de plusieurs dizaines de milliards au bas mot !
La fin de l’euro sous sa forme actuelle est inéluctable
Banquiers et politiques sont déjà à son chevet.
L’Etat attentiste garde… son embonpoint
Alors plus dure sera la chute !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
La France va droit dans le mur
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Thizy gilbert
On peut reduire le nombre de sénateurs
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Avant de pousser les gens au sucide, il serait souhaitable de virer hollande
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